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Entre efforts du gouvernement et incompréhension du patronat
LFC 2010, Transfert libre dans la limite de 2 millions Da/an
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 08 - 2010

«Rien n'a changé pour nous », la sentence vient de Abdelwaheb Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) qui exprime son avis sur le léger recul du gouvernement sur le crédoc (crédit documentaire), dans un déclaration au Midi Libre.
«Rien n'a changé pour nous », la sentence vient de Abdelwaheb Ziani, président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) qui exprime son avis sur le léger recul du gouvernement sur le crédoc (crédit documentaire), dans un déclaration au Midi Libre.
La très attendue loi de Finances complémentaire 2010, promulguée par ordonnance mercredi dernier, n'a pas répondu à certaines attentes du patronat algérien public et privé. Décriée et qualifiée par les opérateurs économiques nationaux comme « une catastrophe » pour l'entreprise algérienne, la disposition contenue dans la LFC 2009 instituant le Crédoc (crédit documentaire), unique moyen de paiement pour les importations, continue de soulever l'ire du patronat algérien qui en a fait son cheval de bataille pour amener le gouvernement à revoir sa copie. Il était attendu et souhaité par les opérateurs économiques nationaux que le gouvernement soit imprégné de la réalité du terrain dans lequel évolue l'entreprise algérienne à la faveur de l'élaboration de la LFC 2010. Grosse déception des ces opérateurs à la lecture du texte de loi rendu public récemment.
Contacté hier par nos soins, Abdelwaheb Ziani, président de la Cipa estime que le relèvement de la limite du transfert libre pour l'importation des pièces de rechange ou des intrants de 150 mille DA/an à 2 millions DA /an « ne change rien » à la situation, car, a-t-il argué « la majorité des entreprises vont continuer à travailler en discontinu ». Selon lui, certaines pannes dans une unité de production reviennent facilement à plus de 20.000 euros (2 millions DA), d'où explique-t-il « l'impossibilité de procéder à la réparation en toute urgence telle que l'exige la situation ».
Le patron de la Cipa rappelle que « les syndicats des opérateurs économiques, l'Abef (Association des Banques et Etablissements Financiers, le partenaire social, le ministère des Finances et la chefferie du gouvernement ont tenu des réunions pour discuter des impacts du crédoc sur l'entreprise et imaginer des solutions pour lui permettre de lui faciliter le travail ».
Ces réunions ont duré de janvier à juillet 2010 et les opérateurs nationaux n'ont pas manqué d'alerter leurs interlocuteurs sur les conséquences négatives sur l'entreprise, la disposition instituant le crédoc en application depuis la promulgation de la LFC 2009.
Relevant que la LFC 2010 contient de nombreuses dispositions en faveur de l'entreprise algérienne, Abdelwaheb Ziani regrette la contrainte du crédoc qui fait perdre toute la rentabilité et la performance des unités de production en cas de panne d'un équipement ou d'une rupture de stock des intrants. « La lettre de crédit prend beaucoup de temps », déplore-t-il, critiquant par la même occasion « le système obsolète des banques ». Le patron de la Cipa révèle que le patronat algérien a émis certaines proposition pour dépasser les contraintes du crédoc comme le relèvement à 4x2 millions de DA/an. « Nous n'avons pas été écoutés », a-t-il dit d'un air dépité, annonçant pour courant septembre à l'occasion de la rentrée sociale, « une réunion de concertation avec tous les partenaires assujettis à l'application du crédoc ». Il est sûr, affirme Abdelwaheb Ziani que « le patronat va continuer à batailler pour dire ce qui va et ce qui ne va pas » dans le système économique algérien.
S. B.
La très attendue loi de Finances complémentaire 2010, promulguée par ordonnance mercredi dernier, n'a pas répondu à certaines attentes du patronat algérien public et privé. Décriée et qualifiée par les opérateurs économiques nationaux comme « une catastrophe » pour l'entreprise algérienne, la disposition contenue dans la LFC 2009 instituant le Crédoc (crédit documentaire), unique moyen de paiement pour les importations, continue de soulever l'ire du patronat algérien qui en a fait son cheval de bataille pour amener le gouvernement à revoir sa copie. Il était attendu et souhaité par les opérateurs économiques nationaux que le gouvernement soit imprégné de la réalité du terrain dans lequel évolue l'entreprise algérienne à la faveur de l'élaboration de la LFC 2010. Grosse déception des ces opérateurs à la lecture du texte de loi rendu public récemment.
Contacté hier par nos soins, Abdelwaheb Ziani, président de la Cipa estime que le relèvement de la limite du transfert libre pour l'importation des pièces de rechange ou des intrants de 150 mille DA/an à 2 millions DA /an « ne change rien » à la situation, car, a-t-il argué « la majorité des entreprises vont continuer à travailler en discontinu ». Selon lui, certaines pannes dans une unité de production reviennent facilement à plus de 20.000 euros (2 millions DA), d'où explique-t-il « l'impossibilité de procéder à la réparation en toute urgence telle que l'exige la situation ».
Le patron de la Cipa rappelle que « les syndicats des opérateurs économiques, l'Abef (Association des Banques et Etablissements Financiers, le partenaire social, le ministère des Finances et la chefferie du gouvernement ont tenu des réunions pour discuter des impacts du crédoc sur l'entreprise et imaginer des solutions pour lui permettre de lui faciliter le travail ».
Ces réunions ont duré de janvier à juillet 2010 et les opérateurs nationaux n'ont pas manqué d'alerter leurs interlocuteurs sur les conséquences négatives sur l'entreprise, la disposition instituant le crédoc en application depuis la promulgation de la LFC 2009.
Relevant que la LFC 2010 contient de nombreuses dispositions en faveur de l'entreprise algérienne, Abdelwaheb Ziani regrette la contrainte du crédoc qui fait perdre toute la rentabilité et la performance des unités de production en cas de panne d'un équipement ou d'une rupture de stock des intrants. « La lettre de crédit prend beaucoup de temps », déplore-t-il, critiquant par la même occasion « le système obsolète des banques ». Le patron de la Cipa révèle que le patronat algérien a émis certaines proposition pour dépasser les contraintes du crédoc comme le relèvement à 4x2 millions de DA/an. « Nous n'avons pas été écoutés », a-t-il dit d'un air dépité, annonçant pour courant septembre à l'occasion de la rentrée sociale, « une réunion de concertation avec tous les partenaires assujettis à l'application du crédoc ». Il est sûr, affirme Abdelwaheb Ziani que « le patronat va continuer à batailler pour dire ce qui va et ce qui ne va pas » dans le système économique algérien.
S. B.


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