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Entre l'andalou et l'exotisme
Fêtes de fin d'année
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 12 - 2010

Pour les fêtes de fin d'année on peut se consoler du fait que le coup d'envoi de certaines manifestations culturelles coïncide avec cette période.
Pour les fêtes de fin d'année on peut se consoler du fait que le coup d'envoi de certaines manifestations culturelles coïncide avec cette période.
Il en est ainsi du Festival culturel international de la danse contemporaine (FCIDC) qui a démarré hier à Alger et devant s'étaler jusqu'au 23 décembre prochain, du Festival international de musique andalouse et de musiques anciennes (Fimama) qui lui, débutera après-demain à la salle Ibn-Zeydoun, Riad el-Feth pour se poursuivre jusqu'au 30 du mois, des 2 concerts d'Aït Menguellet prévus à la salle Atlas de Bab-el-Oued les 23 et 24 décembre, et enfin du concert de l'Orchestre national de Barbès, (ONB) prévu le 28 décembre à la même salle Atlas. Il est vrai que le Fimama qui en est à sa 5e édition, s'est suffisamment rodé pour nous procurer de bons moments de musique, qui plus est, raffinée. Au menu de cette manifestation culturelle : Artemandoline, l'orchestre baroque qui va interpréter le Concerto di ripieno do maggiore d'Antonio Vivaldi. Cet orchestre est entièrement constitué d'instruments d'époque. La cérémonie d'ouverture le mardi 21 décembre sera marquée par le concert de Smaïl Hakem et celui de Shirin et son mari Ranajit Sengupta, deux chanteurs qui nous viennent d'Inde. La musique indoue, une des plus anciennes au monde, s'est beaucoup conservée malgré la marque du temps. Sa structure modale à découvrir du reste, présente des similitudes avec la musique andalouse. Ainsi les « ragas » indoues seraient à rapprocher des « tubû' » andalous. Transmise grâce à une pédagogie traditionnelle, la musique de l'Inde s'appuie sur une chaîne de transmission maître à élève. Le couple indou vous invitera à un voyage musical dans le « khyal », un genre prisé dans le nord de l'Inde. Shirin a fait ses classes chez des maîtres traditionnels avant de compléter sa formation à la « Sangeet Research Academy ». Ranajit Sengupta est considéré, quant à lui, comme un des plus talentueux joueurs de Sarod, un instrument crée au XIXème siècle pour remplacer l'ancien sitar. Un exemple vivant de l'innovation musicale.
Fameux réveillon
Mais tous ces festivals et événements programmés en cette fin d'année s'achèveront avant la grande fête que s'apprêtent à vivre les jeunes et qui est restée à peu près ignorée malgré le fait qu'elle a pris, mondialisation oblige, ancrage dans les mœurs des ados, il s'agit du fameux « Réveillon ». A cette date précise justement toutes les fêtes, concerts et autres festivals auront tiré à leur fin. Comme s'il était dit qu'aucune institution ne pouvait s'occuper de cette soirée de fête. Seules les télévisions dont la nôtre ont l'air de s'en occuper. Mais la majorité des jeunes gens, ont tendance à chercher histoire de coller à l'air du temps, de passer leur soirée à l'extérieur. Il faut le dire, hormis certains restaurants et hôtels de haut standing qui concoctent des réveillons « ritualisés » avec spectacles et restauration de circonstance, la scène semble complètement désertée ce jour-là. En fin de compte il y a contraste saisissant entre la fête transmise par la télévision et la morosité qui domine au dehors. Le lendemain de cette fête qui se passe en catimini, en underground, dans les travées souterraines de notre société, l'on se réveille souvent avec des trottoirs et la chaussée jonchés de vomissures qui laissent deviner où ces jeunes ont fêté le réveillon.
Il en est ainsi du Festival culturel international de la danse contemporaine (FCIDC) qui a démarré hier à Alger et devant s'étaler jusqu'au 23 décembre prochain, du Festival international de musique andalouse et de musiques anciennes (Fimama) qui lui, débutera après-demain à la salle Ibn-Zeydoun, Riad el-Feth pour se poursuivre jusqu'au 30 du mois, des 2 concerts d'Aït Menguellet prévus à la salle Atlas de Bab-el-Oued les 23 et 24 décembre, et enfin du concert de l'Orchestre national de Barbès, (ONB) prévu le 28 décembre à la même salle Atlas. Il est vrai que le Fimama qui en est à sa 5e édition, s'est suffisamment rodé pour nous procurer de bons moments de musique, qui plus est, raffinée. Au menu de cette manifestation culturelle : Artemandoline, l'orchestre baroque qui va interpréter le Concerto di ripieno do maggiore d'Antonio Vivaldi. Cet orchestre est entièrement constitué d'instruments d'époque. La cérémonie d'ouverture le mardi 21 décembre sera marquée par le concert de Smaïl Hakem et celui de Shirin et son mari Ranajit Sengupta, deux chanteurs qui nous viennent d'Inde. La musique indoue, une des plus anciennes au monde, s'est beaucoup conservée malgré la marque du temps. Sa structure modale à découvrir du reste, présente des similitudes avec la musique andalouse. Ainsi les « ragas » indoues seraient à rapprocher des « tubû' » andalous. Transmise grâce à une pédagogie traditionnelle, la musique de l'Inde s'appuie sur une chaîne de transmission maître à élève. Le couple indou vous invitera à un voyage musical dans le « khyal », un genre prisé dans le nord de l'Inde. Shirin a fait ses classes chez des maîtres traditionnels avant de compléter sa formation à la « Sangeet Research Academy ». Ranajit Sengupta est considéré, quant à lui, comme un des plus talentueux joueurs de Sarod, un instrument crée au XIXème siècle pour remplacer l'ancien sitar. Un exemple vivant de l'innovation musicale.
Fameux réveillon
Mais tous ces festivals et événements programmés en cette fin d'année s'achèveront avant la grande fête que s'apprêtent à vivre les jeunes et qui est restée à peu près ignorée malgré le fait qu'elle a pris, mondialisation oblige, ancrage dans les mœurs des ados, il s'agit du fameux « Réveillon ». A cette date précise justement toutes les fêtes, concerts et autres festivals auront tiré à leur fin. Comme s'il était dit qu'aucune institution ne pouvait s'occuper de cette soirée de fête. Seules les télévisions dont la nôtre ont l'air de s'en occuper. Mais la majorité des jeunes gens, ont tendance à chercher histoire de coller à l'air du temps, de passer leur soirée à l'extérieur. Il faut le dire, hormis certains restaurants et hôtels de haut standing qui concoctent des réveillons « ritualisés » avec spectacles et restauration de circonstance, la scène semble complètement désertée ce jour-là. En fin de compte il y a contraste saisissant entre la fête transmise par la télévision et la morosité qui domine au dehors. Le lendemain de cette fête qui se passe en catimini, en underground, dans les travées souterraines de notre société, l'on se réveille souvent avec des trottoirs et la chaussée jonchés de vomissures qui laissent deviner où ces jeunes ont fêté le réveillon.


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