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Le pavé dans la mare de 2010
Focus 2010 : Révélations de WikiLeaks
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2010

L'affaire WikiLeaks a non seulement éclaboussé les Etats-Unis, mais a également jeté une lumière crue sur les guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan. Considéré comme le plus grand scandale ayant frappé de plein fouet le Département d'Etat américain, mais surtout l'administration de Barack Obama, cette affaire a rappelé combien il est important de revoir, pour les Américains, l'ensemble de leur mesures de sécurité et de ceux ayant accès à leur systèmes informatique et bases de données. D'ailleurs cette affaire est classée en tête de plusieurs hit-parades d'évènement ayant marqué, sur la scène internationale, l'année 2010 qui tire sa révérence.
L'affaire WikiLeaks a non seulement éclaboussé les Etats-Unis, mais a également jeté une lumière crue sur les guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan. Considéré comme le plus grand scandale ayant frappé de plein fouet le Département d'Etat américain, mais surtout l'administration de Barack Obama, cette affaire a rappelé combien il est important de revoir, pour les Américains, l'ensemble de leur mesures de sécurité et de ceux ayant accès à leur systèmes informatique et bases de données. D'ailleurs cette affaire est classée en tête de plusieurs hit-parades d'évènement ayant marqué, sur la scène internationale, l'année 2010 qui tire sa révérence.
Le site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents secrets, a mis en ligne durant les six derniers mois, soit depuis juin dernier, des milliers de notes diplomatiques américaines sur un total dépassant les 250.000. Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, est aux yeux des Américains « l'ennemi public » à abattre par tous les moyens. L'accusation d'agression sexuelle sur deux jeunes femmes en Suède, qui lui a valu un mandat d'arrêt international délivré par Interpol, selon certains, ne serait de fait autre que l'œuvre des Américains. La diffusion sur ce site de milliers de notes diplomatiques américaine n'a pas été du goût de Washington pour qui ces câbles auraient causé énormément de tort, bien que la Maison Blanche ait réfuté cet état de faits. La réalité est que ces mêmes fuites ont provoqué l'embarras de nombre de pays « alliés et amis » de l'oncle Sam. Il faut le dire, cette procédure d'arrêt internationale est tombée à pic pour les Etats-Unis, et pour de nombreux dirigeants de pays cités dans ces mémos. Washington envisagerait de le poursuivre pour espionnage après la diffusion sur WikiLeaks de milliers de notes diplomatiques américaines.
Des Etats mis à mal
Ce média a dévoilé les coulisses dites « noires » de la diplomatie américaine et ses pratiques dans le monde, citant ainsi bon nombre de dirigeants de pays et autres personnalités importantes. Rien qu'en juin dernier, il a diffusé plus de 90.000 documents classés secrets sur la guerre américaine menée en Afghanistan. Il aurait fallu peu de temps après pour que soient révélées au grand jour d'autres indiscrétions des diplomates US sur divers sujets et sur plusieurs pays jusque-là en bonne relation avec les Etats-Unis d'Amérique. Face à cette situation, des plus critiques, le Département d'Etat s'est voulu rassurant. Faisant mine de rien, ils affirment que ces révélations n'affectent en rien leurs relations extérieures, bien que de nombreuses excuses aient été faites aux dirigeants de plusieurs pays aussi bien officiellement qu'officieusement. Il faut dire que ces informations portent en revanche un coup terrible à la crédibilité des Etats-Unis et remettent en cause la culture du secret, fondement de la diplomatie, en livrant au grand public les jugements parfois assez crus que certains diplomates portent sur les dirigeants de la planète. Sarkozy en ressort ainsi « susceptible et autoritaire », David Cameron manquerait de profondeur tandis qu'Angela Merkel ne brillerait pas par son imagination.
L'Algérie n'est pas gênée
Côté algérien, bien que nombreux ceux qui sont ceux restés aphones face à la question, il n'en a pas été de même pour Ahmed Ouyahia qui a décidé de calmer ce chahut qu'a provoqué la mise en ligne de ces câbles diplomatiques. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a été précis dans ses propos. «WikiLeaks est un monde vaste et ses révélations ne gênent nullement l'Algérie», a-t-il répondu aux journalistes, la dernière semaine de décembre à l'Assemblée populaire nationale (APN). De fait, l'Algérie n'a donc nullement été dérangé par les révélations de ce média.
Assange imperturbable...
Arrêté le 7 décembre dernier à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités suédoises, Julian Assange a passé au total neuf jours sous les verrous. L'audience sur son éventuelle extradition vers la Suède débutera le 7 février prochain. Mais celle-ci, de l'avis de tous, pourrait prendre plusieurs mois, en raison des nombreux appels possibles. Julian Assange a dénoncé, samedi dernier, «une nouvelle forme de maccarthysme financier aux Etats-Unis», après la suspension par la Bank of America de toutes les transactions destinées à son site. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres. Aujourd'hui, que Julien Assange est libéré, il se voit proposer la somme de 1,2 million d'euros pour son autobiographie. Ce qu'il faut retenir de toute cette affaire, c'est qu'elle est bien loin d'être finie. Avec plus de 250.000 documents secrets divulgués, le cauchemar des Américains et de nombreux autres dirigeants dans le monde ne fait que commencer. Et pour cause, WikiLeaks n'a pas encore vidé sa tirelire. Fondé en décembre 2006 par Julian Assange, WikiLeaks est un site Web spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels qui s'enrichit grâce à une communauté d'internautes. Ses révélations sur l'Irak ou l'Afghanistan ont déclenché de violentes polémiques. Les 250. 000 câbles mis en ligne le 28 novembre écoulé, concernent les informations diplomatiques envoyés par les ambassades américaines du monde entier entre 2004 et 2010. Cinq journaux de référence qui ont eu accès au contenu de ces documents en exclusivité – Le Monde, The New York Times, The Guardian, El País et Der Spiegel – ont commencé le 29 novembre à publier des informations, en prenant garde de ne pas divulguer les identités de personnes qui pourraient être menacées.
Tout n'est pas fini
Les Américains se retrouvent ainsi face à une situation peu reluisante puisque incapable d'interdire ou encore de porter entrave à la liberté d'expression dans la mesure où dans ce pays, première puissance mondiale, le premier amendement à la Constitution défend cette liberté en des termes nets. «Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de se rassembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre», y est-il mentionné. Le fondateur de WikiLeaks ne semble nullement être dérangé par l'amalgame soulevé à travers le monde dans la mesure où son objectif a été atteint. Il est question de souligner la «contradiction» entre la position officielle américaine et « ce qui se dit derrière les portes closes».
Le site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents secrets, a mis en ligne durant les six derniers mois, soit depuis juin dernier, des milliers de notes diplomatiques américaines sur un total dépassant les 250.000. Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, est aux yeux des Américains « l'ennemi public » à abattre par tous les moyens. L'accusation d'agression sexuelle sur deux jeunes femmes en Suède, qui lui a valu un mandat d'arrêt international délivré par Interpol, selon certains, ne serait de fait autre que l'œuvre des Américains. La diffusion sur ce site de milliers de notes diplomatiques américaine n'a pas été du goût de Washington pour qui ces câbles auraient causé énormément de tort, bien que la Maison Blanche ait réfuté cet état de faits. La réalité est que ces mêmes fuites ont provoqué l'embarras de nombre de pays « alliés et amis » de l'oncle Sam. Il faut le dire, cette procédure d'arrêt internationale est tombée à pic pour les Etats-Unis, et pour de nombreux dirigeants de pays cités dans ces mémos. Washington envisagerait de le poursuivre pour espionnage après la diffusion sur WikiLeaks de milliers de notes diplomatiques américaines.
Des Etats mis à mal
Ce média a dévoilé les coulisses dites « noires » de la diplomatie américaine et ses pratiques dans le monde, citant ainsi bon nombre de dirigeants de pays et autres personnalités importantes. Rien qu'en juin dernier, il a diffusé plus de 90.000 documents classés secrets sur la guerre américaine menée en Afghanistan. Il aurait fallu peu de temps après pour que soient révélées au grand jour d'autres indiscrétions des diplomates US sur divers sujets et sur plusieurs pays jusque-là en bonne relation avec les Etats-Unis d'Amérique. Face à cette situation, des plus critiques, le Département d'Etat s'est voulu rassurant. Faisant mine de rien, ils affirment que ces révélations n'affectent en rien leurs relations extérieures, bien que de nombreuses excuses aient été faites aux dirigeants de plusieurs pays aussi bien officiellement qu'officieusement. Il faut dire que ces informations portent en revanche un coup terrible à la crédibilité des Etats-Unis et remettent en cause la culture du secret, fondement de la diplomatie, en livrant au grand public les jugements parfois assez crus que certains diplomates portent sur les dirigeants de la planète. Sarkozy en ressort ainsi « susceptible et autoritaire », David Cameron manquerait de profondeur tandis qu'Angela Merkel ne brillerait pas par son imagination.
L'Algérie n'est pas gênée
Côté algérien, bien que nombreux ceux qui sont ceux restés aphones face à la question, il n'en a pas été de même pour Ahmed Ouyahia qui a décidé de calmer ce chahut qu'a provoqué la mise en ligne de ces câbles diplomatiques. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a été précis dans ses propos. «WikiLeaks est un monde vaste et ses révélations ne gênent nullement l'Algérie», a-t-il répondu aux journalistes, la dernière semaine de décembre à l'Assemblée populaire nationale (APN). De fait, l'Algérie n'a donc nullement été dérangé par les révélations de ce média.
Assange imperturbable...
Arrêté le 7 décembre dernier à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités suédoises, Julian Assange a passé au total neuf jours sous les verrous. L'audience sur son éventuelle extradition vers la Suède débutera le 7 février prochain. Mais celle-ci, de l'avis de tous, pourrait prendre plusieurs mois, en raison des nombreux appels possibles. Julian Assange a dénoncé, samedi dernier, «une nouvelle forme de maccarthysme financier aux Etats-Unis», après la suspension par la Bank of America de toutes les transactions destinées à son site. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres. Aujourd'hui, que Julien Assange est libéré, il se voit proposer la somme de 1,2 million d'euros pour son autobiographie. Ce qu'il faut retenir de toute cette affaire, c'est qu'elle est bien loin d'être finie. Avec plus de 250.000 documents secrets divulgués, le cauchemar des Américains et de nombreux autres dirigeants dans le monde ne fait que commencer. Et pour cause, WikiLeaks n'a pas encore vidé sa tirelire. Fondé en décembre 2006 par Julian Assange, WikiLeaks est un site Web spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels qui s'enrichit grâce à une communauté d'internautes. Ses révélations sur l'Irak ou l'Afghanistan ont déclenché de violentes polémiques. Les 250. 000 câbles mis en ligne le 28 novembre écoulé, concernent les informations diplomatiques envoyés par les ambassades américaines du monde entier entre 2004 et 2010. Cinq journaux de référence qui ont eu accès au contenu de ces documents en exclusivité – Le Monde, The New York Times, The Guardian, El País et Der Spiegel – ont commencé le 29 novembre à publier des informations, en prenant garde de ne pas divulguer les identités de personnes qui pourraient être menacées.
Tout n'est pas fini
Les Américains se retrouvent ainsi face à une situation peu reluisante puisque incapable d'interdire ou encore de porter entrave à la liberté d'expression dans la mesure où dans ce pays, première puissance mondiale, le premier amendement à la Constitution défend cette liberté en des termes nets. «Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l'établissement ou interdise le libre exercice d'une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu'a le peuple de se rassembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre», y est-il mentionné. Le fondateur de WikiLeaks ne semble nullement être dérangé par l'amalgame soulevé à travers le monde dans la mesure où son objectif a été atteint. Il est question de souligner la «contradiction» entre la position officielle américaine et « ce qui se dit derrière les portes closes».


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