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Une oasis blottie au pied de la falaise
Gorges d' El-Kantara
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 08 - 2010

El-Kantara est un site national classé, qui a plusieurs atouts touristiques les gorges, la vaste palmeraie, les randonnées, le village rouge, etc. De nombreux écrivains et poètes ont été impressionnés par la beauté du paysage et les merveilles d'El-Kantara
El-Kantara est un site national classé, qui a plusieurs atouts touristiques les gorges, la vaste palmeraie, les randonnées, le village rouge, etc. De nombreux écrivains et poètes ont été impressionnés par la beauté du paysage et les merveilles d'El-Kantara
El Kantara est une oasis située dans la wilaya de Biskra, dans le sud-ouest des Aurès, à mi-chemin entre Biskra et Batna. El-Kantara ou Calceus Herculis était un centre urbain du temps des Romains " ouvert par le talon d'Hercule " d'après la légende de ces derniers. El-Kantara est un site national classé, qui a plusieurs atouts touristiques : les gorges, la vaste palmeraie, les randonnées, le village rouge, etc. De nombreux écrivains ou poètes ont été impressionnés par la beauté du paysage et les merveilles d'El-Kantara. Ils ont écrit et laissé leurs impressions. Cest une petite localité bien tranquille. Elle est pleine de contrastes. Il neige à une vingtaine de km plus au nord (en hiver), et de majestueuses dunes de sable vous accueillent à une soixantaine de km un peu plus au sud où la température en été peut frôler parfois les 50°C. Le froid et la chaleur font bon ménage. Le meilleur des contrastes est lorsqu'un palmier se couvre de neige comme un sapin ! Eh oui, cela arrive parfois.Eugène Fromentin écrivait sur El-Kantara : « El-Kantara-le pont-garde le défilé et pour ainsi dire l'unique porte par où l'on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage est une déchirure étroite, qu'on dirait faite de main d'homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents pieds d'élévation. Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez, par une pente rapide, sur un charmant village arrosé par un profond cours d' eau et perdu dans une forêt de vingt-cinq mille palmiers. Vous êtes dans le Sahara. Au-delà s'élève une double rangée de collines dorées, derniers mouvements du sol, qui, douze lieues plus loin, vont expirer dans la plaine immense et plate du petit désert d'Angad, premier essai du grand désert. Grâce à cette situation particulière, El Kantara, qui est, sur cette ligne, le premier des villages sahariens, se trouve avoir ce rare privilége d' être un peu protégé par sa forêt contre les vents du désert, et de l' être tout à fait contre ceux du nord par le haut rempart de rochers auquel il est adossé.Aussi, est-ce une croyance établie chez les arabes que la montagne arrête à son sommet tous les nuages du Tell, que la pluie vient y mourir et que l'hiver ne dépasse pas ce pont merveilleux, qui sépare ainsi deux saisons, l'hiver et l'été ; deux pays, le Tell et le Sahara ; et ils en donnent pour preuve que, d'un côté la montagne est noire et couleur de pluie, et de l'autre, rose et couleur de beau temps." Le défilé d'El Kantara, étroite déchirure dans le Djébel Metlili, découvre à celui qui vient du nord toutes les beautés de la première oasis, blottie au pied d'une imposante falaise. Cette gorge sépare deux régions aux aspects contraires. El Kantara s'ouvre sur le désert. Les Romains ont occupé le site, faisant de cette brèche naturelle un point stratégique de surveillance. Ils aimaient à croire que cette trouée était due à un coup de talon d'Hercule.« Cette subite apparition de l'Orient par la porte d'or d'El-Kantara m'a laissé un souvenir qui tient du merveilleux », avait dit Eugène Fromentin en 1853. Quant à André Gide, il ecrit en 1897 : « A El Kantara, où je m'attarderais deux jours, le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d'abeilles ; les eaux abreuvaient les champs d'orge ; et rien ne se pouvait imaginer de plus clair que ces floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir n'a rien que de souriant et de pur ».
El Kantara est une oasis située dans la wilaya de Biskra, dans le sud-ouest des Aurès, à mi-chemin entre Biskra et Batna. El-Kantara ou Calceus Herculis était un centre urbain du temps des Romains " ouvert par le talon d'Hercule " d'après la légende de ces derniers. El-Kantara est un site national classé, qui a plusieurs atouts touristiques : les gorges, la vaste palmeraie, les randonnées, le village rouge, etc. De nombreux écrivains ou poètes ont été impressionnés par la beauté du paysage et les merveilles d'El-Kantara. Ils ont écrit et laissé leurs impressions. Cest une petite localité bien tranquille. Elle est pleine de contrastes. Il neige à une vingtaine de km plus au nord (en hiver), et de majestueuses dunes de sable vous accueillent à une soixantaine de km un peu plus au sud où la température en été peut frôler parfois les 50°C. Le froid et la chaleur font bon ménage. Le meilleur des contrastes est lorsqu'un palmier se couvre de neige comme un sapin ! Eh oui, cela arrive parfois.Eugène Fromentin écrivait sur El-Kantara : « El-Kantara-le pont-garde le défilé et pour ainsi dire l'unique porte par où l'on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage est une déchirure étroite, qu'on dirait faite de main d'homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents pieds d'élévation. Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez, par une pente rapide, sur un charmant village arrosé par un profond cours d' eau et perdu dans une forêt de vingt-cinq mille palmiers. Vous êtes dans le Sahara. Au-delà s'élève une double rangée de collines dorées, derniers mouvements du sol, qui, douze lieues plus loin, vont expirer dans la plaine immense et plate du petit désert d'Angad, premier essai du grand désert. Grâce à cette situation particulière, El Kantara, qui est, sur cette ligne, le premier des villages sahariens, se trouve avoir ce rare privilége d' être un peu protégé par sa forêt contre les vents du désert, et de l' être tout à fait contre ceux du nord par le haut rempart de rochers auquel il est adossé.Aussi, est-ce une croyance établie chez les arabes que la montagne arrête à son sommet tous les nuages du Tell, que la pluie vient y mourir et que l'hiver ne dépasse pas ce pont merveilleux, qui sépare ainsi deux saisons, l'hiver et l'été ; deux pays, le Tell et le Sahara ; et ils en donnent pour preuve que, d'un côté la montagne est noire et couleur de pluie, et de l'autre, rose et couleur de beau temps." Le défilé d'El Kantara, étroite déchirure dans le Djébel Metlili, découvre à celui qui vient du nord toutes les beautés de la première oasis, blottie au pied d'une imposante falaise. Cette gorge sépare deux régions aux aspects contraires. El Kantara s'ouvre sur le désert. Les Romains ont occupé le site, faisant de cette brèche naturelle un point stratégique de surveillance. Ils aimaient à croire que cette trouée était due à un coup de talon d'Hercule.« Cette subite apparition de l'Orient par la porte d'or d'El-Kantara m'a laissé un souvenir qui tient du merveilleux », avait dit Eugène Fromentin en 1853. Quant à André Gide, il ecrit en 1897 : « A El Kantara, où je m'attarderais deux jours, le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d'abeilles ; les eaux abreuvaient les champs d'orge ; et rien ne se pouvait imaginer de plus clair que ces floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir n'a rien que de souriant et de pur ».


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