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Une véritable passion populaire
5e édition du festival national du chaabi au TNA
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 08 - 2010

La grande salle du Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi ne désemplit pas depuis le coup d'envoi du festival national de la chanson chaâbie.
La grande salle du Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi ne désemplit pas depuis le coup d'envoi du festival national de la chanson chaâbie.
Avec ce festival qui ne cesse de prendre de plus en plus d'ampleur et qui se déroule depuis le 25 aoû jusqu'au 31 de ce mois, tous les jours au TNA à partir de 22h heures, les jeunes Algériens se dirigent instinctivement vers ce lieu mythique pour écouter avec beaucoup de professionnalisme les 32 candidats en lice, venu de dix -huit wilayas pour participer activement à cette nouvelle édition. Avec autant de candidats, les différents genres de cette musique populaire y seront représentés certainement en découvrant les interprétations de ces jeunes influencés par les plus grands maiîtres du chaâbi. D'ailleurs le dicton populaire le souligne clairement «cheikh bla cheikh marahou cheikh» (un maitre sans maitre, n'est point un maitre). Que de la nouveauté, c'est ce que compte nous faire découvrir les organisateurs au sein du commissariat du festival a sa tête son commissaire M. Bendaâmache qui dévoile que cette 5e édition est dédiée exclusivement à l'enseignement pédagogique avec l'instauration des masters-classe au niveau de l'espace Fadéla-Dziria de l'Institut supérieur national de la musique. C'est avec le premier atelier animé par des chercheurs en patrimoine, Mohamed Hamaidia à l'Institut  national supérieur de musique (INSM) autour de l'historique du système appelé «ibdjadi », et créé au 1er siècle de l'Hégire dans la péninsule arabique que les premiers élèves ont découvert que c'est justement ce système qui permettait à la musique chaabi d'être préservé puisque le «ibdjadi » permet de coder cette musique et de ne pas être déformée par les non initiés. Il a également instruit que ce système a révolutionné d'autres domaines dans tout le Maghreb. Ainsi, pour ce chercheur le «ibdjadi » a été adopté par les poètes, les spécialistes en «fiqh » et particulièrement par les mathématiciens. Une étonnante découverte qui nous montre que le chaâbi n'est pas seulement une vulgaire musique populaire mais une musique basée sur des normes et des règles. Puis vint le tour d'un autre spécialiste, le professeur de musique chaâbi et de  solfège au Conservatoire central d'Alger, M. Derouache Abdesslam qui, lui, annonce que malgré que les textes du chaâbi sont longs les interprètes doivent impérativement les mémoriser. Ils doivent ainsi, d'après l'interlocuteur commencer par de courtes, moyennes puis de longues qacidats. Durant cette communication, le conférencier a souligné que malgré qu'il soit répandu dans le monde du chaâbi, les jeunes chanteurs ne devraient pas imiter d'autres artistes mais de trouver leur propre touche, leur propre caché.
Avec ce festival qui ne cesse de prendre de plus en plus d'ampleur et qui se déroule depuis le 25 aoû jusqu'au 31 de ce mois, tous les jours au TNA à partir de 22h heures, les jeunes Algériens se dirigent instinctivement vers ce lieu mythique pour écouter avec beaucoup de professionnalisme les 32 candidats en lice, venu de dix -huit wilayas pour participer activement à cette nouvelle édition. Avec autant de candidats, les différents genres de cette musique populaire y seront représentés certainement en découvrant les interprétations de ces jeunes influencés par les plus grands maiîtres du chaâbi. D'ailleurs le dicton populaire le souligne clairement «cheikh bla cheikh marahou cheikh» (un maitre sans maitre, n'est point un maitre). Que de la nouveauté, c'est ce que compte nous faire découvrir les organisateurs au sein du commissariat du festival a sa tête son commissaire M. Bendaâmache qui dévoile que cette 5e édition est dédiée exclusivement à l'enseignement pédagogique avec l'instauration des masters-classe au niveau de l'espace Fadéla-Dziria de l'Institut supérieur national de la musique. C'est avec le premier atelier animé par des chercheurs en patrimoine, Mohamed Hamaidia à l'Institut  national supérieur de musique (INSM) autour de l'historique du système appelé «ibdjadi », et créé au 1er siècle de l'Hégire dans la péninsule arabique que les premiers élèves ont découvert que c'est justement ce système qui permettait à la musique chaabi d'être préservé puisque le «ibdjadi » permet de coder cette musique et de ne pas être déformée par les non initiés. Il a également instruit que ce système a révolutionné d'autres domaines dans tout le Maghreb. Ainsi, pour ce chercheur le «ibdjadi » a été adopté par les poètes, les spécialistes en «fiqh » et particulièrement par les mathématiciens. Une étonnante découverte qui nous montre que le chaâbi n'est pas seulement une vulgaire musique populaire mais une musique basée sur des normes et des règles. Puis vint le tour d'un autre spécialiste, le professeur de musique chaâbi et de  solfège au Conservatoire central d'Alger, M. Derouache Abdesslam qui, lui, annonce que malgré que les textes du chaâbi sont longs les interprètes doivent impérativement les mémoriser. Ils doivent ainsi, d'après l'interlocuteur commencer par de courtes, moyennes puis de longues qacidats. Durant cette communication, le conférencier a souligné que malgré qu'il soit répandu dans le monde du chaâbi, les jeunes chanteurs ne devraient pas imiter d'autres artistes mais de trouver leur propre touche, leur propre caché.


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