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Un moyen de préserver les ressources halieutiques
Tizi-Ouzou, aquaculture
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 10 - 2010

La préservation des ressources halieutiques contre une surexploitation des zones maritimes nationales passe, à moyen terme, par le développement de l'aquaculture et de la pêche continentale, a indiqué, lundi, le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tizi-Ouzou.
La préservation des ressources halieutiques contre une surexploitation des zones maritimes nationales passe, à moyen terme, par le développement de l'aquaculture et de la pêche continentale, a indiqué, lundi, le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tizi-Ouzou.
"Cette nécessité est induite par l'impératif du maintien de l'équilibre entre la satisfaction des besoins en poissons du marché national et l'exploitation des ressources halieutiques, de manière à ne pas hypothéquer l'avenir du secteur et d'éviter le massacre et l'extinction des espèces", a ajouté M. Djebaili lors d'un point de presse qu'il a donné en perspective des assises nationales du secteur prévues les 17 et 18 octobre courant à Alger. Explicitant cette recommandation émise par des organismes internationaux en rapport avec l'activité de pêche, il a estimé que "pour l'heure, les côtes nationales ne sont pas exposées à une surexploitation, puisqu'il n'est pris qu'une moyenne annuelle variant entre 160 et 170 mille tonnes de poissons (toutes espèces confondues), soit moins du tiers, autorisé réglementairement à la pêche, de la biomasse évaluée à 600 mille tonnes/an". De ce constat, il a déduit que "contrairement à certains pays, tels que la France, l'Espagne ou la Tunisie, qui ont surexploité leurs ressources halieutiques, au point d'empiéter sur les zones maritimes de pêche d'autres pays, l'Algérie n'a pas encore atteint la limite réglementaire et dispose d'une marge de manœuvre inexploitée variant entre 30 et 40 mille tonnes /an". Toutefois, a-t-il ajouté, "l'Algérien est encore loin d'être un grand consommateur de poisson, puisque demeurant largement en dessous du ratio de la FAO fixé à 6,5 kg/habitant/an". Pour se rapprocher de ce seuil, cet organisme international recommande aux pays maritimes de diversifier leurs ressources, en encourageant le développement de l'aquaculture et de la pêche continentale, est-il indiqué. Pour illustrer l'importance de ce créneau, le directeur de la pêche de la wilaya de Tizi-Ouzou a fait cas de la ferme aquacole du littoral d'Azeffoun, qui produit 1.200 tonnes de poissons/an, soit l'équivalent de la quantité jumelée prise au niveau des deux ports de pêche d'Azeffoun et de Tigzirt. La wilaya dispose également d'un grand potentiel pour le développement de la pêche continentale, représenté par six barrages, dont celui de Taksebt empoissonné depuis 2003 et près de 80 retenues collinaires. S'agissant des perspectives du développement du secteur, la même source a souligné l'importance dévolue au volet de la formation aussi bien des marins pêcheurs que des armateurs (patrons) afin, a-t-il argumenté, de "les mettre au diapason des nouvelles technologies usitées notamment en haute mer , telle que l'usage de radars et de sondeurs dans l'exploration des fonds marins, sachant que chez nous la pêche reste confinée dans la bande maritime comprise entre 0 et 6 miles nautiques". Pour sa part, le président des marins pêcheurs de Tizi-Ouzou a mis l'accent sur la nécessité de la prise en compte de l'aspect "aléatoire" de l'activité de pêche, en revendiquant "un statut adapté aux spécificités du métier, et à ses contraintes liées notamment aux intempéries et à l'interdiction de la pêche de mai à août pour permettre la reproduction des espèces".
"Cette nécessité est induite par l'impératif du maintien de l'équilibre entre la satisfaction des besoins en poissons du marché national et l'exploitation des ressources halieutiques, de manière à ne pas hypothéquer l'avenir du secteur et d'éviter le massacre et l'extinction des espèces", a ajouté M. Djebaili lors d'un point de presse qu'il a donné en perspective des assises nationales du secteur prévues les 17 et 18 octobre courant à Alger. Explicitant cette recommandation émise par des organismes internationaux en rapport avec l'activité de pêche, il a estimé que "pour l'heure, les côtes nationales ne sont pas exposées à une surexploitation, puisqu'il n'est pris qu'une moyenne annuelle variant entre 160 et 170 mille tonnes de poissons (toutes espèces confondues), soit moins du tiers, autorisé réglementairement à la pêche, de la biomasse évaluée à 600 mille tonnes/an". De ce constat, il a déduit que "contrairement à certains pays, tels que la France, l'Espagne ou la Tunisie, qui ont surexploité leurs ressources halieutiques, au point d'empiéter sur les zones maritimes de pêche d'autres pays, l'Algérie n'a pas encore atteint la limite réglementaire et dispose d'une marge de manœuvre inexploitée variant entre 30 et 40 mille tonnes /an". Toutefois, a-t-il ajouté, "l'Algérien est encore loin d'être un grand consommateur de poisson, puisque demeurant largement en dessous du ratio de la FAO fixé à 6,5 kg/habitant/an". Pour se rapprocher de ce seuil, cet organisme international recommande aux pays maritimes de diversifier leurs ressources, en encourageant le développement de l'aquaculture et de la pêche continentale, est-il indiqué. Pour illustrer l'importance de ce créneau, le directeur de la pêche de la wilaya de Tizi-Ouzou a fait cas de la ferme aquacole du littoral d'Azeffoun, qui produit 1.200 tonnes de poissons/an, soit l'équivalent de la quantité jumelée prise au niveau des deux ports de pêche d'Azeffoun et de Tigzirt. La wilaya dispose également d'un grand potentiel pour le développement de la pêche continentale, représenté par six barrages, dont celui de Taksebt empoissonné depuis 2003 et près de 80 retenues collinaires. S'agissant des perspectives du développement du secteur, la même source a souligné l'importance dévolue au volet de la formation aussi bien des marins pêcheurs que des armateurs (patrons) afin, a-t-il argumenté, de "les mettre au diapason des nouvelles technologies usitées notamment en haute mer , telle que l'usage de radars et de sondeurs dans l'exploration des fonds marins, sachant que chez nous la pêche reste confinée dans la bande maritime comprise entre 0 et 6 miles nautiques". Pour sa part, le président des marins pêcheurs de Tizi-Ouzou a mis l'accent sur la nécessité de la prise en compte de l'aspect "aléatoire" de l'activité de pêche, en revendiquant "un statut adapté aux spécificités du métier, et à ses contraintes liées notamment aux intempéries et à l'interdiction de la pêche de mai à août pour permettre la reproduction des espèces".


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