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Le Parc national de Chréa, un lieu féerique
A travers une extraordinaire remontée biologique
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2011

Une extraordinaire remontée biologique est observée depuis quelques années au niveau du Parc national de Chréa (Blida), avec la résurgence de la flore et la faune, notamment la réapparition de certaines espèces animales.
''Il y a une remontée biologique à tous les niveaux de la faune et de la flore avec plus particulièrement une forte réapparition de certaines espèces animales comme le singe Magot au niveau des gorges de La Chiffa et l'hyène rayée au Mont de Tamesguida", a confirmé, à l'APS, le directeur du parc.
Ce phénomène est apparu à la faveur de la réhabilitation des zones d'habitat de ces espèces qui ont retrouvé les conditions naturelles de leur évolution, à l'abri des prédateurs, a expliqué M. Ramdhane Dehal.
En collaboration avec des scientifiques et des universitaires, la Direction du parc est actuellement en train de mettre en œuvre un ambitieux programme d'éthologie animale pour recenser l'ensemble de la faune locale, préserver et améliorer son milieu naturel.
Outre le singe Magot, qui a proliféré ces dernières années sur une aire protégée de plus de 5.000 hectares de forêt et de maquis, l'hyène est également très présente sur le mont de Tamesguida aux côtés d'autres espèces comme le chat sauvage, le chacal, la belette ainsi qu'une riche variété d'oiseaux.
Pourtant, pour les visiteurs et les habitués des gorges de La Chiffa, sur la route qui mène à Médéa, c'est le singe Magot qui demeure la principale attraction des visiteurs, plus particulièrement des enfants qui aiment taquiner cet animal.
Depuis quelque années, "nous avons constaté un retour important du singe Magot, ce qui constitue un signe encourageant pour les efforts déployés pour la régénération et la protection autant des espèces animales que végétales locales", a précisé le directeur du parc qui caresse l'espoir de voir un jour cet espace retrouver toute sa diversité faunique.
En empruntant la route qui mène aux gorges de la Chiffa, il est loisible pour les visiteurs de la région de rencontrer des groupes de singes Magot qui investissent les abords de la route en quête de nourriture. Cette population de macaques est fortement concentrée sur les crêtes rocheuses qui surplombent l'auberge, appelée communément "Ruisseau des singes" où toutes les conditions d'évolution de cette espèce sont réunies, notamment la présence de sources d'eau et l'abondance de ressources alimentaires (feuillage, graines, racines, fruits, etc.)
Même si le Magot est protégé par la loi, cette protection ne peut être vraiment efficiente que lorsque le milieu dans lequel il vit est également protégé, estiment des chercheurs qui s'intéressent à cette espèce.
Animal très social, le singe Magot suscite à chaque rencontre un plaisir et une curiosité toujours renouvelés mais demeure très sensible à toute perturbation de son milieu qui pourrait constituer une menace pour sa survie, estime le directeur du parc.
Végétarien, le singe Magot constitue, de par son mode alimentaire, un facteur prépondérant dans la préservation de l'équilibre forestier et la régénération végétale.
En matière de prédation, il n'existe au niveau de la réserve aucune espèce qui pourrait constituer une menace pour le singe Magot, dont le principal ennemi demeure l'homme. Il est à rappeler que la colonie de singes Magot qui vit dans le Parc national de Chréa a fait l'objet en 1986 d'une visite du DUC d'Edimburg en sa qualité de président du Fonds mondial de la vie sauvage.
L'intérêt que suscite le singe Magot, selon les spécialistes du Parc national de Chréa, obéit à un souci de vulgarisation d'une culture écologique qui vise à améliorer les rapports entre l'homme et son environnement.
Une extraordinaire remontée biologique est observée depuis quelques années au niveau du Parc national de Chréa (Blida), avec la résurgence de la flore et la faune, notamment la réapparition de certaines espèces animales.
''Il y a une remontée biologique à tous les niveaux de la faune et de la flore avec plus particulièrement une forte réapparition de certaines espèces animales comme le singe Magot au niveau des gorges de La Chiffa et l'hyène rayée au Mont de Tamesguida", a confirmé, à l'APS, le directeur du parc.
Ce phénomène est apparu à la faveur de la réhabilitation des zones d'habitat de ces espèces qui ont retrouvé les conditions naturelles de leur évolution, à l'abri des prédateurs, a expliqué M. Ramdhane Dehal.
En collaboration avec des scientifiques et des universitaires, la Direction du parc est actuellement en train de mettre en œuvre un ambitieux programme d'éthologie animale pour recenser l'ensemble de la faune locale, préserver et améliorer son milieu naturel.
Outre le singe Magot, qui a proliféré ces dernières années sur une aire protégée de plus de 5.000 hectares de forêt et de maquis, l'hyène est également très présente sur le mont de Tamesguida aux côtés d'autres espèces comme le chat sauvage, le chacal, la belette ainsi qu'une riche variété d'oiseaux.
Pourtant, pour les visiteurs et les habitués des gorges de La Chiffa, sur la route qui mène à Médéa, c'est le singe Magot qui demeure la principale attraction des visiteurs, plus particulièrement des enfants qui aiment taquiner cet animal.
Depuis quelque années, "nous avons constaté un retour important du singe Magot, ce qui constitue un signe encourageant pour les efforts déployés pour la régénération et la protection autant des espèces animales que végétales locales", a précisé le directeur du parc qui caresse l'espoir de voir un jour cet espace retrouver toute sa diversité faunique.
En empruntant la route qui mène aux gorges de la Chiffa, il est loisible pour les visiteurs de la région de rencontrer des groupes de singes Magot qui investissent les abords de la route en quête de nourriture. Cette population de macaques est fortement concentrée sur les crêtes rocheuses qui surplombent l'auberge, appelée communément "Ruisseau des singes" où toutes les conditions d'évolution de cette espèce sont réunies, notamment la présence de sources d'eau et l'abondance de ressources alimentaires (feuillage, graines, racines, fruits, etc.)
Même si le Magot est protégé par la loi, cette protection ne peut être vraiment efficiente que lorsque le milieu dans lequel il vit est également protégé, estiment des chercheurs qui s'intéressent à cette espèce.
Animal très social, le singe Magot suscite à chaque rencontre un plaisir et une curiosité toujours renouvelés mais demeure très sensible à toute perturbation de son milieu qui pourrait constituer une menace pour sa survie, estime le directeur du parc.
Végétarien, le singe Magot constitue, de par son mode alimentaire, un facteur prépondérant dans la préservation de l'équilibre forestier et la régénération végétale.
En matière de prédation, il n'existe au niveau de la réserve aucune espèce qui pourrait constituer une menace pour le singe Magot, dont le principal ennemi demeure l'homme. Il est à rappeler que la colonie de singes Magot qui vit dans le Parc national de Chréa a fait l'objet en 1986 d'une visite du DUC d'Edimburg en sa qualité de président du Fonds mondial de la vie sauvage.
L'intérêt que suscite le singe Magot, selon les spécialistes du Parc national de Chréa, obéit à un souci de vulgarisation d'une culture écologique qui vise à améliorer les rapports entre l'homme et son environnement.


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