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Un fruit emblématique
Béni-Maouche,(Bejaia) 9e edition de fête de la figue
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2010

La 9eme édition de la fête de la figue, qu'abrite annuellement la localité de Béni-Maouche, à 70 km au sud ouest de Bejaia, a débuté, samedi, dans une ambiance festive et conviviale, promettant de rendre à ce produit agricole toutes ses lettres de noblesse.
La 9eme édition de la fête de la figue, qu'abrite annuellement la localité de Béni-Maouche, à 70 km au sud ouest de Bejaia, a débuté, samedi, dans une ambiance festive et conviviale, promettant de rendre à ce produit agricole toutes ses lettres de noblesse.
Une centaine d'exposants, d'artisans et producteurs ont pris part au coup d'envoi, en présence d'une foule nombreuse et des invités de marque, dont des diplomates d'une vingtaine de pays en poste à Alger, les membres de l'association des femmes diplomates, la présidente de l'association nationale des femmes rurales, Mme Saida Behabylès, et de nombreux cadres du ministère de l'agriculture. Une ouverture grandiose, qui a donné à tous les convives l'opportunité de découvrir ou redécouvrir, un des fruits emblématiques et notoire de la région, la figue de Béni-Maouche étant considérée comme l'une des plus appréciées du pays, à la fois charnue, pulpeuse et juteuse. Se déclinant en plusieurs variétés, notamment Thaamriouth, Taboukalt, Azendjer, Thaghanimt, elle se présente aux yeux de ses adeptes comme étant aussi, "le fruit miracle aux multiples vertus curatives". En Kabylie, sa consommation s'accompagne généralement avec l'huile d'olive dans laquelle elle est trempée et, accessoirement, avec de la galette d'orge et du petit lait. Le régime est foncièrement traditionnel, mais encore très prisé, particulièrement en zone rurale. Aussi par delà son côté festif ou commerçant, l'événement, est entrevu comme une occasion de mobilisation et d'échange en vue de promouvoir certes les vergers et leur production mais aussi pour inciter à la consommation de ce fruit dans des registres plus modernes. Actuellement, en fait, en dehors de la confiture, "le produit est très peu utilisé dans l'art culinaire et encore moins dans l'industrie de transformation", se désole le SG de la chambre d'agriculture, M.Oussalah, qui évoque une multitude d'applications possibles, notamment "l'utilisation de sa graine, pour en extraire de l'huile de table". "Pour lui donner ses lettres de noblesse, il faut d'abord construire la filière", a-t-il dit, estimant que celle-ci n'existe pas véritablement et qu'il faut, pour ce faire, non seulement organiser ses producteurs, mettre sur pied des circuits de collecte et de commercialisation, mais aussi travailler pour sa labellisation. Autant de préalables à concrétiser pour espérer en faire un produit visible sur le marché national, et en mesure de prétendre à s'exporter. A l'évidence, l'urgent, pour les spécialistes est d'accroître déjà la production que d'aucuns jugent relativement faible. Cet été, bien que la saison ait été considérée comme bonne, avec une production de 11.460 quintaux dont 3620 quintaux de figues sèches, il reste qu'elle se situe loin des périodes où la récolte se chiffrait en un million de quintaux. Il est vrai que les vergers, de plus en plus vieillissants, ont perdu de leur superbe, se trouvent confrontés à un tas de facteurs défavorisants, dont le plus évident et le plus pernicieux reste les incendies de saison qui, chaque été, avalent des dizaines d'hectares. De plus, leur caractère étroit, quelques centaines de plantations par hectare, disséminés à travers les montagnes difficiles d'accès ne favorisent pas de grandes récoltes, qui, souvent, s'opèrent encore avec des méthodes et des moyens à la fois archaïques et artisanaux. L'occasion de cette neuvième édition va donner l'opportunité aux techniciens et aux professionnels d'en débattre. Plusieurs conférences étant programmées à ce titre. La région de Béni Maouche, dans laquelle s'intègre les régions de Kendira, Barbacha et Béni-Djellil est le premier bassin figuier national avec une superficie de plus de 13.000 hectares plantés et une capacité de production de prés de 142.000 quintaux.
Une centaine d'exposants, d'artisans et producteurs ont pris part au coup d'envoi, en présence d'une foule nombreuse et des invités de marque, dont des diplomates d'une vingtaine de pays en poste à Alger, les membres de l'association des femmes diplomates, la présidente de l'association nationale des femmes rurales, Mme Saida Behabylès, et de nombreux cadres du ministère de l'agriculture. Une ouverture grandiose, qui a donné à tous les convives l'opportunité de découvrir ou redécouvrir, un des fruits emblématiques et notoire de la région, la figue de Béni-Maouche étant considérée comme l'une des plus appréciées du pays, à la fois charnue, pulpeuse et juteuse. Se déclinant en plusieurs variétés, notamment Thaamriouth, Taboukalt, Azendjer, Thaghanimt, elle se présente aux yeux de ses adeptes comme étant aussi, "le fruit miracle aux multiples vertus curatives". En Kabylie, sa consommation s'accompagne généralement avec l'huile d'olive dans laquelle elle est trempée et, accessoirement, avec de la galette d'orge et du petit lait. Le régime est foncièrement traditionnel, mais encore très prisé, particulièrement en zone rurale. Aussi par delà son côté festif ou commerçant, l'événement, est entrevu comme une occasion de mobilisation et d'échange en vue de promouvoir certes les vergers et leur production mais aussi pour inciter à la consommation de ce fruit dans des registres plus modernes. Actuellement, en fait, en dehors de la confiture, "le produit est très peu utilisé dans l'art culinaire et encore moins dans l'industrie de transformation", se désole le SG de la chambre d'agriculture, M.Oussalah, qui évoque une multitude d'applications possibles, notamment "l'utilisation de sa graine, pour en extraire de l'huile de table". "Pour lui donner ses lettres de noblesse, il faut d'abord construire la filière", a-t-il dit, estimant que celle-ci n'existe pas véritablement et qu'il faut, pour ce faire, non seulement organiser ses producteurs, mettre sur pied des circuits de collecte et de commercialisation, mais aussi travailler pour sa labellisation. Autant de préalables à concrétiser pour espérer en faire un produit visible sur le marché national, et en mesure de prétendre à s'exporter. A l'évidence, l'urgent, pour les spécialistes est d'accroître déjà la production que d'aucuns jugent relativement faible. Cet été, bien que la saison ait été considérée comme bonne, avec une production de 11.460 quintaux dont 3620 quintaux de figues sèches, il reste qu'elle se situe loin des périodes où la récolte se chiffrait en un million de quintaux. Il est vrai que les vergers, de plus en plus vieillissants, ont perdu de leur superbe, se trouvent confrontés à un tas de facteurs défavorisants, dont le plus évident et le plus pernicieux reste les incendies de saison qui, chaque été, avalent des dizaines d'hectares. De plus, leur caractère étroit, quelques centaines de plantations par hectare, disséminés à travers les montagnes difficiles d'accès ne favorisent pas de grandes récoltes, qui, souvent, s'opèrent encore avec des méthodes et des moyens à la fois archaïques et artisanaux. L'occasion de cette neuvième édition va donner l'opportunité aux techniciens et aux professionnels d'en débattre. Plusieurs conférences étant programmées à ce titre. La région de Béni Maouche, dans laquelle s'intègre les régions de Kendira, Barbacha et Béni-Djellil est le premier bassin figuier national avec une superficie de plus de 13.000 hectares plantés et une capacité de production de prés de 142.000 quintaux.


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