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Les entreprises mises à l'index
Jijel, malfaçons dans les constructions
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 07 - 2010

Il est à déplorer des malfaçons constatées dans les finitions, la boiserie, les conduites d'eau, de gaz, dans la peinture, etc. Toutes ces infractions au cahier des charges font que la plupart des nouveaux bénéficiaires de logements, une fois les clés en main, passent leur temps à refaire les malfaçons, en déboursant des budgets importants.
Il est à déplorer des malfaçons constatées dans les finitions, la boiserie, les conduites d'eau, de gaz, dans la peinture, etc. Toutes ces infractions au cahier des charges font que la plupart des nouveaux bénéficiaires de logements, une fois les clés en main, passent leur temps à refaire les malfaçons, en déboursant des budgets importants.
La wilaya de Jijel connaît, depuis maintenant quelques années, une dynamique qui ne laisse personne indifférent.
Les milliers de chantiers, 3.347 opérations plus exactement lancées en une décade, ont métamorphosé considérablement le paysage de pas mal de communes de la wilaya. De l'ouverture de routes à la réalisation d'établissements scolaires, au raccordement au réseau AEP et d'électricité, en passant par les travaux de réfections et d'aménagements de cités et autres quartiers, bref, pas un seul secteur, ou presque, n'a été délaissé. Evidemment, ces investissements publics ont généré une plus value pour les entreprises de réalisation de la wilaya. Tirant profit de la nouvelle donne, nombreuses sont celles qui se sont investies dans le renouvellement de leurs parcs matériels, par l'achat de nouveaux équipements, une façon de bien s'arrimer au train de développement en cours. Le tout a permis à certaines entreprises sérieuses de prendre de la taille, en arrivant même à recruter de jeunes cadres universitaires où de simples agents d'exécution. Nonobstant ces actions, que l'on ne peut qu'encourager, il est à déplorer, par contre, les malfaçons constatées dans les finitions, la boiserie, les conduites d'eau, de gaz, de peinture, etc. Toutes ces infractions au cahier des charges font que, par exemple, la plupart des nouveaux bénéficiaires de logements, une fois les clés en main, passent leur temps à refaire les malfaçons, en déboursant des budgets importants pour rendre vie à leurs chez- soi. Les infrastructures publiques ne sont pas exemptes. Une fois réceptionnées, de nombreuses malfaçons et autres fissurations visibles, ne nécessitant pas des connaissances techniques, font leur apparition. Les travaux de réfection des trottoirs, très en vogue ces dernières années dans le cadre de l'amélioration urbaine, pour laquelle a été dégagée pour les prochaines quatre années une enveloppe de 540 milliards de centimes, laissent vraiment à désirer eux aussi. Avec le temps, pour ne pas dire carrément avant même la fin du chantier, des panneaux entiers de carrelages se détachent, sans que les entreprises en charge du projet ne daignent procéder aux réparations d'usage. A partir de là, la responsabilité des entreprises est engagée pour élever leur niveau et savoir-faire en matière de réalisation, de peur de s'installer définitivement dans la médiocrité. Devant une telle situation, d'aucuns estiment qu'il est temps pour tous les intervenants dans les différents projets de mettre des gardes-fous, afin d'utiliser les deniers publics avec doigtée et à bon escient.
La wilaya de Jijel connaît, depuis maintenant quelques années, une dynamique qui ne laisse personne indifférent.
Les milliers de chantiers, 3.347 opérations plus exactement lancées en une décade, ont métamorphosé considérablement le paysage de pas mal de communes de la wilaya. De l'ouverture de routes à la réalisation d'établissements scolaires, au raccordement au réseau AEP et d'électricité, en passant par les travaux de réfections et d'aménagements de cités et autres quartiers, bref, pas un seul secteur, ou presque, n'a été délaissé. Evidemment, ces investissements publics ont généré une plus value pour les entreprises de réalisation de la wilaya. Tirant profit de la nouvelle donne, nombreuses sont celles qui se sont investies dans le renouvellement de leurs parcs matériels, par l'achat de nouveaux équipements, une façon de bien s'arrimer au train de développement en cours. Le tout a permis à certaines entreprises sérieuses de prendre de la taille, en arrivant même à recruter de jeunes cadres universitaires où de simples agents d'exécution. Nonobstant ces actions, que l'on ne peut qu'encourager, il est à déplorer, par contre, les malfaçons constatées dans les finitions, la boiserie, les conduites d'eau, de gaz, de peinture, etc. Toutes ces infractions au cahier des charges font que, par exemple, la plupart des nouveaux bénéficiaires de logements, une fois les clés en main, passent leur temps à refaire les malfaçons, en déboursant des budgets importants pour rendre vie à leurs chez- soi. Les infrastructures publiques ne sont pas exemptes. Une fois réceptionnées, de nombreuses malfaçons et autres fissurations visibles, ne nécessitant pas des connaissances techniques, font leur apparition. Les travaux de réfection des trottoirs, très en vogue ces dernières années dans le cadre de l'amélioration urbaine, pour laquelle a été dégagée pour les prochaines quatre années une enveloppe de 540 milliards de centimes, laissent vraiment à désirer eux aussi. Avec le temps, pour ne pas dire carrément avant même la fin du chantier, des panneaux entiers de carrelages se détachent, sans que les entreprises en charge du projet ne daignent procéder aux réparations d'usage. A partir de là, la responsabilité des entreprises est engagée pour élever leur niveau et savoir-faire en matière de réalisation, de peur de s'installer définitivement dans la médiocrité. Devant une telle situation, d'aucuns estiment qu'il est temps pour tous les intervenants dans les différents projets de mettre des gardes-fous, afin d'utiliser les deniers publics avec doigtée et à bon escient.


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