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El Ayoun souffre le martyre
Alors que l'élan de solidarité internationale s'intensifie
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 11 - 2010

L'élan de solidarité internationale avec le peuple sahraoui ne faiblit pas, au même moment où El Ayoun occupée reste assiégée de toutes parts par les forces coloniales marocaines. Plusieurs manifestations et rassemblements ont eu lieu, jeudi dernier, notamment à Alger-Centre, pour «condamner» l'attaque «barbare» perpétrée lundi dernier par les forces coloniales marocaines à El Ayoun.
L'élan de solidarité internationale avec le peuple sahraoui ne faiblit pas, au même moment où El Ayoun occupée reste assiégée de toutes parts par les forces coloniales marocaines. Plusieurs manifestations et rassemblements ont eu lieu, jeudi dernier, notamment à Alger-Centre, pour «condamner» l'attaque «barbare» perpétrée lundi dernier par les forces coloniales marocaines à El Ayoun.
Le bilan des victimes dans la ville d'El Ayoun s'alourdit de jour en jour. Le nombre de morts s'est déjà élevé à plus de 25, depuis le début, lundi dernier, des affrontements suite à l'assaut des forces militaires marocaines sur le camp de Gdaim Izik. Ce même camp où se sont réfugiés plus de 25 mille Sahraouis. Le nombre de blessés, selon les premiers bilans provisoires, avoisine les 800 personnes et celui des détenus dépasse les 180, dont de mineurs, pour la plupart. L'élan de solidarité internationale avec le peuple sahraoui ne faiblit pas, au même moment où El Ayoun occupée reste assiégée de toutes parts par les forces coloniales marocaines. Plusieurs manifestations et rassemblements ont eu lieu, jeudi dernier, notamment à Alger-Centre pour « condamner » l'attaque « barbare » perpétrée lundi dernier, par les forces coloniales marocaines à El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental. En Italie, a-t-on appris, une grande manifestation a été organisée, hier, devant le siège de l'ambassade marocaine, conduite par plusieurs associations de soutien au peuple sahraoui. Aujourd'hui, ce sera à Madrid que se tiendra une grande manifestation pour, a-t-on expliqué, « dénoncer » l'acte barbare des autorités coloniales, mais aussi appeler le gouvernement espagnol à réagir et mettre la pression sur le Maroc pour le dissuader de poursuivre sa politique de répression. Côté français, le président Nicolas Sarkozy a été destinataire d'une lettre envoyée par les représentants de la société civile française. Ces derniers, a-t-on indiqué, appellent le président français à intervenir pour mettre fin « au massacre » perpétré par le régime marocain. Selon le représentant du front Polisario en France, Omar Mansour, la situation dans la ville d'El Ayoun demeure critique. « Les familles sahraouies continuent de découvrir des cadavres dans le campement de Gdaim Izik et ses alentours », a-t-il déclaré, avant d'ajouter que « jusqu'à présent elles (les familles) ont dénombré plus de 50 morts, certains noyés dans une citerne souterraine, d'autres abattus alors que d'autres ont été écrasés par camions. Parmi eux, des femmes, des jeunes et des enfants ». Face à la gravité de la situation, plusieurs associations de solidarité, notamment en Europe, ont affiché leur crainte. « Le Maroc opère un nettoyage ethnique au Sahara occidental », a annoncé Omar Mansour, dans une déclaration rendue publique, jeudi dernier. « Ces derniers jours le Maroc a donné le feu vert à des milices de colons marocains encadrés par des policiers en civil pour procéder à la chasse aux Sahraouis à El Ayoun et à la destruction de leurs biens et de leurs maisons avec la liberté de battre et abattre ceux qui s'y opposent », a-t-il affirmé. Jusqu'à hier, plus de 120 Sahraouis ont été détenus et torturés avant d'être relâchés. La majorité d'entre eux, sont des mineurs, a-t-on signalé. A cet effet, en l'absence d'une quelconque pression sur les autorité coloniales, a averti le représentant du front Polisario en France, «la situation risque de prendre des proportions qui menacent de détériorer davantage la stabilité au Sahara Occidental et au Maroc». Le témoignage des rares étrangers ayant assisté aux affrontements de lundi passé, parlent d'« un véritable génocide ». Le fait que la capitale occupée du Sahara occidental soit plongée dans l'isolement total n'est que la preuve irréfutable qui confirme les craintes des Sahraouis et de la communauté internationale, sommes-nous tentés de dire. La ville assiégée, peut-on également dire, est transformée en une « geôle à ciel ouvert». Selon nos informations, l'école élémentaire Morabitin, qui se trouve à l'avenue Smara, a été investie par les militaires marocains et transformée en caserne. D'autant plus, a-t-on indiqué, que parmi les Sahraouis tués, lundi dernier, figure Mahmoud Baba Elgargar, de nationalité espagnole, marié et père de deux enfants en bas âge, Saad qui a 4 ans et Aya qui a 2 ans. Le consul espagnol des affaires étrangères, a, à ce propos, demandé, à Rabat, des explications sur les circonstances de la mort du Sahraoui, détenteur de la nationalité espagnole. Une enquête a été ouverte. Et pis, pendant ce temps, le Maroc continue dans sa politique de « sourd » défiant la communauté internationale et les appels qui se sont élevés de par le monde. C'est dire, l'indifférence du régime de Mohamed VI, qui peut-on déduire, «est loin de se soucier de la réaction de ses propres alliés même», en l'occurrence l'Espagne et la France.
Le bilan des victimes dans la ville d'El Ayoun s'alourdit de jour en jour. Le nombre de morts s'est déjà élevé à plus de 25, depuis le début, lundi dernier, des affrontements suite à l'assaut des forces militaires marocaines sur le camp de Gdaim Izik. Ce même camp où se sont réfugiés plus de 25 mille Sahraouis. Le nombre de blessés, selon les premiers bilans provisoires, avoisine les 800 personnes et celui des détenus dépasse les 180, dont de mineurs, pour la plupart. L'élan de solidarité internationale avec le peuple sahraoui ne faiblit pas, au même moment où El Ayoun occupée reste assiégée de toutes parts par les forces coloniales marocaines. Plusieurs manifestations et rassemblements ont eu lieu, jeudi dernier, notamment à Alger-Centre pour « condamner » l'attaque « barbare » perpétrée lundi dernier, par les forces coloniales marocaines à El Ayoun, capitale occupée du Sahara occidental. En Italie, a-t-on appris, une grande manifestation a été organisée, hier, devant le siège de l'ambassade marocaine, conduite par plusieurs associations de soutien au peuple sahraoui. Aujourd'hui, ce sera à Madrid que se tiendra une grande manifestation pour, a-t-on expliqué, « dénoncer » l'acte barbare des autorités coloniales, mais aussi appeler le gouvernement espagnol à réagir et mettre la pression sur le Maroc pour le dissuader de poursuivre sa politique de répression. Côté français, le président Nicolas Sarkozy a été destinataire d'une lettre envoyée par les représentants de la société civile française. Ces derniers, a-t-on indiqué, appellent le président français à intervenir pour mettre fin « au massacre » perpétré par le régime marocain. Selon le représentant du front Polisario en France, Omar Mansour, la situation dans la ville d'El Ayoun demeure critique. « Les familles sahraouies continuent de découvrir des cadavres dans le campement de Gdaim Izik et ses alentours », a-t-il déclaré, avant d'ajouter que « jusqu'à présent elles (les familles) ont dénombré plus de 50 morts, certains noyés dans une citerne souterraine, d'autres abattus alors que d'autres ont été écrasés par camions. Parmi eux, des femmes, des jeunes et des enfants ». Face à la gravité de la situation, plusieurs associations de solidarité, notamment en Europe, ont affiché leur crainte. « Le Maroc opère un nettoyage ethnique au Sahara occidental », a annoncé Omar Mansour, dans une déclaration rendue publique, jeudi dernier. « Ces derniers jours le Maroc a donné le feu vert à des milices de colons marocains encadrés par des policiers en civil pour procéder à la chasse aux Sahraouis à El Ayoun et à la destruction de leurs biens et de leurs maisons avec la liberté de battre et abattre ceux qui s'y opposent », a-t-il affirmé. Jusqu'à hier, plus de 120 Sahraouis ont été détenus et torturés avant d'être relâchés. La majorité d'entre eux, sont des mineurs, a-t-on signalé. A cet effet, en l'absence d'une quelconque pression sur les autorité coloniales, a averti le représentant du front Polisario en France, «la situation risque de prendre des proportions qui menacent de détériorer davantage la stabilité au Sahara Occidental et au Maroc». Le témoignage des rares étrangers ayant assisté aux affrontements de lundi passé, parlent d'« un véritable génocide ». Le fait que la capitale occupée du Sahara occidental soit plongée dans l'isolement total n'est que la preuve irréfutable qui confirme les craintes des Sahraouis et de la communauté internationale, sommes-nous tentés de dire. La ville assiégée, peut-on également dire, est transformée en une « geôle à ciel ouvert». Selon nos informations, l'école élémentaire Morabitin, qui se trouve à l'avenue Smara, a été investie par les militaires marocains et transformée en caserne. D'autant plus, a-t-on indiqué, que parmi les Sahraouis tués, lundi dernier, figure Mahmoud Baba Elgargar, de nationalité espagnole, marié et père de deux enfants en bas âge, Saad qui a 4 ans et Aya qui a 2 ans. Le consul espagnol des affaires étrangères, a, à ce propos, demandé, à Rabat, des explications sur les circonstances de la mort du Sahraoui, détenteur de la nationalité espagnole. Une enquête a été ouverte. Et pis, pendant ce temps, le Maroc continue dans sa politique de « sourd » défiant la communauté internationale et les appels qui se sont élevés de par le monde. C'est dire, l'indifférence du régime de Mohamed VI, qui peut-on déduire, «est loin de se soucier de la réaction de ses propres alliés même», en l'occurrence l'Espagne et la France.


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