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Le calvaire quotidien des usagers
Transport urbain
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2011

Le problème du transport urbain dans la capitale se pose chaque jour avec une acuité accrue. Même si de nombreux efforts ont été faits dans ce sens les tourments des usagers n'ont pas pour autant pris fin. La cause première et essentielle de leurs tourments est l'état de vétusté avancé de ce matériel roulant qui ne répond plus à aucune norme en matière de confort ou d'hygiène, mais bien plus grave en ce qui concerne la sécurité. À titre d'exemple les navettes de transport assurant la ligne Cheraga-Tafourah ou encore Aïn Taya-Tafourah. Les usagers sur ces lignes endurent quotidiennement un véritable calvaire dû aux nombreuses nuisances, dont celles olfactives ne sont pas les moindres. Les bus exploités sur ces lignes sont amortis depuis la nuit des temps et auraient dû être retirés de la circulation depuis belle lurette. De plus l'absence de tout entretien de ce matériel fait qu'il se dégrade à une vitesse grand «V» pour tant que cela puisse être possible menaçant de ce fait réellement la sécurité et même la vie des usagers qui n'ont malheureusement pas d'autre choix et sont contraints d'emprunter ces épaves ambulantes. Le calvaire des usagers de ces bus connait un nouveau pic les jours de pluie où se forment des mares d'eau boueuse à l'intérieur même des transports. Jusque-là les usagers prennent leur mal en patience en attendant que l'on se décide, peut-être un jour, à laisser ces bus se reposer enfin et par là même permettre aux usagers du transport urbain de respirer enfin. L'autre problème soulevé par les usagers est la présence de malfrats qui profitent de l'afflux important de voyageurs pour tenter de les dépouiller de leurs maigres bourses et téléphones portables. À ce propos l'un de ces malheureux voyageurs abordé au niveau de la station du bus Tafourah nous affirme avec lassitude «En plus du fait que ces bus constituent un véritable danger pour nous, nous devons également prendre en compte la présence de nombreux voleurs qui restent à l'affût et nous dépouillent sans vergogne». Ainsi rien ne prêterait à l'optimisme sur ces lignes qu'empruntent quotidiennement des milliers d'usagers. La situation y est très critique et attire même un nouveau genre d'énergumènes qui ne se gênent pas pour proférer des mots vulgaires et autres obsénités pour provoquer les usagers et peut-être permettre à leurs complices de leur faire les poches tranquilement. «Prendre le bus est devenu synonyme de véritable cauchemar, non seulement pour leur saleté et vétusté mais aussi à cause du comportement désolant de certaines personnes qui s'éloignent de plus en plus des valeurs de la société» se lamente un sexagénaire qui venait de descendre d'une navette complètement déglinguée assurant la ligne Aïn Taya-Tafourah. Les usagers de ces lignes et d'ailleurs bien d'autres encore tirent la sonnette d'alarme et supplient pour que l'on comprenne enfin que ce sont des êtres humains et non du bétail qui sont transportés, chaque jour que Dieu fait, dans des conditions inhumaines. La sécurité du citoyen, estiment-ils, devrait être placé au-dessus de toute autre considération. Dj. B.
Le problème du transport urbain dans la capitale se pose chaque jour avec une acuité accrue. Même si de nombreux efforts ont été faits dans ce sens les tourments des usagers n'ont pas pour autant pris fin. La cause première et essentielle de leurs tourments est l'état de vétusté avancé de ce matériel roulant qui ne répond plus à aucune norme en matière de confort ou d'hygiène, mais bien plus grave en ce qui concerne la sécurité. À titre d'exemple les navettes de transport assurant la ligne Cheraga-Tafourah ou encore Aïn Taya-Tafourah. Les usagers sur ces lignes endurent quotidiennement un véritable calvaire dû aux nombreuses nuisances, dont celles olfactives ne sont pas les moindres. Les bus exploités sur ces lignes sont amortis depuis la nuit des temps et auraient dû être retirés de la circulation depuis belle lurette. De plus l'absence de tout entretien de ce matériel fait qu'il se dégrade à une vitesse grand «V» pour tant que cela puisse être possible menaçant de ce fait réellement la sécurité et même la vie des usagers qui n'ont malheureusement pas d'autre choix et sont contraints d'emprunter ces épaves ambulantes. Le calvaire des usagers de ces bus connait un nouveau pic les jours de pluie où se forment des mares d'eau boueuse à l'intérieur même des transports. Jusque-là les usagers prennent leur mal en patience en attendant que l'on se décide, peut-être un jour, à laisser ces bus se reposer enfin et par là même permettre aux usagers du transport urbain de respirer enfin. L'autre problème soulevé par les usagers est la présence de malfrats qui profitent de l'afflux important de voyageurs pour tenter de les dépouiller de leurs maigres bourses et téléphones portables. À ce propos l'un de ces malheureux voyageurs abordé au niveau de la station du bus Tafourah nous affirme avec lassitude «En plus du fait que ces bus constituent un véritable danger pour nous, nous devons également prendre en compte la présence de nombreux voleurs qui restent à l'affût et nous dépouillent sans vergogne». Ainsi rien ne prêterait à l'optimisme sur ces lignes qu'empruntent quotidiennement des milliers d'usagers. La situation y est très critique et attire même un nouveau genre d'énergumènes qui ne se gênent pas pour proférer des mots vulgaires et autres obsénités pour provoquer les usagers et peut-être permettre à leurs complices de leur faire les poches tranquilement. «Prendre le bus est devenu synonyme de véritable cauchemar, non seulement pour leur saleté et vétusté mais aussi à cause du comportement désolant de certaines personnes qui s'éloignent de plus en plus des valeurs de la société» se lamente un sexagénaire qui venait de descendre d'une navette complètement déglinguée assurant la ligne Aïn Taya-Tafourah. Les usagers de ces lignes et d'ailleurs bien d'autres encore tirent la sonnette d'alarme et supplient pour que l'on comprenne enfin que ce sont des êtres humains et non du bétail qui sont transportés, chaque jour que Dieu fait, dans des conditions inhumaines. La sécurité du citoyen, estiment-ils, devrait être placé au-dessus de toute autre considération. Dj. B.

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