L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de domination du marché, ont estimé jeudi à Londres des experts du groupe pétrolier britannique BP dans une analyse des perspectives mondiales de l'énergie. Selon les perspectives de l'énergie de BP, l'Opep est sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de domination sur le marché. Les prévisions de BP montrent qu'au cours des 20 prochaines années, ''cette Organisation va devenir aussi puissante qu'elle l'était au cours des années 70 marquées par une série de chocs pétroliers et de pénuries ». La part des pays de l'Opep dans la production mondiale devrait augmenter de 40 à 46% à moyen terme. En outre, souligne BP dans son analyse, 75% de la croissance des réserves de pétrole au cours des deux prochaines années devraient provenir de pays de l'Opep. Dans cette analyse, BP souligne que '' le monde devient de plus en plus dépendant de l'Opep pour les combustibles fossiles'' et la plus grande croissance de la production de pétrole devrait venir de l'Irak qui est en mesure d'augmenter sa production de 2,5 mb/j à 5,5 mb/j. Par ailleurs, Bob Dudley, directeur exécutif de BP, a souligne que les perspectives de l'énergie à long terme montrent que le monde aura besoin d'explorer dans les régions éloignées comme l'Arctique et les eaux plus profondes plus que jamais si l'on veut suivre le rythme avec une hausse annuelle de la consommation de 1,7% et une augmentation prévue de la demande de l'ordre de 39% au cours des 20 prochaines années. Il a prédit que la demande va augmenter pour atteindre environ 102 mb/j de pétrole en 2030, soit une augmentation de 16,5 millions de barils par rapport au niveau actuel. Selon lui, l'Arabie saoudite devrait être en mesure de produire 3 millions de b/j supplémentaires, mais ''la plus forte croissance devrait provenir de l'Irak capable d'augmenter sa production de 2,5 m à 5,5 m de barils par jour'', a-t-il dit . Pour lui, deux millions de barils supplémentaires de la production devrait provenir des sables bitumineux canadiens, tandis que les biocarburants fabriqués à partir de maïs ou de sucre devraient fournir l'équivalent de 5 millions de barils de pétrole a l'horizon 2020. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de domination du marché, ont estimé jeudi à Londres des experts du groupe pétrolier britannique BP dans une analyse des perspectives mondiales de l'énergie. Selon les perspectives de l'énergie de BP, l'Opep est sur le point d'entrer dans une nouvelle ère de domination sur le marché. Les prévisions de BP montrent qu'au cours des 20 prochaines années, ''cette Organisation va devenir aussi puissante qu'elle l'était au cours des années 70 marquées par une série de chocs pétroliers et de pénuries ». La part des pays de l'Opep dans la production mondiale devrait augmenter de 40 à 46% à moyen terme. En outre, souligne BP dans son analyse, 75% de la croissance des réserves de pétrole au cours des deux prochaines années devraient provenir de pays de l'Opep. Dans cette analyse, BP souligne que '' le monde devient de plus en plus dépendant de l'Opep pour les combustibles fossiles'' et la plus grande croissance de la production de pétrole devrait venir de l'Irak qui est en mesure d'augmenter sa production de 2,5 mb/j à 5,5 mb/j. Par ailleurs, Bob Dudley, directeur exécutif de BP, a souligne que les perspectives de l'énergie à long terme montrent que le monde aura besoin d'explorer dans les régions éloignées comme l'Arctique et les eaux plus profondes plus que jamais si l'on veut suivre le rythme avec une hausse annuelle de la consommation de 1,7% et une augmentation prévue de la demande de l'ordre de 39% au cours des 20 prochaines années. Il a prédit que la demande va augmenter pour atteindre environ 102 mb/j de pétrole en 2030, soit une augmentation de 16,5 millions de barils par rapport au niveau actuel. Selon lui, l'Arabie saoudite devrait être en mesure de produire 3 millions de b/j supplémentaires, mais ''la plus forte croissance devrait provenir de l'Irak capable d'augmenter sa production de 2,5 m à 5,5 m de barils par jour'', a-t-il dit . Pour lui, deux millions de barils supplémentaires de la production devrait provenir des sables bitumineux canadiens, tandis que les biocarburants fabriqués à partir de maïs ou de sucre devraient fournir l'équivalent de 5 millions de barils de pétrole a l'horizon 2020.