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Les désirs fantasmiques de l'enfant
Le complexe d'œdipe
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2010

Etape normale dans le développement affectif d'un petit garçon, le complexe d'Œdipe recouvre l'ensemble des pulsions, qui, vers deux, trois ans, conduisent l'enfant à être attiré vers sa mère, en éprouvant de l'hostilité pour son père. D'abord utilisé pour les garçons, il tend aujourd'hui dans le langage courant à être employé pour les deux sexes.
Etape normale dans le développement affectif d'un petit garçon, le complexe d'Œdipe recouvre l'ensemble des pulsions, qui, vers deux, trois ans, conduisent l'enfant à être attiré vers sa mère, en éprouvant de l'hostilité pour son père. D'abord utilisé pour les garçons, il tend aujourd'hui dans le langage courant à être employé pour les deux sexes.
C'est quoi au juste ?
Le complexe d'Œdipe est, entre deux ans et demi et sept ans, le rejet inconscient et normal du parent de même sexe, dû à une projection amoureuse sur le parent de sexe opposé. Cette étape se résout naturellement par l'identification progressive au parent de même sexe.
Les origines du concept
Le complexe d'Œdipe a été identifié, pour les garçons, par Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, en référence à la pièce de Sophocle, Œdipe-roi. Abandonné à la naissance, Œdipe est amené à tuer son père qu'il ne connaît pas et à épouser sa mère. Pour les petites filles, on utilise aussi le terme de complexe d'Electre, du nom de l'héroïne grecque qui tua sa mère Clytemnestre pour venger son père Agamemnon assassiné par cette dernière.
Les manifestations
- Vers trois ans, voire dès deux ans et demi, le petit garçon devient possessif avec sa mère, il demande plus de câlins et de tendresse. Il peut aussi chercher à entrer dans l'intimité sexuelle de ses parents en pénétrant, par exemple, sans frapper dans leur chambre. Pour la petite fille, cette phase correspond au moment où elle fait du charme à son père, elle se blottit dans ses bras et cherche à attirer son attention, tandis que sa mère devient à la fois une rivale et un modèle. Freud désigne cette étape sous le nom de phase phallique, puisque le garçon, en pleine phase de découverte de son corps, est conscient que le pénis est un élément clé dans l'intimité de ses parents dont il est exclu.
- Ne réussissant pas dans ces manœuvres inconscientes de séduction, et sans pouvoir mettre de mots sur ce qu'il ressent, l'enfant va souvent refouler sa contrariété qui s'exprimera alors par des colères et des cauchemars, entre trois et cinq ans. Ce moment est appelé complexe de castration par Freud, car face au désir du garçon, c'est la punition donnée par le père ressentie comme la plus adéquate.
Dans le complexe d'Œdipe psychanalytique, tout se passe au niveau du fantasme chez l'enfant. Il s'agit d'un ensemble de sentiments amoureux et hostiles ressemblant à l'histoire d'Œdipe. L'enfant qui vit son complexe d'Œdipe désire la mort de son rival et l'amour du parent de sexe opposé. Ainsi, un garçon désire que son père s'éloigne pour garder sa maman pour lui tout seul.
Freud va même plus loin en expliquant que l'enfant désire même plus : il désire un enfant de son parent de sexe opposé. Ainsi, la petite fille désire inconsciemment un enfant de son père. Freud estime que ce complexe est présent chez tous les enfants et il écrit : "J'ai trouvé en moi comme partout ailleurs, des sentiments d'amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants.
- Pour sortir de cette situation, progressivement, entre trois et sept ans, l'enfant, dans un processus nommé par Freud la résolution, va renoncer à prendre la place du parent de même sexe, en refoulant dans son inconscient ses émotions et ses passions. C'est l'âge, vers cinq ou six ans, où les petites filles veulent tout faire comme maman et où les petits garçons sont heureux d'adopter des comportements similaires à ceux de papa, de partager des activités avec lui.
Comment réagir ?
Moment clé pour la construction de la sexualité et de la personnalité, le complexe d'Œdipe est une étape normale mais qui demande de la part des parents une attention soutenue. Il faut expliquer à l'enfant, qui peut devenir agressif, qu'il ne pourra jamais se marier avec son père ou sa mère, mais qu'il trouvera aussi une personne différente avec laquelle il pourra faire comme ses parents. L'autorité du père pose la limite par rapport au désir de l'enfant, elle sert à la petite fille à comprendre qu'elle ne pourra pas avoir avec lui les mêmes relations qu'il a avec sa mère, et au petit garçon que sa mère lui est interdite. Le parent vers lequel se tourne momentanément l'agressivité de l'enfant doit continuer comme si de rien n'était, tandis que le préféré doit saisir les occasions de mettre l'autre en valeur.
Les conséquences sur l'adulte
Dans le développement de l'enfant, le complexe d'Œdipe mal résolu serait, pour Freud, à l'origine de la plupart des troubles psychiques chez les hommes. Cependant, ce complexe ne semble pouvoir exister que dans une famille nucléaire (le père, la mère et les enfants vivant sous le même toit), et l'émergence de nouvelles formes de familles (monoparentales, homoparentales) conduit la psychanalyse moderne à considérer les cas où la figure paternelle est absente, intermittente, ou partagée entre plusieurs hommes. Le défaut d'une figure paternelle pouvant amener l'enfant à l'identification avec sa mère et donc, dans certains cas, à l'attirance vers des personnes de même sexe que lui.
C'est quoi au juste ?
Le complexe d'Œdipe est, entre deux ans et demi et sept ans, le rejet inconscient et normal du parent de même sexe, dû à une projection amoureuse sur le parent de sexe opposé. Cette étape se résout naturellement par l'identification progressive au parent de même sexe.
Les origines du concept
Le complexe d'Œdipe a été identifié, pour les garçons, par Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, en référence à la pièce de Sophocle, Œdipe-roi. Abandonné à la naissance, Œdipe est amené à tuer son père qu'il ne connaît pas et à épouser sa mère. Pour les petites filles, on utilise aussi le terme de complexe d'Electre, du nom de l'héroïne grecque qui tua sa mère Clytemnestre pour venger son père Agamemnon assassiné par cette dernière.
Les manifestations
- Vers trois ans, voire dès deux ans et demi, le petit garçon devient possessif avec sa mère, il demande plus de câlins et de tendresse. Il peut aussi chercher à entrer dans l'intimité sexuelle de ses parents en pénétrant, par exemple, sans frapper dans leur chambre. Pour la petite fille, cette phase correspond au moment où elle fait du charme à son père, elle se blottit dans ses bras et cherche à attirer son attention, tandis que sa mère devient à la fois une rivale et un modèle. Freud désigne cette étape sous le nom de phase phallique, puisque le garçon, en pleine phase de découverte de son corps, est conscient que le pénis est un élément clé dans l'intimité de ses parents dont il est exclu.
- Ne réussissant pas dans ces manœuvres inconscientes de séduction, et sans pouvoir mettre de mots sur ce qu'il ressent, l'enfant va souvent refouler sa contrariété qui s'exprimera alors par des colères et des cauchemars, entre trois et cinq ans. Ce moment est appelé complexe de castration par Freud, car face au désir du garçon, c'est la punition donnée par le père ressentie comme la plus adéquate.
Dans le complexe d'Œdipe psychanalytique, tout se passe au niveau du fantasme chez l'enfant. Il s'agit d'un ensemble de sentiments amoureux et hostiles ressemblant à l'histoire d'Œdipe. L'enfant qui vit son complexe d'Œdipe désire la mort de son rival et l'amour du parent de sexe opposé. Ainsi, un garçon désire que son père s'éloigne pour garder sa maman pour lui tout seul.
Freud va même plus loin en expliquant que l'enfant désire même plus : il désire un enfant de son parent de sexe opposé. Ainsi, la petite fille désire inconsciemment un enfant de son père. Freud estime que ce complexe est présent chez tous les enfants et il écrit : "J'ai trouvé en moi comme partout ailleurs, des sentiments d'amour envers ma mère et de jalousie envers mon père, sentiments qui sont, je pense, communs à tous les jeunes enfants.
- Pour sortir de cette situation, progressivement, entre trois et sept ans, l'enfant, dans un processus nommé par Freud la résolution, va renoncer à prendre la place du parent de même sexe, en refoulant dans son inconscient ses émotions et ses passions. C'est l'âge, vers cinq ou six ans, où les petites filles veulent tout faire comme maman et où les petits garçons sont heureux d'adopter des comportements similaires à ceux de papa, de partager des activités avec lui.
Comment réagir ?
Moment clé pour la construction de la sexualité et de la personnalité, le complexe d'Œdipe est une étape normale mais qui demande de la part des parents une attention soutenue. Il faut expliquer à l'enfant, qui peut devenir agressif, qu'il ne pourra jamais se marier avec son père ou sa mère, mais qu'il trouvera aussi une personne différente avec laquelle il pourra faire comme ses parents. L'autorité du père pose la limite par rapport au désir de l'enfant, elle sert à la petite fille à comprendre qu'elle ne pourra pas avoir avec lui les mêmes relations qu'il a avec sa mère, et au petit garçon que sa mère lui est interdite. Le parent vers lequel se tourne momentanément l'agressivité de l'enfant doit continuer comme si de rien n'était, tandis que le préféré doit saisir les occasions de mettre l'autre en valeur.
Les conséquences sur l'adulte
Dans le développement de l'enfant, le complexe d'Œdipe mal résolu serait, pour Freud, à l'origine de la plupart des troubles psychiques chez les hommes. Cependant, ce complexe ne semble pouvoir exister que dans une famille nucléaire (le père, la mère et les enfants vivant sous le même toit), et l'émergence de nouvelles formes de familles (monoparentales, homoparentales) conduit la psychanalyse moderne à considérer les cas où la figure paternelle est absente, intermittente, ou partagée entre plusieurs hommes. Le défaut d'une figure paternelle pouvant amener l'enfant à l'identification avec sa mère et donc, dans certains cas, à l'attirance vers des personnes de même sexe que lui.


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