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Une pratique en voie de disparition
Guelma, fréquentation des bains maures
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 10 - 2010

Les hommes, jeunes et d'un âge mûr, ne rataient pas leur séance de bain hebdommadaire qui débutait en fin d'après-midi. Ils emmenaient avec eux leurs enfants de sexe masculin qui attendaient avec impatience ce jour J car ils avaient droit à la bouteille de limonade, au verre de thé ou de "khonjelène", un breuvage chaud et épicé.
Les hommes, jeunes et d'un âge mûr, ne rataient pas leur séance de bain hebdommadaire qui débutait en fin d'après-midi. Ils emmenaient avec eux leurs enfants de sexe masculin qui attendaient avec impatience ce jour J car ils avaient droit à la bouteille de limonade, au verre de thé ou de "khonjelène", un breuvage chaud et épicé.
Dans un passé récent, les hammams accueillaient la gent féminine qui venait chaque semaine, accompagnée des enfants en bas âge, pour la sempiternelle toilette corporelle. Drapée d'une serviette en toile, appelée communément "fita", elle accédait à l'étuve, un espace très chaud et suffocant, où la "tayaba" , la préposée au ravitaillement en eau bouillante et froide, s'empressait auprès des clientes assises à même le sol. Le bain était un rituel et la masseuse officiait d'une manière experte pour accomplir son travail puisque les femmes ressortaient propres comme un sou neuf, revigorées et exténuées et allaient se reposer dans une salle recouverte de matelas. Leurs enfants étaient pris en charge par les employées du hammam qui les astiquaient à l'aide d'un gant dur puis les savonnaient et les rinçaient. Le bain maure est un lieu convivial car il offre l'opportunité à la clientèle féminine de se retrouver régulièrement, de papoter, d'échanger des potins, des nouvelles locales et également d'exhiber ostentiblement sa toilette vestimentaire, ses bijoux. D'aucuns affirment que les marieuses fréquentent assidûment ces lieux et que des mariages ont été concrétisés par ces dernières qui dénichent la perle rare qui plaira à sa future belle-mère. Les hommes, jeunes et d'un âge mûr, ne rataient pas leur séance de bain hebdommadaire qui débutait en fin d'après-midi, puisque la gent féminine était accueillie dès la matinée. Ils emmenaient avec eux leurs enfants de sexe masculin qui attendaient avec impatience ce jour J car ils avaient droit à la bouteille de limonade, au verre de thé ou de "khonjelène", un breuvage chaud et épicé préparé sur un kanoun par un vieux monsieur. A présent, les traditions séculaires s'estompent au fil des ans puisque les logements, appartements et villas sont dôtés de salles de bains équipées de baignoires, douches et chauffe-bain et les gens préfèrent se laver chez eux pour des raisons évidentes. Le chef-lieu de wilaya abritait plus d'une dizaine de hammams qui ne désemplissaient pas. Acculés par la non-rentabilité, des propriétaires ont préféré mettre la clé sous le paillasson ou changer d'activité, et dans ce cas précis, nous citerons les hammams Tobba Dahel, Si Ali, Zerguine, Benchéghib qui avaient accueilli des générations de Guelmis. C'est la rançon du progrès !
Dans un passé récent, les hammams accueillaient la gent féminine qui venait chaque semaine, accompagnée des enfants en bas âge, pour la sempiternelle toilette corporelle. Drapée d'une serviette en toile, appelée communément "fita", elle accédait à l'étuve, un espace très chaud et suffocant, où la "tayaba" , la préposée au ravitaillement en eau bouillante et froide, s'empressait auprès des clientes assises à même le sol. Le bain était un rituel et la masseuse officiait d'une manière experte pour accomplir son travail puisque les femmes ressortaient propres comme un sou neuf, revigorées et exténuées et allaient se reposer dans une salle recouverte de matelas. Leurs enfants étaient pris en charge par les employées du hammam qui les astiquaient à l'aide d'un gant dur puis les savonnaient et les rinçaient. Le bain maure est un lieu convivial car il offre l'opportunité à la clientèle féminine de se retrouver régulièrement, de papoter, d'échanger des potins, des nouvelles locales et également d'exhiber ostentiblement sa toilette vestimentaire, ses bijoux. D'aucuns affirment que les marieuses fréquentent assidûment ces lieux et que des mariages ont été concrétisés par ces dernières qui dénichent la perle rare qui plaira à sa future belle-mère. Les hommes, jeunes et d'un âge mûr, ne rataient pas leur séance de bain hebdommadaire qui débutait en fin d'après-midi, puisque la gent féminine était accueillie dès la matinée. Ils emmenaient avec eux leurs enfants de sexe masculin qui attendaient avec impatience ce jour J car ils avaient droit à la bouteille de limonade, au verre de thé ou de "khonjelène", un breuvage chaud et épicé préparé sur un kanoun par un vieux monsieur. A présent, les traditions séculaires s'estompent au fil des ans puisque les logements, appartements et villas sont dôtés de salles de bains équipées de baignoires, douches et chauffe-bain et les gens préfèrent se laver chez eux pour des raisons évidentes. Le chef-lieu de wilaya abritait plus d'une dizaine de hammams qui ne désemplissaient pas. Acculés par la non-rentabilité, des propriétaires ont préféré mettre la clé sous le paillasson ou changer d'activité, et dans ce cas précis, nous citerons les hammams Tobba Dahel, Si Ali, Zerguine, Benchéghib qui avaient accueilli des générations de Guelmis. C'est la rançon du progrès !


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