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Engouement particulier des visiteurs
Setif: saison estivale
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 08 - 2010

Le paysage récréatif et de loisir, qui n'arrive pas à se promouvoir à l'intérieur du plan d'aménagement urbain sous le poids de l'avancée du béton, ne représente qu'une surface infime du tissu architectural représenté par les deux seuls jardins publics imposants au centre de la ville de Sétif.
Le paysage récréatif et de loisir, qui n'arrive pas à se promouvoir à l'intérieur du plan d'aménagement urbain sous le poids de l'avancée du béton, ne représente qu'une surface infime du tissu architectural représenté par les deux seuls jardins publics imposants au centre de la ville de Sétif.
Deux espaces demeurés imperméables aux perturbations architecturales urbaines depuis l'époque coloniale. Ils furent érigés au début du XXème siècle. Autant dire d'ailleurs, que la ville n'a pas bénéficié de structures d'art et d'agrément qui mériteraient d'être citées, mis à part quelques stèles commémoratives en marbre ou en faïence, qui retracent les évènements de la Révolution, entourés d'espaces guère aménagés pour l'accueil des visiteurs et des promeneurs.
En fait, l'aspect artistique du site architectural urbain de la ville de Sétif, légué par plusieurs civilisations, ne semble guère profiter des égards de la municipalité. La projection du regard des jeunes générations dans le passé historique propre à leur ville gagnerait à être plus bénéfique, voire plein d'enseignements ou du moins le reflet de l'image de Sétif en tant que cité urbaine.
A titre indicatif, la statue d'Acis qui était implantée au milieu du jardin d'Orléans (dénommé après l'Indépendance Emir-Abdelkader), transférée au parc d'attraction puis détruite par une main occulte, représente une pièce non négligeable de l'organisation artistique du tissu urbain de Sétif au lieu nommé à l'époque coloniale « Promenade d'Orléans ». Le site riche en arbustes, bordé d'écriteaux relevant de l'époque romaine, sert d'ornement des allées et en même temps d'enseignement archéologique. Ses pierres archéologiques parlent aux générations actuelles des civilisations antérieures de leur cité. De même que la multiplication de la végétation offre aux visiteurs un cadre enchanteur et d'évasion. En dehors de la saison estivale le site est dépourvu d'animation, malgré les efforts d'entretien de la municipalité dans le domaine du jardinage et du gardiennage. A deux pas, un autre site qui relève de la conception coloniale de la gestion urbaine dans le domaine de la décoration artistique de la ville, est le square Rafaoui-Saâd (ex-jardin Bara), qui met en valeur les qualités des vestiges romains et participe ainsi à leur préservation. Ce sont les Bains romains demeurés intacts, et pourvus de sources d'eau pure et limpide qui sert à alimenter actuellement la fontaine monumentale de Aïn-Fouara.
Cependant, en l'absence de lancement de projets artistiques d'envergure, propres à la décoration urbaine, la mission culturelle de la ville de Sétif, appelée à contribuer à l'ameublement de la ville, reste désormais tributaire de la politique des programmes de logements et des chantiers uniformes d'occupation de l'espace.
Ce sont là des circonstances qui ne permettent nullement de mesurer le degré de civisme de la population, éloignée des réflexes du bien-être, mais aussi guère imprégnée par la tradition des œuvres du paysagiste et du jardinier. Car le citoyen, confronté à l'engouement des chantiers de la construction de l' « urgence » des projets de logements, gagnerait à profiter des espaces de proximité d'oxygénation, de divertissement et de repos. Un manque à gagner de la gestion locale dans l'occupation du sol qui n'apparaît plus nettement qu'en période estivale avec le rush des visiteurs. Car en fait, Sétif compte parmi les villes de l'intérieur les plus visitées.
Deux espaces demeurés imperméables aux perturbations architecturales urbaines depuis l'époque coloniale. Ils furent érigés au début du XXème siècle. Autant dire d'ailleurs, que la ville n'a pas bénéficié de structures d'art et d'agrément qui mériteraient d'être citées, mis à part quelques stèles commémoratives en marbre ou en faïence, qui retracent les évènements de la Révolution, entourés d'espaces guère aménagés pour l'accueil des visiteurs et des promeneurs.
En fait, l'aspect artistique du site architectural urbain de la ville de Sétif, légué par plusieurs civilisations, ne semble guère profiter des égards de la municipalité. La projection du regard des jeunes générations dans le passé historique propre à leur ville gagnerait à être plus bénéfique, voire plein d'enseignements ou du moins le reflet de l'image de Sétif en tant que cité urbaine.
A titre indicatif, la statue d'Acis qui était implantée au milieu du jardin d'Orléans (dénommé après l'Indépendance Emir-Abdelkader), transférée au parc d'attraction puis détruite par une main occulte, représente une pièce non négligeable de l'organisation artistique du tissu urbain de Sétif au lieu nommé à l'époque coloniale « Promenade d'Orléans ». Le site riche en arbustes, bordé d'écriteaux relevant de l'époque romaine, sert d'ornement des allées et en même temps d'enseignement archéologique. Ses pierres archéologiques parlent aux générations actuelles des civilisations antérieures de leur cité. De même que la multiplication de la végétation offre aux visiteurs un cadre enchanteur et d'évasion. En dehors de la saison estivale le site est dépourvu d'animation, malgré les efforts d'entretien de la municipalité dans le domaine du jardinage et du gardiennage. A deux pas, un autre site qui relève de la conception coloniale de la gestion urbaine dans le domaine de la décoration artistique de la ville, est le square Rafaoui-Saâd (ex-jardin Bara), qui met en valeur les qualités des vestiges romains et participe ainsi à leur préservation. Ce sont les Bains romains demeurés intacts, et pourvus de sources d'eau pure et limpide qui sert à alimenter actuellement la fontaine monumentale de Aïn-Fouara.
Cependant, en l'absence de lancement de projets artistiques d'envergure, propres à la décoration urbaine, la mission culturelle de la ville de Sétif, appelée à contribuer à l'ameublement de la ville, reste désormais tributaire de la politique des programmes de logements et des chantiers uniformes d'occupation de l'espace.
Ce sont là des circonstances qui ne permettent nullement de mesurer le degré de civisme de la population, éloignée des réflexes du bien-être, mais aussi guère imprégnée par la tradition des œuvres du paysagiste et du jardinier. Car le citoyen, confronté à l'engouement des chantiers de la construction de l' « urgence » des projets de logements, gagnerait à profiter des espaces de proximité d'oxygénation, de divertissement et de repos. Un manque à gagner de la gestion locale dans l'occupation du sol qui n'apparaît plus nettement qu'en période estivale avec le rush des visiteurs. Car en fait, Sétif compte parmi les villes de l'intérieur les plus visitées.


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