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Disponibilité de la galette et du pain brioché
Tradition et comportements
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 08 - 2010

Il est inconcevable de passer le mois sacré du Ramadhan sans la croustillante galette que chacun adore pour accompagner l'incontournable chorba frik et les tadjines préparés avec soin par la maîtresse de maison. Durant notre enfance, nos mères et aïeules confectionnaient avec amour des galettes chaudes et savoureuses qui agrémentaient les maigres plats servis à cette époque. Durant le mois sacré du Ramadhan, la galette était privilégiée car il n'était pas question d'acheter du pain auprès des boulangeries.
 Cette tradition n'a pas disparu de nos mœurs puisque des familles continuent à consommer régulièrement la galette, alors que d'autres ne la confectionnent que pendant le mois de carème. Les chefs de famille s'empressent d'acquérir des sacs de semoule de 10 ou 25 kilogrammes auprès des revendeurs et la maîtresse de maison acquiert un nouveau tadjine en argile dans les magasins spécialisés ou chez les vendeurs à la sauvette.                    
Cependant, de nombreuses mères de famille, et particulièrement celles de la nouvelle génération, estiment que c'est une corvée et elles préfèrent recourir à l'achat de pain brioché et de galettes C'est la rançon du progrès ! Saisissant l'opportunité de ce créneau porteur, des femmes démunies préfèrent gagner honnêtement leur vie en préparant des dizaines de galettes qu'elles revendent à des épiciers qui ont fidélisé leur clientèle. Désormais, chaque après-midi, il est possible d'acheter cette galette confectionnée sous diverses formules à raison de cinquante ou soixante dinars l'unité. D'autres  préfèrent le pain amélioré, le pain brioché ou le pain maison, "khobz dar" qui sont disponibles auprès des marchands informels et dans les magasins d'alimentation générale.                        Dans un passé récent, chacun estimait qu'il était tabou d'acheter la galette et que la véritable maîtresse de maison devait se plier à cette tâche ménagère qui l'honorait. Certaines continuent à honorer cette tradition et l'acquisition de pétrins domestiques a atténué quelque peu la pénibilité de cette corvée. A prèsent, personne n'éprouve de gêne à se ravitailler auprès des boulangeries et des boutiques spéciaisées et ne craint plus le qu'en-dira-t-on !  Les mentalités ont évolué et les nouveaux couples se mettent au diapason.
Il est inconcevable de passer le mois sacré du Ramadhan sans la croustillante galette que chacun adore pour accompagner l'incontournable chorba frik et les tadjines préparés avec soin par la maîtresse de maison. Durant notre enfance, nos mères et aïeules confectionnaient avec amour des galettes chaudes et savoureuses qui agrémentaient les maigres plats servis à cette époque. Durant le mois sacré du Ramadhan, la galette était privilégiée car il n'était pas question d'acheter du pain auprès des boulangeries.
 Cette tradition n'a pas disparu de nos mœurs puisque des familles continuent à consommer régulièrement la galette, alors que d'autres ne la confectionnent que pendant le mois de carème. Les chefs de famille s'empressent d'acquérir des sacs de semoule de 10 ou 25 kilogrammes auprès des revendeurs et la maîtresse de maison acquiert un nouveau tadjine en argile dans les magasins spécialisés ou chez les vendeurs à la sauvette.                    
Cependant, de nombreuses mères de famille, et particulièrement celles de la nouvelle génération, estiment que c'est une corvée et elles préfèrent recourir à l'achat de pain brioché et de galettes C'est la rançon du progrès ! Saisissant l'opportunité de ce créneau porteur, des femmes démunies préfèrent gagner honnêtement leur vie en préparant des dizaines de galettes qu'elles revendent à des épiciers qui ont fidélisé leur clientèle. Désormais, chaque après-midi, il est possible d'acheter cette galette confectionnée sous diverses formules à raison de cinquante ou soixante dinars l'unité. D'autres  préfèrent le pain amélioré, le pain brioché ou le pain maison, "khobz dar" qui sont disponibles auprès des marchands informels et dans les magasins d'alimentation générale.                        Dans un passé récent, chacun estimait qu'il était tabou d'acheter la galette et que la véritable maîtresse de maison devait se plier à cette tâche ménagère qui l'honorait. Certaines continuent à honorer cette tradition et l'acquisition de pétrins domestiques a atténué quelque peu la pénibilité de cette corvée. A prèsent, personne n'éprouve de gêne à se ravitailler auprès des boulangeries et des boutiques spéciaisées et ne craint plus le qu'en-dira-t-on !  Les mentalités ont évolué et les nouveaux couples se mettent au diapason.


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