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Une maladie qui hante les jeunes filles
L'anorexie mentale
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 10 - 2010

L'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2% des femmes. Cette maladie concerne essentiellement les jeunes filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l'âge de 9 ou 10 ans. Les garçons sont moins touchés (9 anorexiques sur 10 sont des filles).
L'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui touche 1 à 2% des femmes. Cette maladie concerne essentiellement les jeunes filles de 12 à 20 ans, mais peut apparaître dès l'âge de 9 ou 10 ans. Les garçons sont moins touchés (9 anorexiques sur 10 sont des filles).
L'anorexie se traduit par une obsession de la perte de poids entraînant de fortes restrictions alimentaires. Souvent, ces restrictions s'accompagnent d'activités physiques ou intellectuelles intenses, toujours par peur de grossir. Le désir de mincir peut entraîner d'autres comportements : crises de boulimie, usage de laxatifs et de diurétiques, vomissements… D'autres troubles, d'ordre psychologique, peuvent survenir : anxiété, dépression, repli sur soi, dépendances aux drogues ou à l'alcool et même des tendances suicidaires. Attention cependant, car beaucoup d'adolescentes peuvent avoir des comportements alimentaires aberrants qui disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. L'anorexie est à craindre lorsque le trouble devient chronique et porte sur un grand nombre de repas. Sur le plan physique, cette maladie se traduit par une perte de poids extrême atteignant jusqu'à 50% du poids normal. La privation alimentaire va évidemment avoir des conséquences sur l'organisme : insomnies, chutes des cheveux, fatigue permanente, sensation de froid, pertes de mémoire, disparition des règles… Plus les privations sont intenses, plus les conséquences sont importantes : décalcification, ostéoporose, malaises, chutes de tension… Ces dérèglements peuvent, à terme, menacer la vie de la personne.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont encore mal identifiées, elles semblent complexes et sont controversées. Certains avancent des facteurs d'ordre métabolique ou génétique. D'autres pensent que les causes psychologiques et relationnelles sont déterminantes. Le point de départ peut être un simple régime amaigrissant, une remarque désobligeante, un deuil ou un problème scolaire. Le manque de repères, des relations familiales difficiles, la crise d'adolescence, les changements physiques dus à la puberté sont souvent cités comme favorisant l'apparition de l'anorexie. L'adolescente chercherait, par des privations alimentaires, à atteindre son autonomie : elle tenterait ainsi de transférer sa dépendance vis-à-vis de ses proches (parents, amis…) vers la nourriture. L'abstinence serait alors une marque d'autonomie. L'anorexie, par sa nature autodestructrice, permettrait à l'adolescente de prouver le contrôle qu'elle a de son corps. Cette pathologie peut, de plus, masquer un manque de confiance en soi ou une tendance à la dévalorisation. Les adolescentes anorexiques ont souvent un profil typique : élèves sans problèmes, elles recherchent les efforts soutenus tant intellectuels que physiques. Elles sont hyperactives et se dépensent sans compter… pour éviter de grossir. Elles poursuivent leurs activités normalement, mais évitent les relations et les conflits, surtout au sein de la famille.
Quels sont les traitements ?
Une aide extérieure est généralement nécessaire. La principale difficulté est alors le refus du traitement. En effet, ces adolescentes ne se considèrent pas comme malades et rejettent les consultations spécialisées ou le suivi en institution. Ce refus pose un réel problème, car l'anorexie doit être traitée le plus tôt possible. Plus le trouble s'installe, plus les comportements alimentaires néfastes se renforcent et plus l'adolescente aura du mal à s'en sortir. Le traitement consiste généralement en une psychothérapie qui va permettre d'engager le dialogue avec l'adolescente. Un médecin généraliste assure alors, en parallèle, le suivi du poids et de l'état de santé. Dans les cas graves, une hospitalisation est souvent nécessaire. Cette coupure avec le milieu familial est parfois bénéfique : elle permet à la jeune fille de nouer d'autres relations et d'avoir la sensation d'exister par elle-même. Les parents peuvent également être pris en charge dans une psychothérapie, afin de comprendre les problèmes de leur fille et éventuellement de reconstituer ou de stabiliser le couple. Malheureusement, les différents traitements contre l'anorexie ont une efficacité limitée : dans un tiers des cas, les adolescentes retrouvent une vie normale. Pour un autre tiers, la guérison reste incomplète, avec la persistance d'un poids faible, des troubles psychologiques et des risques de rechute. Pour le dernier tiers, le problème d'anorexie persiste et nécessite des soins continuels. Enfin il faut savoir qu'environ 10% des anorexiques meurent des suites de leur maladie, soit par dénutrition, soit par suicide.
L'obsession de la minceur
L'anorexie mentale semble se résumer à une histoire de poids. Pourtant, c'est une véritable maladie qui traduit un désordre psychologique profond. Elle est d'autant mieux traitée qu'elle est dépistée précocement. De nombreuses adolescentes se sentent concernées par les problèmes de poids. Pour certaines, cela devient même une véritable obsession qui les fait basculer vers l'extrême : l'anorexie.
Maigrir à tout prix
Les anorexiques cherchent à restreindre leur alimentation en vue de perdre du poids, alors qu'elles sont déjà minces, voire maigres. Les quantités consommées sont anormalement basses, beaucoup d'aliments, en particulier les graisses et les produits sucrés, sont évincés. Ces restrictions peuvent être associées à de la potomanie, c'est-à-dire une consommation d'eau excessive, et à la prise de laxatifs en vue du contrôle du poids. Certaines anorexiques souffrent aussi de crises de boulimie, pendant lesquelles, hors contrôle, elles avalent en très peu de temps et sans plaisir, d'énormes quantités de nourriture. Ensuite, elles vont, dans la plupart des cas, volontairement vomir.
Quelles sont les conséquences de l'anorexie mentale ?
Un amaigrissement excessif aboutit à une dénutrition, avec perte de masse musculaire. Cela peut retentir sur le fonctionnement cardiaque (le cœur est un muscle), avec des troubles du rythme et une hypotension artérielle. Les personnes anorexiques sont en hypothermie, toujours très frileuses. Sur le plan digestif, l'évacuation des aliments de l'estomac et le transit intestinal se ralentissent, ce qui renforce le manque d'appétit. Les défenses immunitaires s'amoindrissent, avec un risque accru d'infection.
L'anorexie se traduit par une obsession de la perte de poids entraînant de fortes restrictions alimentaires. Souvent, ces restrictions s'accompagnent d'activités physiques ou intellectuelles intenses, toujours par peur de grossir. Le désir de mincir peut entraîner d'autres comportements : crises de boulimie, usage de laxatifs et de diurétiques, vomissements… D'autres troubles, d'ordre psychologique, peuvent survenir : anxiété, dépression, repli sur soi, dépendances aux drogues ou à l'alcool et même des tendances suicidaires. Attention cependant, car beaucoup d'adolescentes peuvent avoir des comportements alimentaires aberrants qui disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. L'anorexie est à craindre lorsque le trouble devient chronique et porte sur un grand nombre de repas. Sur le plan physique, cette maladie se traduit par une perte de poids extrême atteignant jusqu'à 50% du poids normal. La privation alimentaire va évidemment avoir des conséquences sur l'organisme : insomnies, chutes des cheveux, fatigue permanente, sensation de froid, pertes de mémoire, disparition des règles… Plus les privations sont intenses, plus les conséquences sont importantes : décalcification, ostéoporose, malaises, chutes de tension… Ces dérèglements peuvent, à terme, menacer la vie de la personne.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont encore mal identifiées, elles semblent complexes et sont controversées. Certains avancent des facteurs d'ordre métabolique ou génétique. D'autres pensent que les causes psychologiques et relationnelles sont déterminantes. Le point de départ peut être un simple régime amaigrissant, une remarque désobligeante, un deuil ou un problème scolaire. Le manque de repères, des relations familiales difficiles, la crise d'adolescence, les changements physiques dus à la puberté sont souvent cités comme favorisant l'apparition de l'anorexie. L'adolescente chercherait, par des privations alimentaires, à atteindre son autonomie : elle tenterait ainsi de transférer sa dépendance vis-à-vis de ses proches (parents, amis…) vers la nourriture. L'abstinence serait alors une marque d'autonomie. L'anorexie, par sa nature autodestructrice, permettrait à l'adolescente de prouver le contrôle qu'elle a de son corps. Cette pathologie peut, de plus, masquer un manque de confiance en soi ou une tendance à la dévalorisation. Les adolescentes anorexiques ont souvent un profil typique : élèves sans problèmes, elles recherchent les efforts soutenus tant intellectuels que physiques. Elles sont hyperactives et se dépensent sans compter… pour éviter de grossir. Elles poursuivent leurs activités normalement, mais évitent les relations et les conflits, surtout au sein de la famille.
Quels sont les traitements ?
Une aide extérieure est généralement nécessaire. La principale difficulté est alors le refus du traitement. En effet, ces adolescentes ne se considèrent pas comme malades et rejettent les consultations spécialisées ou le suivi en institution. Ce refus pose un réel problème, car l'anorexie doit être traitée le plus tôt possible. Plus le trouble s'installe, plus les comportements alimentaires néfastes se renforcent et plus l'adolescente aura du mal à s'en sortir. Le traitement consiste généralement en une psychothérapie qui va permettre d'engager le dialogue avec l'adolescente. Un médecin généraliste assure alors, en parallèle, le suivi du poids et de l'état de santé. Dans les cas graves, une hospitalisation est souvent nécessaire. Cette coupure avec le milieu familial est parfois bénéfique : elle permet à la jeune fille de nouer d'autres relations et d'avoir la sensation d'exister par elle-même. Les parents peuvent également être pris en charge dans une psychothérapie, afin de comprendre les problèmes de leur fille et éventuellement de reconstituer ou de stabiliser le couple. Malheureusement, les différents traitements contre l'anorexie ont une efficacité limitée : dans un tiers des cas, les adolescentes retrouvent une vie normale. Pour un autre tiers, la guérison reste incomplète, avec la persistance d'un poids faible, des troubles psychologiques et des risques de rechute. Pour le dernier tiers, le problème d'anorexie persiste et nécessite des soins continuels. Enfin il faut savoir qu'environ 10% des anorexiques meurent des suites de leur maladie, soit par dénutrition, soit par suicide.
L'obsession de la minceur
L'anorexie mentale semble se résumer à une histoire de poids. Pourtant, c'est une véritable maladie qui traduit un désordre psychologique profond. Elle est d'autant mieux traitée qu'elle est dépistée précocement. De nombreuses adolescentes se sentent concernées par les problèmes de poids. Pour certaines, cela devient même une véritable obsession qui les fait basculer vers l'extrême : l'anorexie.
Maigrir à tout prix
Les anorexiques cherchent à restreindre leur alimentation en vue de perdre du poids, alors qu'elles sont déjà minces, voire maigres. Les quantités consommées sont anormalement basses, beaucoup d'aliments, en particulier les graisses et les produits sucrés, sont évincés. Ces restrictions peuvent être associées à de la potomanie, c'est-à-dire une consommation d'eau excessive, et à la prise de laxatifs en vue du contrôle du poids. Certaines anorexiques souffrent aussi de crises de boulimie, pendant lesquelles, hors contrôle, elles avalent en très peu de temps et sans plaisir, d'énormes quantités de nourriture. Ensuite, elles vont, dans la plupart des cas, volontairement vomir.
Quelles sont les conséquences de l'anorexie mentale ?
Un amaigrissement excessif aboutit à une dénutrition, avec perte de masse musculaire. Cela peut retentir sur le fonctionnement cardiaque (le cœur est un muscle), avec des troubles du rythme et une hypotension artérielle. Les personnes anorexiques sont en hypothermie, toujours très frileuses. Sur le plan digestif, l'évacuation des aliments de l'estomac et le transit intestinal se ralentissent, ce qui renforce le manque d'appétit. Les défenses immunitaires s'amoindrissent, avec un risque accru d'infection.


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