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Les urgences submergées
Annaba, la canicule fait des victimes
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 07 - 2010

La canicule, particulièrement rude durant la journée de samedi dernier, a fait plusieurs victimes à Annaba. Jamais de mémoire d'Annabis on a vu autant de personnes s'évanouir d'un seul coup au centre-ville. «Nous avons reçu plus d'une quarantaine d'individus, dont plusieurs asthmatiques et des personnes soufrant de diabète, entre 11h et 13h de la journée», affirme le docteur Drouat, urgentiste à l'hôpital Dorban. Les gens frappés d'insolation ou en détresse respiratoire étaient évacués, pour la plupart, dans un état critique après avoir perdu connaissance dans les rues du centre-ville et bénéficié des premiers secours par les passants. Les urgences au CHU Ibn Rochd, d'habitude submergées en pareil saison par le flux tendu des malades qui affluent de tous les horizons (les victimes de noyades, des agressions, des intoxications, etc. se multiplient durant la saison estivale) n'arrivaient plus à faire face à la demande des soins urgents, explique le docteur Drouat qui est également membre d'une association pour la défense des malades. Ce dernier pointe aussi un doigt accusateur à l'adresse des services des urgences des établissements privés de santé, en particulier les cliniques, lesquels censées de participer, selon le cahier des charges, à la prise en charge des urgences sanitaires, font fi de leurs obligations éthiques et professionnelles en privilégiant les actes mercantiles. «Ils gardent pour eux tout ce qui est rentable financièrement et nous renvoient tous les cas désespérés ou du moins non solvables a priori. Ils pratiquent la médecine à géométrie variable selon les moyens de chacun…». D'où, ajoute-t-il, l'envahissement des services des urgences publics et ses conséquences sur la sécurité du personnel médical et paramédical ainsi que de la qualité des soins prodigués. Plusieurs médecins, affirme-t-il, ont été agressés par des patients en état d'ivresse ou par ceux qui les accompagnent. Les cliniques refusent généralement de prendre en charge ce type de patients et les orientent délibérément vers les hôpitaux publics.
La canicule, particulièrement rude durant la journée de samedi dernier, a fait plusieurs victimes à Annaba. Jamais de mémoire d'Annabis on a vu autant de personnes s'évanouir d'un seul coup au centre-ville. «Nous avons reçu plus d'une quarantaine d'individus, dont plusieurs asthmatiques et des personnes soufrant de diabète, entre 11h et 13h de la journée», affirme le docteur Drouat, urgentiste à l'hôpital Dorban. Les gens frappés d'insolation ou en détresse respiratoire étaient évacués, pour la plupart, dans un état critique après avoir perdu connaissance dans les rues du centre-ville et bénéficié des premiers secours par les passants. Les urgences au CHU Ibn Rochd, d'habitude submergées en pareil saison par le flux tendu des malades qui affluent de tous les horizons (les victimes de noyades, des agressions, des intoxications, etc. se multiplient durant la saison estivale) n'arrivaient plus à faire face à la demande des soins urgents, explique le docteur Drouat qui est également membre d'une association pour la défense des malades. Ce dernier pointe aussi un doigt accusateur à l'adresse des services des urgences des établissements privés de santé, en particulier les cliniques, lesquels censées de participer, selon le cahier des charges, à la prise en charge des urgences sanitaires, font fi de leurs obligations éthiques et professionnelles en privilégiant les actes mercantiles. «Ils gardent pour eux tout ce qui est rentable financièrement et nous renvoient tous les cas désespérés ou du moins non solvables a priori. Ils pratiquent la médecine à géométrie variable selon les moyens de chacun…». D'où, ajoute-t-il, l'envahissement des services des urgences publics et ses conséquences sur la sécurité du personnel médical et paramédical ainsi que de la qualité des soins prodigués. Plusieurs médecins, affirme-t-il, ont été agressés par des patients en état d'ivresse ou par ceux qui les accompagnent. Les cliniques refusent généralement de prendre en charge ce type de patients et les orientent délibérément vers les hôpitaux publics.

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