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«Les moutons se vendent de mains en mains»
Djamel Berbiche, chargé de la communication au ministère de l'agriculture
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2010

A travers les rues de la capitale les garages les stations-lavage se sont transformés pour la circonstance avec 110 points de vente à travers les 43 communes que compte la wilaya d'Alger. Ces points de ventes répertoriés sont dûment contrôlés par les services vétérinaires du ministère de l'Agriculture. Cependant d'autres points de vente anarchiques viennent se greffer dans des endroits que les autorités n'ont pas les moyens d'inspecter d'où le danger qu'il y ait des bêtes malades. Un mouton atteint d'hydatidose-echinococcose peut contaminer le chien et l'homme lequel contracte le kyste hydatique qui est un véritable problème de santé publique d'autant que les services concernés recensent environ 3.000 cas par an. Aussi, et malgré l'arrêté de la wilaya numéro 3212, du 27 octobre 2010 qui interdit les points de vente informels de mouton dans les grandes villes, les maquignons continuent d'exposer leur bétail un peu n'importe où sans mesure d'hygiène et à des prix excessifs. Djamel Berbiche, chargé de la communication au ministère de l'Agriculture et du Développement rural que nous avons contacté hier par téléphone, déplore que « certains points de vente de moutons, en l'occurrence en ville, sont illicites, malheureusement cela échappe aux autorités concernées ». Pour ce qui est de la question de la cherté des ovins dont se plaint le consommateur le chargé de communication dira « L'achat d'un mouton pourrait être accessible dans la mesure où il y a un contrôle ». Et de continuer « c'est une filière très complexe, elle échappe au créneau de contrôle et devient alors illégale ». Il avouera qu'il y a un dysfonctionnement à ce niveau là. « La vente de moutons passe par plusieurs mains, d'abord par le maquignon qui la vend en première main, puis l'acheteur la vend en deuxième main, puis en troisième main… et comme chacun doit prendre un bénéfice, le prix grimpe ». Seules dans les régions où l'on pratique l'élevage les prix restent corrects. Beaucoup de citoyens se rendent dans la région des Hauts-Plateaux pour faire l'acquisition d'un mouton pour le payer nettement moins cher. Pour les grandes villes, en ce moment cette filière est en train de s'organiser nous dira Djamel Berbiche. Il ajoutera que « cette année, les services agricoles ont recensé un capital de 23 millions d'ovins ». Autant dire que l'offre est supérieure à la demande, doublée d'une bonne pluviométrie pour le fourrage et que par conséquent la cherté ne s'explique pas
A travers les rues de la capitale les garages les stations-lavage se sont transformés pour la circonstance avec 110 points de vente à travers les 43 communes que compte la wilaya d'Alger. Ces points de ventes répertoriés sont dûment contrôlés par les services vétérinaires du ministère de l'Agriculture. Cependant d'autres points de vente anarchiques viennent se greffer dans des endroits que les autorités n'ont pas les moyens d'inspecter d'où le danger qu'il y ait des bêtes malades. Un mouton atteint d'hydatidose-echinococcose peut contaminer le chien et l'homme lequel contracte le kyste hydatique qui est un véritable problème de santé publique d'autant que les services concernés recensent environ 3.000 cas par an. Aussi, et malgré l'arrêté de la wilaya numéro 3212, du 27 octobre 2010 qui interdit les points de vente informels de mouton dans les grandes villes, les maquignons continuent d'exposer leur bétail un peu n'importe où sans mesure d'hygiène et à des prix excessifs. Djamel Berbiche, chargé de la communication au ministère de l'Agriculture et du Développement rural que nous avons contacté hier par téléphone, déplore que « certains points de vente de moutons, en l'occurrence en ville, sont illicites, malheureusement cela échappe aux autorités concernées ». Pour ce qui est de la question de la cherté des ovins dont se plaint le consommateur le chargé de communication dira « L'achat d'un mouton pourrait être accessible dans la mesure où il y a un contrôle ». Et de continuer « c'est une filière très complexe, elle échappe au créneau de contrôle et devient alors illégale ». Il avouera qu'il y a un dysfonctionnement à ce niveau là. « La vente de moutons passe par plusieurs mains, d'abord par le maquignon qui la vend en première main, puis l'acheteur la vend en deuxième main, puis en troisième main… et comme chacun doit prendre un bénéfice, le prix grimpe ». Seules dans les régions où l'on pratique l'élevage les prix restent corrects. Beaucoup de citoyens se rendent dans la région des Hauts-Plateaux pour faire l'acquisition d'un mouton pour le payer nettement moins cher. Pour les grandes villes, en ce moment cette filière est en train de s'organiser nous dira Djamel Berbiche. Il ajoutera que « cette année, les services agricoles ont recensé un capital de 23 millions d'ovins ». Autant dire que l'offre est supérieure à la demande, doublée d'une bonne pluviométrie pour le fourrage et que par conséquent la cherté ne s'explique pas

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