La Suisse, en sa qualité d'invité d'honneur du XVe Salon international du livre d'Alger (SILA), a opté pour un catalogue diversifié de publications destiné à faire connaître "toute la richesse" de l'activité éditoriale de la Suisse romande, la partie francophone de la Confédération helvétique, a indiqué mercredi le responsable du stand helvétique, Olivier Babel. Mis au point par l'Association suisse des diffuseurs, éditeurs et libraires (ASDEL), ce catalogue vise à mieux faire connaître au public algérien les publications suisses francophones toutes catégories confondues, a observé M. Babel. Selon cet éditeur, le livre suisse est "connu" et "apprécié" en Algérie. A la tête d'une maison d'édition spécialisée dans les ouvrages universitaires, M. Babel affirme que l'Algérie représente, pour son pays, le deuxième marché d'exportation, après la France. Si les principaux clients algériens de la Suisse sont les universités, les écoles et les bibliothèques, les particuliers, autrement dit les lecteurs algériens sont, estime-t-il, "pénalisés" en raison des coûts élevés des publications, en particulier les ouvrages techniques et scientifiques, déplore M. Babel, qui semble être au fait du marché du livre en Algérie. Aussi, pense-t-il encore, une "politique de partenariat" algéro-suisse adossée à un tissu d'éditeurs professionnels pourrait à terme contribuer à "démocratiser la connaissance scientifique et technique", en mettant à la disposition des clients (étudiants, enseignants, universitaires) des livres à des prix abordables. Pour l'éditeur suisse, cette volonté politique est "perceptible dans le discours", toutefois il reste à lever les contraintes qui entravent l'activité éditoriale en Algérie, un "secteur encore balbutiant, malgré les efforts constatés ça et là", selon ses dires. Pour enclencher un "réel" mouvement éditorial, l'éditeur suisse suggère l'introduction de mesures incitatives parmi lesquelles les facilités bancaires, l'exonération fiscale et l'aide aux auteurs, entres autres. Parallèlement à la vente d'ouvrages (quelque 800 titres), l'exposant helvétique a prévu une série d'activités à l'occasion de ce Sila dont il est l'hôte d'honneur comme l'a été l'Algérie à l'édition 2006 du Salon international du livre de Genève en Suisse. Conférences, table-rondes et séances de lectures autour du livre et des métiers de l'édition, animés par des écrivains et autres professionnels suisses seront ainsi données au cours de ce salon. Elles doivent se tenir tous les après-midis du 29 octobre au 4 novembre, au stand suisse. Une délégation forte de plusieurs éditeurs et d'une dizaine d'écrivains de la Suisse romande est présente à la quinzième édition du Sila. Ouvert mardi, le Sila se tient au complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger jusqu'au 6 novembre. La Suisse, en sa qualité d'invité d'honneur du XVe Salon international du livre d'Alger (SILA), a opté pour un catalogue diversifié de publications destiné à faire connaître "toute la richesse" de l'activité éditoriale de la Suisse romande, la partie francophone de la Confédération helvétique, a indiqué mercredi le responsable du stand helvétique, Olivier Babel. Mis au point par l'Association suisse des diffuseurs, éditeurs et libraires (ASDEL), ce catalogue vise à mieux faire connaître au public algérien les publications suisses francophones toutes catégories confondues, a observé M. Babel. Selon cet éditeur, le livre suisse est "connu" et "apprécié" en Algérie. A la tête d'une maison d'édition spécialisée dans les ouvrages universitaires, M. Babel affirme que l'Algérie représente, pour son pays, le deuxième marché d'exportation, après la France. Si les principaux clients algériens de la Suisse sont les universités, les écoles et les bibliothèques, les particuliers, autrement dit les lecteurs algériens sont, estime-t-il, "pénalisés" en raison des coûts élevés des publications, en particulier les ouvrages techniques et scientifiques, déplore M. Babel, qui semble être au fait du marché du livre en Algérie. Aussi, pense-t-il encore, une "politique de partenariat" algéro-suisse adossée à un tissu d'éditeurs professionnels pourrait à terme contribuer à "démocratiser la connaissance scientifique et technique", en mettant à la disposition des clients (étudiants, enseignants, universitaires) des livres à des prix abordables. Pour l'éditeur suisse, cette volonté politique est "perceptible dans le discours", toutefois il reste à lever les contraintes qui entravent l'activité éditoriale en Algérie, un "secteur encore balbutiant, malgré les efforts constatés ça et là", selon ses dires. Pour enclencher un "réel" mouvement éditorial, l'éditeur suisse suggère l'introduction de mesures incitatives parmi lesquelles les facilités bancaires, l'exonération fiscale et l'aide aux auteurs, entres autres. Parallèlement à la vente d'ouvrages (quelque 800 titres), l'exposant helvétique a prévu une série d'activités à l'occasion de ce Sila dont il est l'hôte d'honneur comme l'a été l'Algérie à l'édition 2006 du Salon international du livre de Genève en Suisse. Conférences, table-rondes et séances de lectures autour du livre et des métiers de l'édition, animés par des écrivains et autres professionnels suisses seront ainsi données au cours de ce salon. Elles doivent se tenir tous les après-midis du 29 octobre au 4 novembre, au stand suisse. Une délégation forte de plusieurs éditeurs et d'une dizaine d'écrivains de la Suisse romande est présente à la quinzième édition du Sila. Ouvert mardi, le Sila se tient au complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger jusqu'au 6 novembre.
