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Azeffoun célèbre le 7e art
FESTIVAL DU FILM AMAZIGH
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 03 - 2011

Depuis samedi dernier, la ville balnéaire d'Azeffoun, située à quelque 65 kilomètres au nord-est de Tizi Ouzou vit au rythme de la fête et du cinéma. Grâce au festival du film amazigh, la région est sortie de sa léthargie. La ville vibre quotidiennement au rythme de plusieurs activités culturelles. En plus des projections de toutes sortes de produits audiovisuels, la ville d'Azeffoun accueille aussi chaque jour et ce, depuis le 19 mars passé, des tables rondes, des conférences, des ventes dédicaces, des récitals poétiques ainsi que des spectacles de chant.
Depuis samedi dernier, la ville balnéaire d'Azeffoun, située à quelque 65 kilomètres au nord-est de Tizi Ouzou vit au rythme de la fête et du cinéma. Grâce au festival du film amazigh, la région est sortie de sa léthargie. La ville vibre quotidiennement au rythme de plusieurs activités culturelles. En plus des projections de toutes sortes de produits audiovisuels, la ville d'Azeffoun accueille aussi chaque jour et ce, depuis le 19 mars passé, des tables rondes, des conférences, des ventes dédicaces, des récitals poétiques ainsi que des spectacles de chant.
La population d'Azeffoun, aussi bien à titre individuel, en tant que mouvement associatif que les autorités locales s'est impliquée de manière très active dans l'organisation et dans l'accompagnement de cet événement culturel mais aussi qui revêt des dimension touristique et économique. En tout état de cause, le festival du film amazigh est un événement qui n'a laissé indifférent aucun pan de la société dans la région. Même pour interpeller les autorités sur un problème de litige, une famille a choisi délibérément la période du festival pour procéder au barrage de la route principale reliant Tizi Ouzou à Azeffoun et ce, dans la journée de lundi dernier. Mais cela, s'il a empêché l'universitaire et écrivaine Denise Brahimi et d'autres chercheurs de se rendre à la maison de la culture de Tizi Ouzou pour y animer une journée d'étude sur la critique cinématographique, ça n'a pas empêché les autres activités de se poursuivre dans pas moins de quatre sites de la ville d'Azeffoun que sont la salle omnisports, le centre culturel « Tahar Djaout », la bibliothèque communale et la salle des fêtes de la ville aménagée en salle de projection d'une capacité de 200 places. Toutefois, il y a lieu de déplorer que les organisateurs, bien qu'ils semblent avoir fait du mieux qu'ils pouvaient, n'ont pas prévu l'affluence record du public. Ce qui a créé des perturbations au niveau des salles de projection qui ne pouvaient de toute évidence accueillir autant de monde. Cette imperfection vient relancer le problème de l'absence d'infrastructures à même d'abriter ce genre d'activités. Le commissaire du festival, Assad El Hachemi, n'a pas raté l'occasion, lors de son point de presse quotidien, pour lancer un appel aux élus locaux d'Azeffoun afin de céder la salle des fêtes au secteur de la culture pour qu'elle soit transformée en salle de projection cinéma. Cette demande est réalisable d'autant plus que la population locale a exprimé son vœux ardent que le festival du film amazigh ne soit plus délocalisé de la région et qu'il soit de ce fait définitivement domicilié à Azeffoun. Interrogé sur cette question, Assad sans écarter cette éventualité, a toutefois expliqué que pour le moment il est encore prématuré pour se prononcer. Une chose est sûre, a rappelé le commissaire du festival, ce dernier est définitivement domicilié dans la wilaya de Tizi Ouzou, et ce, suite à la décision de Khalida Toumi ministre de la Culture.
La population d'Azeffoun, aussi bien à titre individuel, en tant que mouvement associatif que les autorités locales s'est impliquée de manière très active dans l'organisation et dans l'accompagnement de cet événement culturel mais aussi qui revêt des dimension touristique et économique. En tout état de cause, le festival du film amazigh est un événement qui n'a laissé indifférent aucun pan de la société dans la région. Même pour interpeller les autorités sur un problème de litige, une famille a choisi délibérément la période du festival pour procéder au barrage de la route principale reliant Tizi Ouzou à Azeffoun et ce, dans la journée de lundi dernier. Mais cela, s'il a empêché l'universitaire et écrivaine Denise Brahimi et d'autres chercheurs de se rendre à la maison de la culture de Tizi Ouzou pour y animer une journée d'étude sur la critique cinématographique, ça n'a pas empêché les autres activités de se poursuivre dans pas moins de quatre sites de la ville d'Azeffoun que sont la salle omnisports, le centre culturel « Tahar Djaout », la bibliothèque communale et la salle des fêtes de la ville aménagée en salle de projection d'une capacité de 200 places. Toutefois, il y a lieu de déplorer que les organisateurs, bien qu'ils semblent avoir fait du mieux qu'ils pouvaient, n'ont pas prévu l'affluence record du public. Ce qui a créé des perturbations au niveau des salles de projection qui ne pouvaient de toute évidence accueillir autant de monde. Cette imperfection vient relancer le problème de l'absence d'infrastructures à même d'abriter ce genre d'activités. Le commissaire du festival, Assad El Hachemi, n'a pas raté l'occasion, lors de son point de presse quotidien, pour lancer un appel aux élus locaux d'Azeffoun afin de céder la salle des fêtes au secteur de la culture pour qu'elle soit transformée en salle de projection cinéma. Cette demande est réalisable d'autant plus que la population locale a exprimé son vœux ardent que le festival du film amazigh ne soit plus délocalisé de la région et qu'il soit de ce fait définitivement domicilié à Azeffoun. Interrogé sur cette question, Assad sans écarter cette éventualité, a toutefois expliqué que pour le moment il est encore prématuré pour se prononcer. Une chose est sûre, a rappelé le commissaire du festival, ce dernier est définitivement domicilié dans la wilaya de Tizi Ouzou, et ce, suite à la décision de Khalida Toumi ministre de la Culture.


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