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Couverture sanitaire insuffisante
Wilaya de Boumerdès
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 01 - 2011

La couverture sanitaire dans la wilaya de Boumerdès fait gravement défaut. Plusieurs centres de soins à travers le territoire de la wilaya sont fermés depuis des années et leur réouverture n'est pas pour demain.
La couverture sanitaire dans la wilaya de Boumerdès fait gravement défaut. Plusieurs centres de soins à travers le territoire de la wilaya sont fermés depuis des années et leur réouverture n'est pas pour demain.
De ce fait, les citoyens sont durement pénalisés par cette défaillance qui ne dit pas son nom. La plupart de ces structures sont situées dans des zones rurales et lointaines. Au village Bouchakour, dans la commune des Issers, la salle de soins qui y existe est toujours fermée et ce, depuis plus de vingt ans. Elle a été fermée suite aux conditions sécuritaires durant la décennie noire. D'ailleurs, selon un villageois, ladite structure a été ciblée par un attentat terroriste. Actuellement, toujours selon notre interlocuteur, cette structure est squattée par un villageois depuis plus de dix ans. Et pour se faire soigner, les habitants dudit village sont contraints de parcourir de longues distances pour une simple injection. L'APC des Issers a, récemment, pensé à son réouverture, mais depuis rien n'a été fait au grand désespoir des malades. Dans la commune limitrophe de Chaâbet El-Ameur, les habitants du village Amar Asefla se plaignent de la fermeture, depuis 1991, de la salle de soins qui s'y trouve. Ils se soignent au niveau de la polyclinique du chef-lieu communal. Ils éprouvent d'énormes difficultés pour rallier le chef-lieu surtout lorsqu'on sait que les moyens de transports sont insuffisants. Dans cette municipalité, la couverture sanitaire est défaillante. Plusieurs projets lancés en 2005 et 2006 accusent d'énormes retards. En fait, les travaux sont à l'arrêt faute de manque de budget. Selon une source communale, l'APC a demandé aux autorités de la wilaya des rallonges budgétaires afin d'achever les travaux. Il s'agit de trois salles de soins se trouvant aux villages Aït Boudoukhane, Aït Ali et Ouled Ben Tafat. Outre cela, d'autres villages ne sont toujours pas dotés en salles de soins et les citoyens revendiquent depuis belle lurette la réalisation de structures de santé dans leurs localités, à l'image du village Ouled Saïd. A Azzouza, toujours dans la commune de Chaâbet El-Ameur, les villageois réclament depuis plusieurs mois un médecin. Selon un villageois, les autorités ont dépêché dernièrement un médecin mais ce dernier a fini par quitter ce poste sous prétexte sécuritaire. Actuellement, cette structure fonctionne au ralenti et assure un volume horaire d'à peine quatre heures par jour, nous dit-on encore. La salle de soins du village El-Koudia, dans la commune de Taouerga, est toujours fermée en raison de la dégradation de la situation sécuritaire durant les années 90. Dans la commune d'Ouled Heddadj, l'on ne compte qu'une seule structure de santé au chef-lieu et un centre de santé. Le centre de soins se trouvant au niveau du village Béni Arab, dans la localité de Thénia est toujours fermé depuis deux décades. Les villageois nous disent que ce centre est équipé mais l'état de la structure est dégradée et nécessite des réfections. Au chef-lieu, le dispensaire de la ville manque d'eau, nous dit-on encore. A Timezrite, la salle de soins du village Aït Sidi Amara n'est toujours pas ouverte en raison des travaux non encore achevés de VRD. Les villageois prennent leur mal en patience en se soignant au niveau des établissements hospitaliers (EPH) de Bordj Ménaiel et Thénia. Celles situées encore dans les villages Aïn Skouna et Aït Ameur, à Bordj Ménaiel sont toujours fermées. Par ailleurs, notons que même les localités qui sont dotées en structures de santé sont ainsi frappées par un autre problème de taille. Cette défaillance concerne particulièrement le volet personnel. Sur ce point, la wilaya de Boumerdès n'est toujours pas dotée en infrastructures de formations des infirmiers et de personnel médical et paramédical.
De ce fait, les citoyens sont durement pénalisés par cette défaillance qui ne dit pas son nom. La plupart de ces structures sont situées dans des zones rurales et lointaines. Au village Bouchakour, dans la commune des Issers, la salle de soins qui y existe est toujours fermée et ce, depuis plus de vingt ans. Elle a été fermée suite aux conditions sécuritaires durant la décennie noire. D'ailleurs, selon un villageois, ladite structure a été ciblée par un attentat terroriste. Actuellement, toujours selon notre interlocuteur, cette structure est squattée par un villageois depuis plus de dix ans. Et pour se faire soigner, les habitants dudit village sont contraints de parcourir de longues distances pour une simple injection. L'APC des Issers a, récemment, pensé à son réouverture, mais depuis rien n'a été fait au grand désespoir des malades. Dans la commune limitrophe de Chaâbet El-Ameur, les habitants du village Amar Asefla se plaignent de la fermeture, depuis 1991, de la salle de soins qui s'y trouve. Ils se soignent au niveau de la polyclinique du chef-lieu communal. Ils éprouvent d'énormes difficultés pour rallier le chef-lieu surtout lorsqu'on sait que les moyens de transports sont insuffisants. Dans cette municipalité, la couverture sanitaire est défaillante. Plusieurs projets lancés en 2005 et 2006 accusent d'énormes retards. En fait, les travaux sont à l'arrêt faute de manque de budget. Selon une source communale, l'APC a demandé aux autorités de la wilaya des rallonges budgétaires afin d'achever les travaux. Il s'agit de trois salles de soins se trouvant aux villages Aït Boudoukhane, Aït Ali et Ouled Ben Tafat. Outre cela, d'autres villages ne sont toujours pas dotés en salles de soins et les citoyens revendiquent depuis belle lurette la réalisation de structures de santé dans leurs localités, à l'image du village Ouled Saïd. A Azzouza, toujours dans la commune de Chaâbet El-Ameur, les villageois réclament depuis plusieurs mois un médecin. Selon un villageois, les autorités ont dépêché dernièrement un médecin mais ce dernier a fini par quitter ce poste sous prétexte sécuritaire. Actuellement, cette structure fonctionne au ralenti et assure un volume horaire d'à peine quatre heures par jour, nous dit-on encore. La salle de soins du village El-Koudia, dans la commune de Taouerga, est toujours fermée en raison de la dégradation de la situation sécuritaire durant les années 90. Dans la commune d'Ouled Heddadj, l'on ne compte qu'une seule structure de santé au chef-lieu et un centre de santé. Le centre de soins se trouvant au niveau du village Béni Arab, dans la localité de Thénia est toujours fermé depuis deux décades. Les villageois nous disent que ce centre est équipé mais l'état de la structure est dégradée et nécessite des réfections. Au chef-lieu, le dispensaire de la ville manque d'eau, nous dit-on encore. A Timezrite, la salle de soins du village Aït Sidi Amara n'est toujours pas ouverte en raison des travaux non encore achevés de VRD. Les villageois prennent leur mal en patience en se soignant au niveau des établissements hospitaliers (EPH) de Bordj Ménaiel et Thénia. Celles situées encore dans les villages Aïn Skouna et Aït Ameur, à Bordj Ménaiel sont toujours fermées. Par ailleurs, notons que même les localités qui sont dotées en structures de santé sont ainsi frappées par un autre problème de taille. Cette défaillance concerne particulièrement le volet personnel. Sur ce point, la wilaya de Boumerdès n'est toujours pas dotée en infrastructures de formations des infirmiers et de personnel médical et paramédical.


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