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Dégradations climatiques
TIMGAD, THEÂTRE ROMAIN
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2010

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, la ville de Timgad ne fait pas actuellement l'objet de fouilles. La conservation et la restauration du site ne sont pas sans poser problème. Timgad est exposée aux dégradations climatiques et humaines.
Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, la ville de Timgad ne fait pas actuellement l'objet de fouilles. La conservation et la restauration du site ne sont pas sans poser problème. Timgad est exposée aux dégradations climatiques et humaines.
Le nouveau théâtre en béton, destiné à accueillir le festival international à partir de son édition 2010, a été élevé immédiatement à l'extérieur de la clôture du site, entre les grands thermes du nord et le temple de Saturne.
Classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, la ville de Timgad ne fait pas actuellement l'objet de fouilles. La conservation et la restauration du site ne sont pas sans poser problème. Timgad est exposée aux dégradations climatiques et humaines.
Conservation et valorisation du site suscitent des inquiétudes et des débats. Des critiques ont été formulées de manière récurrente à l'occasion de l'organisation du festival annuel qui avait lieu dans les ruines et pouvait les dégrader.En 2001, dans le cadre d'une évaluation générale de la conservation des mosaïques antiques en Algérie, l'état de conservation était satisfaisant pour les mosaïques de Timgad, à la différence d'autres sites du patrimoine algérien comme Lambèse, Sétif ou Tébessa. Parmi les causes de dégradation, il signalait outre les causes naturelles, l'insécurité des régions rurales, le manque de spécialistes en restauration, le manque d'intérêt culturel pour les antiquités, les difficultés d'un pays émergent.
Un nouveau théâtre a été érigé à proximité du site, à l'imitation du plan du théâtre romain, d'une capacité de 5.000 places. Il est destiné à accueillir le festival international et doit donc participer à la préservation du site. Financé à partir de 2007, et correspondant à des travaux d'une valeur de 251 millions de dinars, il doit être opérationnel pour l'édition 2010 du festival. Toutefois des critiques ont été formulées quant à son emplacement et sa pertinence si près du site. Situé à l'entrée du site, le musée conserve et présente de nombreuses sculptures, mosaïques, inscriptions ainsi que de petits objets (poteries, lampes, verrerie, petits objets en bronze, monnaies) trouvés dans la fouille du site ou de ses environs.
Les sculptures concernent tout d'abord des divinités gréco-romaines : comme pour les torses de Mercure et d'Apollon, la statue de la Fortune, les têtes de Sérapis et d'Esculape ou locales à travers les bas-reliefs dédiés à Saturne africain, elles peuvent aussi concerner des empereurs : le musée expose le torse et la tête d'une statue de l'empereur Lucius Verus.
Les nombreuses mosaïques présentées sont pour l'essentiel décoratives, mais des mosaïques figurées sont exposées qui ont été souvent retrouvées dans les thermes ou de très riches demeures privées : Neptune sur son char, Vénus, Diane au bain etc.
Le musée est un élément important de la préservation du site et de ses richesses, il a cependant dû faire face à des vols de bronze et de monnaies en 1993 et 1996 et au vol du portait de l'empereur Hadrien en 2001.
H. B.
Le nouveau théâtre en béton, destiné à accueillir le festival international à partir de son édition 2010, a été élevé immédiatement à l'extérieur de la clôture du site, entre les grands thermes du nord et le temple de Saturne.
Classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, la ville de Timgad ne fait pas actuellement l'objet de fouilles. La conservation et la restauration du site ne sont pas sans poser problème. Timgad est exposée aux dégradations climatiques et humaines.
Conservation et valorisation du site suscitent des inquiétudes et des débats. Des critiques ont été formulées de manière récurrente à l'occasion de l'organisation du festival annuel qui avait lieu dans les ruines et pouvait les dégrader.En 2001, dans le cadre d'une évaluation générale de la conservation des mosaïques antiques en Algérie, l'état de conservation était satisfaisant pour les mosaïques de Timgad, à la différence d'autres sites du patrimoine algérien comme Lambèse, Sétif ou Tébessa. Parmi les causes de dégradation, il signalait outre les causes naturelles, l'insécurité des régions rurales, le manque de spécialistes en restauration, le manque d'intérêt culturel pour les antiquités, les difficultés d'un pays émergent.
Un nouveau théâtre a été érigé à proximité du site, à l'imitation du plan du théâtre romain, d'une capacité de 5.000 places. Il est destiné à accueillir le festival international et doit donc participer à la préservation du site. Financé à partir de 2007, et correspondant à des travaux d'une valeur de 251 millions de dinars, il doit être opérationnel pour l'édition 2010 du festival. Toutefois des critiques ont été formulées quant à son emplacement et sa pertinence si près du site. Situé à l'entrée du site, le musée conserve et présente de nombreuses sculptures, mosaïques, inscriptions ainsi que de petits objets (poteries, lampes, verrerie, petits objets en bronze, monnaies) trouvés dans la fouille du site ou de ses environs.
Les sculptures concernent tout d'abord des divinités gréco-romaines : comme pour les torses de Mercure et d'Apollon, la statue de la Fortune, les têtes de Sérapis et d'Esculape ou locales à travers les bas-reliefs dédiés à Saturne africain, elles peuvent aussi concerner des empereurs : le musée expose le torse et la tête d'une statue de l'empereur Lucius Verus.
Les nombreuses mosaïques présentées sont pour l'essentiel décoratives, mais des mosaïques figurées sont exposées qui ont été souvent retrouvées dans les thermes ou de très riches demeures privées : Neptune sur son char, Vénus, Diane au bain etc.
Le musée est un élément important de la préservation du site et de ses richesses, il a cependant dû faire face à des vols de bronze et de monnaies en 1993 et 1996 et au vol du portait de l'empereur Hadrien en 2001.
H. B.


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