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Le procès des années Pinochet s'ouvre à Paris
Dictature chilienne
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 12 - 2010

Le procès de 14 militaires, pour la plupart chiliens, accusés de la disparition de quatre Français sous la dictature d'Augusto Pinochet au Chili entre 1973 et 1990, s'est ouvert en l'absence des accusés hier à Paris. Le président de la cour d'assises a appelé en vain les accusés et constaté que, comme prévu, ils avaient renoncé à se faire représenter par un avocat. Ils dénient en effet à la justice française le droit de les poursuivre. Le procès va donc se tenir par défaut, uniquement en présence des familles des disparus et de leurs avocats et le dossier sera jugé par trois magistrats professionnels, sans jurés, le 17 décembre, a dit le magistrat. Les familles des victimes, qui attendent ce procès depuis le dépôt de plaintes en France en 1998, sont arrivées toutes ensembles au palais de justice, très émues, et ont fait part de leur volonté d'une condamnation symbolique. Le principal accusé est Manuel Contreras, 81 ans, ancien chef de la police secrète du régime Pinochet, la Dina. Comme certains des accusés déjà condamnés dans leur pays pour d'autres faits, Il est détenu au Chili. Ce procès de Paris est la première audience au monde abordant la nature du régime issu du coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973, appuyé en sous-main par les Etats-Unis. La dictature a fait 3.197 morts et disparus, selon un rapport officiel remis au Chili en 1991. Le procès français, fait exceptionnel, sera filmé pour son intérêt historique. Le dossier porte sur la disparition le 11 septembre 1973 de Georges Klein, conseiller au cabinet du président socialiste Salvador Allende, renversé par la junte militaire conduite par Augusto Pinochet. Mis en cause dans cette procédure ouverte en 1998, quand il était retenu à Londres à la demande de la justice espagnole, Augusto Pinochet fut visé par un mandat d'arrêt, avant de mourir libre en 2006 à 91 ans dans son pays. Londres l'avait laissé partir en 2000 après 503 jours d'assignation à résidence.
Le procès de 14 militaires, pour la plupart chiliens, accusés de la disparition de quatre Français sous la dictature d'Augusto Pinochet au Chili entre 1973 et 1990, s'est ouvert en l'absence des accusés hier à Paris. Le président de la cour d'assises a appelé en vain les accusés et constaté que, comme prévu, ils avaient renoncé à se faire représenter par un avocat. Ils dénient en effet à la justice française le droit de les poursuivre. Le procès va donc se tenir par défaut, uniquement en présence des familles des disparus et de leurs avocats et le dossier sera jugé par trois magistrats professionnels, sans jurés, le 17 décembre, a dit le magistrat. Les familles des victimes, qui attendent ce procès depuis le dépôt de plaintes en France en 1998, sont arrivées toutes ensembles au palais de justice, très émues, et ont fait part de leur volonté d'une condamnation symbolique. Le principal accusé est Manuel Contreras, 81 ans, ancien chef de la police secrète du régime Pinochet, la Dina. Comme certains des accusés déjà condamnés dans leur pays pour d'autres faits, Il est détenu au Chili. Ce procès de Paris est la première audience au monde abordant la nature du régime issu du coup d'Etat militaire du 11 septembre 1973, appuyé en sous-main par les Etats-Unis. La dictature a fait 3.197 morts et disparus, selon un rapport officiel remis au Chili en 1991. Le procès français, fait exceptionnel, sera filmé pour son intérêt historique. Le dossier porte sur la disparition le 11 septembre 1973 de Georges Klein, conseiller au cabinet du président socialiste Salvador Allende, renversé par la junte militaire conduite par Augusto Pinochet. Mis en cause dans cette procédure ouverte en 1998, quand il était retenu à Londres à la demande de la justice espagnole, Augusto Pinochet fut visé par un mandat d'arrêt, avant de mourir libre en 2006 à 91 ans dans son pays. Londres l'avait laissé partir en 2000 après 503 jours d'assignation à résidence.

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