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Spéculations sur le mouton
Baraki, à quelques jours de l'Aïd El-Adha
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 11 - 2010

Plusieurs locaux sont loués par leurs propriétaires pour y abriter des dizaines d'ovins proposés à la vente pour le jour du sacrifice. Ne perdant pas le Nord, les spéculateurs de tous poils n'hésitent pas à proposer les aliments du bétail à des prix relativement chers.
Plusieurs locaux sont loués par leurs propriétaires pour y abriter des dizaines d'ovins proposés à la vente pour le jour du sacrifice. Ne perdant pas le Nord, les spéculateurs de tous poils n'hésitent pas à proposer les aliments du bétail à des prix relativement chers.
Vingt-trois à trente-quatre mille dinars, c'est les prix demandés pour le mouton de l'Aïd. Encore un énième "sacrifice" pour les pères de familles qui n'en peuvent plus de ces saignées à répétition. L'offre de moutons de l'Aïd semble néanmois largement suffisante, même si les prix sont très loin d'être à la portée des faibles et moyennes bourses. Le plus petit agneau cédé à vingt-trois mille dinars le rituel de l'Aïd El-Adha s'apparente pour les salariés comme étant une facture particulièrement onéreuse.
Les éleveurs des Hauts-Plateaux, tout comme ceux du Centre et de l'Est écument les marchés de bétail en proposant leurs bêtes vantant leur qualité. Les revendeurs venus de Larbaâ ont su bien profiter des prix de gros enregistrés cette dernière semaine au niveau de Boumerdés et de Boufarik. Ils ont racheté des centaines de têtes d'ovins avec lesquels ils parcourent ces derniers jours les champs et vergers de l'Algérois de même qu'une partie de la Mitidja. Ils introduisent leurs troupeaux même au sein des quartiers et espaces communs. Ces revendeurs occasionnels de moutons ont fait par l'occasion objet de mesures d'organisarion parfois restrictives, surtout afin de parer aux éventuelles pratiques de spéculation.
A ce titre, pas moins de cinq endroits ont été désignés pour les transactions commerciales concernant le cheptel du terroir. Il s'agit en particulier de revendeurs habitant le monde rural et semi- urbain de Rais et les fermes de Sidi-Moussa.
Tandis qu'aux Eucalyptus, ce sont des jeunes recrutés exclusivement pour vendre les fameux moutons de l'Aïd en les conduisant dans un brouhaha indescriptible vers les sites du centre-ville, de Cherarba et d' El-Djoumhouria. Certains locaux ont été loués par leurs propriétaires pour abriter des dizaines d'ovins proposés à la vente pour le jour du sacrifice. Ne perdant pas le Nord, les spéculateurs n'hésitent pas à proposer les aliments du bétail à des prix relativement chers, même si tous les à-côtés sont déjà intégrés dans le calcul des coûts de revient du mouton d'ailleurs exagéré au possible. Les plus gros moutons sont proposés à trente-trois mille dinars, ce qui reste inaccessible pour la plupart des familles. Reste donc les... petits moutons cédé à partir de vingt-trois mille dinars, sahant que le SNMG est à douze mille dinars il est certain que les gens ne se bousculeront pas devant ces étables à ciel ouvert.
Les pères de famille abordés à proximité de ces lieux de vente sont unanimes pour affirmer leur découragement face aux prix pratiqués, reste le recours aux dettes, ce qui n'est pas à écarter devant le regard suppliant des enfants et pour s'offrir ces grillades annuelles, nonobstant le côté religieux du rituel.
Il reste à dire que tous déplorent l'incompatibilité de leur pouvoir d'achat avec ces prix jusque-là fluctuants et instables.
Vingt-trois à trente-quatre mille dinars, c'est les prix demandés pour le mouton de l'Aïd. Encore un énième "sacrifice" pour les pères de familles qui n'en peuvent plus de ces saignées à répétition. L'offre de moutons de l'Aïd semble néanmois largement suffisante, même si les prix sont très loin d'être à la portée des faibles et moyennes bourses. Le plus petit agneau cédé à vingt-trois mille dinars le rituel de l'Aïd El-Adha s'apparente pour les salariés comme étant une facture particulièrement onéreuse.
Les éleveurs des Hauts-Plateaux, tout comme ceux du Centre et de l'Est écument les marchés de bétail en proposant leurs bêtes vantant leur qualité. Les revendeurs venus de Larbaâ ont su bien profiter des prix de gros enregistrés cette dernière semaine au niveau de Boumerdés et de Boufarik. Ils ont racheté des centaines de têtes d'ovins avec lesquels ils parcourent ces derniers jours les champs et vergers de l'Algérois de même qu'une partie de la Mitidja. Ils introduisent leurs troupeaux même au sein des quartiers et espaces communs. Ces revendeurs occasionnels de moutons ont fait par l'occasion objet de mesures d'organisarion parfois restrictives, surtout afin de parer aux éventuelles pratiques de spéculation.
A ce titre, pas moins de cinq endroits ont été désignés pour les transactions commerciales concernant le cheptel du terroir. Il s'agit en particulier de revendeurs habitant le monde rural et semi- urbain de Rais et les fermes de Sidi-Moussa.
Tandis qu'aux Eucalyptus, ce sont des jeunes recrutés exclusivement pour vendre les fameux moutons de l'Aïd en les conduisant dans un brouhaha indescriptible vers les sites du centre-ville, de Cherarba et d' El-Djoumhouria. Certains locaux ont été loués par leurs propriétaires pour abriter des dizaines d'ovins proposés à la vente pour le jour du sacrifice. Ne perdant pas le Nord, les spéculateurs n'hésitent pas à proposer les aliments du bétail à des prix relativement chers, même si tous les à-côtés sont déjà intégrés dans le calcul des coûts de revient du mouton d'ailleurs exagéré au possible. Les plus gros moutons sont proposés à trente-trois mille dinars, ce qui reste inaccessible pour la plupart des familles. Reste donc les... petits moutons cédé à partir de vingt-trois mille dinars, sahant que le SNMG est à douze mille dinars il est certain que les gens ne se bousculeront pas devant ces étables à ciel ouvert.
Les pères de famille abordés à proximité de ces lieux de vente sont unanimes pour affirmer leur découragement face aux prix pratiqués, reste le recours aux dettes, ce qui n'est pas à écarter devant le regard suppliant des enfants et pour s'offrir ces grillades annuelles, nonobstant le côté religieux du rituel.
Il reste à dire que tous déplorent l'incompatibilité de leur pouvoir d'achat avec ces prix jusque-là fluctuants et instables.


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