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Les manifestants réclament la démission de Ghanouchi
Journée de colère en Tunisie
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 02 - 2011

Des soldats tunisiens ont tiré en l'air vendredi dernier rapporte l'agence Reuters afin de disperser des dizaines de milliers de manifestants massés dans le centre de Tunis pour réclamer la démission du Premier ministre de transition, Mohamed Ghannouchi, déjà en fonctions sous la présidence de Zine ben Ali.
Cette manifestation, organisée dans le cadre d'une "journée de colère", est selon toute vraisemblance la plus importante depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier dernier, ont rapporté des témoins.
Des hélicoptères de l'armée ont survolé le cortège des manifestants, qui défilaient malgré l'interdiction de manifester en vigueur depuis la chute de Ben Ali.
Les forces de sécurité ont tiré des coups de feu en l'air à plusieurs reprises, mais les manifestants ne se sont pas dispersés.
Selon des témoins, certains manifestants ont brûlé des pneus et lancé des pierres en direction des fenêtres du ministère de l'Intérieur, resté longtemps le symbole de la répression sous Ben Ali.
De source proche du ministère de l'Intérieur, on déclarait à Reuters que des manifestants avaient également détruit des véhicules garés aux abords du bâtiment.
Plusieurs personnes ont été blessées et hospitalisées, ont rapporté des témoins. "J'ai vu une jeune fille qui avait reçu une balle au pied", a dit un témoin.
Les protestataires, dont certains brandissaient des portraits de Ghannouchi superposés au visage de Ben Ali, ont scandé : "Honte au gouvernement !" et "Ghannouchi démission !". La clameur de la foule était perceptible à des kilomètres.
"Notre seule revendication, c'est la chute de ce gouvernement", déclarait Alia Soussi, une étudiante de 22 ans, parmi le cortège des manifestants. "Nous espérons que Ghannouchi nous entendra."
Le gouvernement de transition chargé d'organiser des élections pour trouver un successeur à Ben Ali, lequel a fui à Djeddah (Arabie saoudite), a d'ores et déjà été remanié à plusieurs reprises à la suite de manifestations, mais Ghannouchi est resté en fonctions.
Certains y voient un atout étant donné sa connaissance des affaires tunisiennes, puisqu'il est Premier ministre depuis novembre 1999, soit pendant les onze dernières années de la présidence Ben Ali.
Un peu plus tôt, vendredi, les manifestants avaient protesté contre la répression sanglante en cours en Libye, où les insurgés se sont soulevés en s'inspirant des révolutions qui ont été couronnées de succès dans deux pays voisins, Tunisie et Egypte, depuis le début de l'année.
R. I.
Des soldats tunisiens ont tiré en l'air vendredi dernier rapporte l'agence Reuters afin de disperser des dizaines de milliers de manifestants massés dans le centre de Tunis pour réclamer la démission du Premier ministre de transition, Mohamed Ghannouchi, déjà en fonctions sous la présidence de Zine ben Ali.
Cette manifestation, organisée dans le cadre d'une "journée de colère", est selon toute vraisemblance la plus importante depuis la chute de Ben Ali le 14 janvier dernier, ont rapporté des témoins.
Des hélicoptères de l'armée ont survolé le cortège des manifestants, qui défilaient malgré l'interdiction de manifester en vigueur depuis la chute de Ben Ali.
Les forces de sécurité ont tiré des coups de feu en l'air à plusieurs reprises, mais les manifestants ne se sont pas dispersés.
Selon des témoins, certains manifestants ont brûlé des pneus et lancé des pierres en direction des fenêtres du ministère de l'Intérieur, resté longtemps le symbole de la répression sous Ben Ali.
De source proche du ministère de l'Intérieur, on déclarait à Reuters que des manifestants avaient également détruit des véhicules garés aux abords du bâtiment.
Plusieurs personnes ont été blessées et hospitalisées, ont rapporté des témoins. "J'ai vu une jeune fille qui avait reçu une balle au pied", a dit un témoin.
Les protestataires, dont certains brandissaient des portraits de Ghannouchi superposés au visage de Ben Ali, ont scandé : "Honte au gouvernement !" et "Ghannouchi démission !". La clameur de la foule était perceptible à des kilomètres.
"Notre seule revendication, c'est la chute de ce gouvernement", déclarait Alia Soussi, une étudiante de 22 ans, parmi le cortège des manifestants. "Nous espérons que Ghannouchi nous entendra."
Le gouvernement de transition chargé d'organiser des élections pour trouver un successeur à Ben Ali, lequel a fui à Djeddah (Arabie saoudite), a d'ores et déjà été remanié à plusieurs reprises à la suite de manifestations, mais Ghannouchi est resté en fonctions.
Certains y voient un atout étant donné sa connaissance des affaires tunisiennes, puisqu'il est Premier ministre depuis novembre 1999, soit pendant les onze dernières années de la présidence Ben Ali.
Un peu plus tôt, vendredi, les manifestants avaient protesté contre la répression sanglante en cours en Libye, où les insurgés se sont soulevés en s'inspirant des révolutions qui ont été couronnées de succès dans deux pays voisins, Tunisie et Egypte, depuis le début de l'année.
R. I.


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