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La BM prévoit pour l'Algérie un maintien de la croissance
Avec une situation financière externe confortable
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 05 - 2011

La Banque mondiale prévoit pour l'Algérie une croissance de 3,7% en 2011 avec une situation financière extérieure "confortable" mais un solde budgétaire négatif.
La Banque mondiale prévoit pour l'Algérie une croissance de 3,7% en 2011 avec une situation financière extérieure "confortable" mais un solde budgétaire négatif.
Dans son rapport publié hier, intitulé "la région MENA face aux défis et aux opportunités", la BM souligne que le taux de croissance de l'Algérie devra être de 3,7% en 2011 et de 3,6% en 2012 contre 3,3% en 2010.
Ces chiffres dépassent légèrement les prévisions faites par le FMI en avril dernier, qui tablaient sur une croissance de 3,6% en 2011 et de 3,2% en 2012. L'institution de Bretton Woods note, cependant, que le solde budgétaire sera négatif de -3,3% en 2011 avant de baisser à -1,1% en 2012 contre -3,9% en 2010, ''en raison des dépenses publiques élevées''. Quant à la balance des comptes courants, la BM prévoit une bonne performance, en la situant à 17,8% du PIB en 2011 et à 17,4% en 2012 contre 9,4% en 2010, soit les mêmes prévisions du FMI d'avril dernier. Il est constaté que la balance des comptes courants de l'Algérie dépasse largement la moyenne de celle des pays exportateurs de pétrole de la région MENA (hors Libye en raison de la crise actuelle) qui devrait se situer à 14,3% en 2011 et à 13,4% en 2012, soit une révision à la baisse par rapport aux prévisions du FMI qui pronostiquait, en avril dernier, un taux de 16,9% en 2011 et de 15% en 2012 pour l'ensemble de cette catégorie de pays.
En fonction de ce critère, l'Algérie est classée en 3e position après le Qatar et le Koweit, devançant une dizaine de pays pétroliers de la région dont notamment l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Iran. Pour l'institution de Bretton Woods, la situation financière extérieure de l'Algérie "reste confortable en raison notamment des prix élevés du pétrole". Abordant la question de la hausse des prix internationaux des produits alimentaires et ses effets sur la région MENA, la BM souligne qu'en Algérie, "la flambée des cours mondiaux a eu peu d'effet sur les prix intérieurs grâce à la politique du gouvernement reposant sur la subvention des prix qui a permis de protéger efficacement les consommateurs contre les chocs des prix alimentaires". Concernant la région MENA en général, la BM note que les perturbations économiques actuelles dans de nombreux pays de cette région se sont traduites par une prévision à la baisse de la croissance à 3,6% en 2011 contre des prévisions précédentes de 5%. Aux yeux de la vice-présidente de la BM pour la région MENA, Mme Shamshad Akhtar, "la riche expérience des pays qui ont connu des changements politiques similaires suggère que les perturbations à court terme de la croissance économique et les tensions sociales sont inévitables".
Néanmoins, a-t-elle ajouté, "la transition est l'occasion pour les pays de rompre avec le passé et aller vers de nouvelles orientations". Pour elle, la priorité est de "transmettre les bons signaux pour restaurer la confiance des investisseurs publics et privés qui, dans la région MENA, appelle à assurer le respect et la dignité des citoyens grâce à des politiques sociales, un changement fondamental des cadres de gouvernance et a un rétablissement rapide de la stabilité macroéconomique". Pour la BM, alors que les pays de la région MENA avaient largement enregistré une nette reprise économique à la fin de l'année 2010, "les événements (politiques) qui ont commencé en début 2011 et engendré un changement de régime rapide en Tunisie et en Egypte, et des défis en cours à Bahreïn, en Libye, en Syrie et au Yémen, ont affecté les perspectives macroéconomiques à court terme et le rythme des réformes économiques dans la région".
Sur ce point, l'économiste en chef pour la région MENA, Mme Caroline Freund, a avancé que "les effets de ces réformes tendent à suivre une courbe sous forme de J où les choses empirent avant de s'améliorer", en citant l'expérience de pays d'autres régions qui avaient fait une transition réussie après avoir vu leur croissance baisser la première année avant de se redresser rapidement. Selon elle, l'amélioration de l'Etat de droit permettra de "promouvoir la concurrence, assurer la stabilité politique et attirer les investissements, facilitant une croissance plus rapide et d'une manière durable".
Dans son rapport publié hier, intitulé "la région MENA face aux défis et aux opportunités", la BM souligne que le taux de croissance de l'Algérie devra être de 3,7% en 2011 et de 3,6% en 2012 contre 3,3% en 2010.
Ces chiffres dépassent légèrement les prévisions faites par le FMI en avril dernier, qui tablaient sur une croissance de 3,6% en 2011 et de 3,2% en 2012. L'institution de Bretton Woods note, cependant, que le solde budgétaire sera négatif de -3,3% en 2011 avant de baisser à -1,1% en 2012 contre -3,9% en 2010, ''en raison des dépenses publiques élevées''. Quant à la balance des comptes courants, la BM prévoit une bonne performance, en la situant à 17,8% du PIB en 2011 et à 17,4% en 2012 contre 9,4% en 2010, soit les mêmes prévisions du FMI d'avril dernier. Il est constaté que la balance des comptes courants de l'Algérie dépasse largement la moyenne de celle des pays exportateurs de pétrole de la région MENA (hors Libye en raison de la crise actuelle) qui devrait se situer à 14,3% en 2011 et à 13,4% en 2012, soit une révision à la baisse par rapport aux prévisions du FMI qui pronostiquait, en avril dernier, un taux de 16,9% en 2011 et de 15% en 2012 pour l'ensemble de cette catégorie de pays.
En fonction de ce critère, l'Algérie est classée en 3e position après le Qatar et le Koweit, devançant une dizaine de pays pétroliers de la région dont notamment l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l'Iran. Pour l'institution de Bretton Woods, la situation financière extérieure de l'Algérie "reste confortable en raison notamment des prix élevés du pétrole". Abordant la question de la hausse des prix internationaux des produits alimentaires et ses effets sur la région MENA, la BM souligne qu'en Algérie, "la flambée des cours mondiaux a eu peu d'effet sur les prix intérieurs grâce à la politique du gouvernement reposant sur la subvention des prix qui a permis de protéger efficacement les consommateurs contre les chocs des prix alimentaires". Concernant la région MENA en général, la BM note que les perturbations économiques actuelles dans de nombreux pays de cette région se sont traduites par une prévision à la baisse de la croissance à 3,6% en 2011 contre des prévisions précédentes de 5%. Aux yeux de la vice-présidente de la BM pour la région MENA, Mme Shamshad Akhtar, "la riche expérience des pays qui ont connu des changements politiques similaires suggère que les perturbations à court terme de la croissance économique et les tensions sociales sont inévitables".
Néanmoins, a-t-elle ajouté, "la transition est l'occasion pour les pays de rompre avec le passé et aller vers de nouvelles orientations". Pour elle, la priorité est de "transmettre les bons signaux pour restaurer la confiance des investisseurs publics et privés qui, dans la région MENA, appelle à assurer le respect et la dignité des citoyens grâce à des politiques sociales, un changement fondamental des cadres de gouvernance et a un rétablissement rapide de la stabilité macroéconomique". Pour la BM, alors que les pays de la région MENA avaient largement enregistré une nette reprise économique à la fin de l'année 2010, "les événements (politiques) qui ont commencé en début 2011 et engendré un changement de régime rapide en Tunisie et en Egypte, et des défis en cours à Bahreïn, en Libye, en Syrie et au Yémen, ont affecté les perspectives macroéconomiques à court terme et le rythme des réformes économiques dans la région".
Sur ce point, l'économiste en chef pour la région MENA, Mme Caroline Freund, a avancé que "les effets de ces réformes tendent à suivre une courbe sous forme de J où les choses empirent avant de s'améliorer", en citant l'expérience de pays d'autres régions qui avaient fait une transition réussie après avoir vu leur croissance baisser la première année avant de se redresser rapidement. Selon elle, l'amélioration de l'Etat de droit permettra de "promouvoir la concurrence, assurer la stabilité politique et attirer les investissements, facilitant une croissance plus rapide et d'une manière durable".


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