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Le cahier plus cher
Béjaia, fournitures scolaires
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2010

Cette année le cahier est encore plus cher que l'an dernier, une augmentation dont la marge est de 30 à 50 dinars, selon le type de cahier. Ainsi, la liste remise par les établissements scolaires aux élèves est assez longue et les parents n'ont pas le choix que d'acheter ce qui est demandé.
Cette année le cahier est encore plus cher que l'an dernier, une augmentation dont la marge est de 30 à 50 dinars, selon le type de cahier. Ainsi, la liste remise par les établissements scolaires aux élèves est assez longue et les parents n'ont pas le choix que d'acheter ce qui est demandé.
Les ménages béjaouis n'ent finissent pas de débourser pour faire face aux multiples exigences de leurs enfants. Après la fête de l'Aïd, les dépenses s'annoncent plus rudes avec l'achat des fournitures scolaires pour la rentrée des écoles. Cette année le cahier est encore plus cher que l'an dernier, une augmentation dont la marge est de 30 à 50 dinars, selon le type de cahier. Ainsi, la liste remise par les établissements scolaires aux élèves est assez longue et les parents n'ont pas le choix que d'acheter ce qui est demandé. Certains libraires que nous avons visités avouent que les prix sont fixés selon la qualité du produits, seul le cahier a certes augmenté. Saïd libraire nous dira « cette année le cartable est au même prix que l'an dernier, bien sûr si vous voulez la qualité il faut débourser environ deux mille dinars, mais il y a des cartables qui coûtent entre 600 et 1200 DA. Le papier a augmenté donc il s'est répercuté sur le prix des cahiers. Le cahier est plus cher que l'année passée. Les autres fournitures, c'est la qualité/prix selon les besoins de chacun ». Un père de trois enfants rencontré sur les lieux déclare qu'il vient d'acheter les fournitures à neuf milles dinars pour ses trois enfants : «Vous voyez j'ai trois enfants, ils ont pris trois cartables et des fournitures de qualité courante et j'ai déboursé presque 9000 dinars, c'est incroyable ». Certes, toutes les librairies sont bien achalandées, la disponibilité des produits existe, la gamme est variée mais les prix sont excessifs, jugent les parents d'élèves. Pour les élèves nécessiteux, les huit mille cartables de la solidarité nationale seront distribués au courant de la semaine, mais ces élèves déclarent qu'il y'a dans ces cartables que trois cahiers, deux stylos et trois couvertures et une boîte de crayons de couleurs. Ce n'est même pas suffisant pour un élève inscrit en première année primaire. Ce qui fait dire, nécessiteux ou pas, les écoles ont remis des listes des articles scolaires aux élèves qu'ils doivent acheter pour cette semaine pour démarrer les cours. Certains libraires affirment que beaucoup de parents d'élèves viennent les solliciter pour un crédit d'achat de fournitures scolaires, pour une durée d'un mois, le temps de percevoir leur prochain salaire. Comme c'est le cas de Abderrahmane libraire : « Les gens viennent et nous demande de leur accorder un crédit, car ils ne peuvent pas payer la totalité des achats, surtout s'ils ont trois ou plus d'enfants scolarisés. Si je connais la personne, j'accepte mais il faut qu'il me verse la moitié et l'autre partie pour le mois prochain. Nous aussi, on doit vendre notre marchandise ». Certes, l'inflation du pouvoir d'achat a touché tous les secteurs et le citoyen continue d'endurer chaque jour les sacrifices de la vie.
Les ménages béjaouis n'ent finissent pas de débourser pour faire face aux multiples exigences de leurs enfants. Après la fête de l'Aïd, les dépenses s'annoncent plus rudes avec l'achat des fournitures scolaires pour la rentrée des écoles. Cette année le cahier est encore plus cher que l'an dernier, une augmentation dont la marge est de 30 à 50 dinars, selon le type de cahier. Ainsi, la liste remise par les établissements scolaires aux élèves est assez longue et les parents n'ont pas le choix que d'acheter ce qui est demandé. Certains libraires que nous avons visités avouent que les prix sont fixés selon la qualité du produits, seul le cahier a certes augmenté. Saïd libraire nous dira « cette année le cartable est au même prix que l'an dernier, bien sûr si vous voulez la qualité il faut débourser environ deux mille dinars, mais il y a des cartables qui coûtent entre 600 et 1200 DA. Le papier a augmenté donc il s'est répercuté sur le prix des cahiers. Le cahier est plus cher que l'année passée. Les autres fournitures, c'est la qualité/prix selon les besoins de chacun ». Un père de trois enfants rencontré sur les lieux déclare qu'il vient d'acheter les fournitures à neuf milles dinars pour ses trois enfants : «Vous voyez j'ai trois enfants, ils ont pris trois cartables et des fournitures de qualité courante et j'ai déboursé presque 9000 dinars, c'est incroyable ». Certes, toutes les librairies sont bien achalandées, la disponibilité des produits existe, la gamme est variée mais les prix sont excessifs, jugent les parents d'élèves. Pour les élèves nécessiteux, les huit mille cartables de la solidarité nationale seront distribués au courant de la semaine, mais ces élèves déclarent qu'il y'a dans ces cartables que trois cahiers, deux stylos et trois couvertures et une boîte de crayons de couleurs. Ce n'est même pas suffisant pour un élève inscrit en première année primaire. Ce qui fait dire, nécessiteux ou pas, les écoles ont remis des listes des articles scolaires aux élèves qu'ils doivent acheter pour cette semaine pour démarrer les cours. Certains libraires affirment que beaucoup de parents d'élèves viennent les solliciter pour un crédit d'achat de fournitures scolaires, pour une durée d'un mois, le temps de percevoir leur prochain salaire. Comme c'est le cas de Abderrahmane libraire : « Les gens viennent et nous demande de leur accorder un crédit, car ils ne peuvent pas payer la totalité des achats, surtout s'ils ont trois ou plus d'enfants scolarisés. Si je connais la personne, j'accepte mais il faut qu'il me verse la moitié et l'autre partie pour le mois prochain. Nous aussi, on doit vendre notre marchandise ». Certes, l'inflation du pouvoir d'achat a touché tous les secteurs et le citoyen continue d'endurer chaque jour les sacrifices de la vie.


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