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La classe politique divisée
Dissolution ou non de l' APN
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 03 - 2011

L'Assemblée populaire nationale (APN) subit depuis de longs mois des attaques répétées pour sa dissolution. Ceux qui appellent à la dissolution de la Chambre basse l'accusent d'être «une simple chambre d'enregistrement».
L'Assemblée populaire nationale (APN) subit depuis de longs mois des attaques répétées pour sa dissolution. Ceux qui appellent à la dissolution de la Chambre basse l'accusent d'être «une simple chambre d'enregistrement».
La suspension, par deux partis, Le RCD a donc décidé mercredi dernier de suspendre ses activités à l‘APN. Le groupe parlementaire de ce parti estime, dans le communiqué rendu public à cet effet, que cette suspension sera en vigueur «jusqu‘à ce que les conditions d‘une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties». La décision du parti de Saïd Sadi considère aussi que l‘APN est nettement en retrait par rapport aux événements qui secouent le pays depuis le début du mois de janvier puisqu‘elle se refuse à ouvrir le débat sur les préoccupation des Algériens. Ce n‘est pas pour la même raison que le FNA a suspendu lui aussi ses activités à l‘APN puisque le parti de Moussa Touati a voulu, lui, dire sa désapprobation concernant le projet de loi relatif à la commune qui devait être examiné par la plénière de l‘APN hier. Estimant que ce code communal fait la part belle à l‘administration, représentée par le wali notamment, lequel détient ainsi l‘essentiel des prérogatives, alors que les élus locaux sont réduits au simple rôle de figurants, le FNA a appellé ses élus locaux à observer un sit-in devant l‘APN le jour de vote du code communal. L‘APN est plus que jamais dans l‘œil du cyclone tant la décision de ces deux partis illustre on ne peut mieux le tumulte qui régne au sein de cette institution. Une institution que d‘aucuns accusent de «ne pas accomplir sa mission comme il se doit». On comprend dès lors pourquoi les appels à la dissolution de l‘APN se sont multipliés ces derniers mois. D‘ailleurs les deux partis sus-cités soutiennent cette perspective à laquelle, à vrai dire, ils appellent de tous leurs vœux. Le RCD et le FNA se sont en effet, et à maintes reprises, prononcés en faveur de la dissolution de la Chambre basse. D‘autres partis politiques, à l‘exemple des mouvements El Islah et Enahda et du Parti des travailleurs en ont fait de même. La secrétaire générale du Parti des travailleurs est celle qui a le plus mis l‘accent sur cette question. Louisa Hanoune mène en effet depuis de longs mois une inlassable campagne pour la dissolution de l‘APN. Une dissolution qui induit l‘organisation d‘élections législatives anticipées. Les voix appelant à la dissolution de l‘Assemblée gagnent du terrain puisque même au sein des partis de la coalition gouvernementale cette revendication est avancée. Le vice-président du MSP, Abderrazak Makri, s‘est prononcé pour.
Cet influent membre de ce parti a certes parlé en son nom personnel, mais il n‘en demeure pas moins que l‘idée fait son chemin. Il faut dire aussi que les députés, par leur attitude, ne font que donner du grain à moudre aux partisans de cette revendication ; les élus du peuple, auxquels il est reproché d‘avoir de mirobolants salaires, ne cessent de bouder les séances de l‘APN au point où des séances plénières à l‘examen ou à l‘adoption des lois ont été tout simplement reportées faute de quorum Une situation qui a fait sortir Abdelaziz Ziari de se gonds puisqu‘il a menacé de durcir les dispositions du règlement intérieur de l‘Assemblée pour mettre fin au problème de l‘absentéisme.
Cette situation est révélatrice de l‘état de laisser-aller atteint par cette institution, ce qui laisse grande ouverte la porte à son éventuelle dissolution, même si, jusque-là, des membres du gouvernement ont exclu cette hypothèse.
K. H.
La suspension, par deux partis, Le RCD a donc décidé mercredi dernier de suspendre ses activités à l‘APN. Le groupe parlementaire de ce parti estime, dans le communiqué rendu public à cet effet, que cette suspension sera en vigueur «jusqu‘à ce que les conditions d‘une transmission fidèle des interventions des députés soient garanties». La décision du parti de Saïd Sadi considère aussi que l‘APN est nettement en retrait par rapport aux événements qui secouent le pays depuis le début du mois de janvier puisqu‘elle se refuse à ouvrir le débat sur les préoccupation des Algériens. Ce n‘est pas pour la même raison que le FNA a suspendu lui aussi ses activités à l‘APN puisque le parti de Moussa Touati a voulu, lui, dire sa désapprobation concernant le projet de loi relatif à la commune qui devait être examiné par la plénière de l‘APN hier. Estimant que ce code communal fait la part belle à l‘administration, représentée par le wali notamment, lequel détient ainsi l‘essentiel des prérogatives, alors que les élus locaux sont réduits au simple rôle de figurants, le FNA a appellé ses élus locaux à observer un sit-in devant l‘APN le jour de vote du code communal. L‘APN est plus que jamais dans l‘œil du cyclone tant la décision de ces deux partis illustre on ne peut mieux le tumulte qui régne au sein de cette institution. Une institution que d‘aucuns accusent de «ne pas accomplir sa mission comme il se doit». On comprend dès lors pourquoi les appels à la dissolution de l‘APN se sont multipliés ces derniers mois. D‘ailleurs les deux partis sus-cités soutiennent cette perspective à laquelle, à vrai dire, ils appellent de tous leurs vœux. Le RCD et le FNA se sont en effet, et à maintes reprises, prononcés en faveur de la dissolution de la Chambre basse. D‘autres partis politiques, à l‘exemple des mouvements El Islah et Enahda et du Parti des travailleurs en ont fait de même. La secrétaire générale du Parti des travailleurs est celle qui a le plus mis l‘accent sur cette question. Louisa Hanoune mène en effet depuis de longs mois une inlassable campagne pour la dissolution de l‘APN. Une dissolution qui induit l‘organisation d‘élections législatives anticipées. Les voix appelant à la dissolution de l‘Assemblée gagnent du terrain puisque même au sein des partis de la coalition gouvernementale cette revendication est avancée. Le vice-président du MSP, Abderrazak Makri, s‘est prononcé pour.
Cet influent membre de ce parti a certes parlé en son nom personnel, mais il n‘en demeure pas moins que l‘idée fait son chemin. Il faut dire aussi que les députés, par leur attitude, ne font que donner du grain à moudre aux partisans de cette revendication ; les élus du peuple, auxquels il est reproché d‘avoir de mirobolants salaires, ne cessent de bouder les séances de l‘APN au point où des séances plénières à l‘examen ou à l‘adoption des lois ont été tout simplement reportées faute de quorum Une situation qui a fait sortir Abdelaziz Ziari de se gonds puisqu‘il a menacé de durcir les dispositions du règlement intérieur de l‘Assemblée pour mettre fin au problème de l‘absentéisme.
Cette situation est révélatrice de l‘état de laisser-aller atteint par cette institution, ce qui laisse grande ouverte la porte à son éventuelle dissolution, même si, jusque-là, des membres du gouvernement ont exclu cette hypothèse.
K. H.


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