Les médecins résidents algériens ne veulent pas céder aux intimidations de leurs administrations et comptent maintenir leur mouvement en passant à d'autres actions après la réunion du collectif national des médecins résidents ce week-end. «Il se peut qu'on entame une grève illimitée et décidons le gel total des services tenus par les médecins résidents, qui assurent jusqu'ici le service minimum pour le bien des patients. La grève de trois jours est terminée, hier, mais la protestation elle, continuera jusqu'à satisfaction totale des revendications des médecins résidents», nous dira Dr Merwane, un des délégués des médecins résidents, membre du collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Ces jeunes médecins sont déterminés plus que jamais à aller jusqu'au bout de leur combat, puisque la tutelle refuse de prendre sérieusement en charge leurs doléances. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens, affirme au nom «des milliers de médecins qu'il représente que la délégation qui a été reçue par le ministre de la Santé et la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, ne représente que les personnes qui la compose et qu'elle ne représente en aucun cas les médecins résidents algériens», nous dira Dr Marwane. «C'est probablement une association algéroise de médecins alors que notre organisation représente tous les médecins résidents à l'échelle nationale. Les médecins résidents à travers leurs représentants du collectif, affirment n'avoir reçu aucune invitation officielle de la part de leur tutelle pour prendre part à cette réunion. Il est important de rappeler que cette même délégation -non représentative- a été aussi reçue au même temps que les représentants «légaux» des médecins résidents lors du deuxième sit-in qu'ont observé les médecins résidents le 11 mars dernier et les délégués du collectif avaient refusé de participer à la réunion avec le secrétaire général du ministère en sa présence et ont demandé à ce qu'on les reçoive séparément». Les médecins résidents grévistes maintiennent toujours leurs revendications et exigent l'abrogation immédiate de tous les décrets et lois relatifs au service civil et veulent des solutions concrètes et fiables à leurs revendications socioprofessionnelles. Cependant les deux ministres concernés, à savoir Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé et Rachid Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique -qui a envoyé, pour rappel, avant-hier une note aux doyens les appelant à prendre en charge les revendications des étudiants en médecine-, gardent toujours le silence et n'ont proposé jusqu'ici aucune solution concrète, ni pris de mesure apte à apaiser les médecins résidents en colère. Il est à noter que les médecins résidents dans de nombreux hôpitaux à travers le pays menacent, de leur côté, de recourir à une grève illimitée. Ils ont été rejoints, avant-hier par les médecins résidents de l'établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie Abou-Bakr-Errazi de Annaba qui en plus des revendications du collectif autonome des médecins résidents algériens, réclament le départ du directeur de leur établissement qui aurait, selon eux, «manqué de respect à l'une de leurs consœurs en exercice dans le service psychiatrique». Il faut noter que nous avons essayé en vain de joindre la cellule de communication du ministère de la Santé pour plus d'information. Les médecins résidents algériens ne veulent pas céder aux intimidations de leurs administrations et comptent maintenir leur mouvement en passant à d'autres actions après la réunion du collectif national des médecins résidents ce week-end. «Il se peut qu'on entame une grève illimitée et décidons le gel total des services tenus par les médecins résidents, qui assurent jusqu'ici le service minimum pour le bien des patients. La grève de trois jours est terminée, hier, mais la protestation elle, continuera jusqu'à satisfaction totale des revendications des médecins résidents», nous dira Dr Merwane, un des délégués des médecins résidents, membre du collectif autonome des médecins résidents algériens, contacté hier par le Midi Libre. Ces jeunes médecins sont déterminés plus que jamais à aller jusqu'au bout de leur combat, puisque la tutelle refuse de prendre sérieusement en charge leurs doléances. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens, affirme au nom «des milliers de médecins qu'il représente que la délégation qui a été reçue par le ministre de la Santé et la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, ne représente que les personnes qui la compose et qu'elle ne représente en aucun cas les médecins résidents algériens», nous dira Dr Marwane. «C'est probablement une association algéroise de médecins alors que notre organisation représente tous les médecins résidents à l'échelle nationale. Les médecins résidents à travers leurs représentants du collectif, affirment n'avoir reçu aucune invitation officielle de la part de leur tutelle pour prendre part à cette réunion. Il est important de rappeler que cette même délégation -non représentative- a été aussi reçue au même temps que les représentants «légaux» des médecins résidents lors du deuxième sit-in qu'ont observé les médecins résidents le 11 mars dernier et les délégués du collectif avaient refusé de participer à la réunion avec le secrétaire général du ministère en sa présence et ont demandé à ce qu'on les reçoive séparément». Les médecins résidents grévistes maintiennent toujours leurs revendications et exigent l'abrogation immédiate de tous les décrets et lois relatifs au service civil et veulent des solutions concrètes et fiables à leurs revendications socioprofessionnelles. Cependant les deux ministres concernés, à savoir Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé et Rachid Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique -qui a envoyé, pour rappel, avant-hier une note aux doyens les appelant à prendre en charge les revendications des étudiants en médecine-, gardent toujours le silence et n'ont proposé jusqu'ici aucune solution concrète, ni pris de mesure apte à apaiser les médecins résidents en colère. Il est à noter que les médecins résidents dans de nombreux hôpitaux à travers le pays menacent, de leur côté, de recourir à une grève illimitée. Ils ont été rejoints, avant-hier par les médecins résidents de l'établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie Abou-Bakr-Errazi de Annaba qui en plus des revendications du collectif autonome des médecins résidents algériens, réclament le départ du directeur de leur établissement qui aurait, selon eux, «manqué de respect à l'une de leurs consœurs en exercice dans le service psychiatrique». Il faut noter que nous avons essayé en vain de joindre la cellule de communication du ministère de la Santé pour plus d'information.
