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La Russie lèvera son embargo sur les céréales en juillet
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2011

Après de longues hésitations, le gouvernement russe décide de s'en tenir à la date qui avait été fixée fin décembre 2010. Cette décision devrait contribuer à apaiser les cours du blé, qui dépassent les 265 euros la tonne à Paris. La levée de l'embargo russe sur les exportations de céréales était très attendue par les marchés. «Nous allons lever l'embargo le premier juillet», a donc annoncé, ce samedi, le Premier ministre, Vladimir Poutine. Ce dernier devait initialement expirer fin décembre 2010 mais avait été prolongé sur fond de craintes d'une nouvelle mauvaise récolte. En début d'année, la ministre russe de l'Agriculture, Elena Skrynnik, et le premier vice-Premier ministre russe, Viktor Zoubkov, avaient même semé le doute dans l'esprit des investisseurs en suggérant que l'embargo pourrait être prolongé jusqu'à fin septembre-début octobre. «Notre principale tâche est d'effectuer de façon efficace et à temps les semis de printemps sur 50 millions d'hectares, dont ceux de céréales sur au moins 30 millions d'hectares, ce qui nous permettra d'obtenir une récolte de 85 millions de tonnes de céréales», avait expliqué Elena Skrynnik. L'annonce de la levée de l'embargo sous-entend donc que ces objectifs seront atteints.
Cet embargo avait été décrété par le gouvernement russe en raison d'une sécheresse et d'une canicule sans précédent durant l'été 2010, qui avait provoqué une chute des récoltes russes à environ 60 millions de tonnes contre 95 millions de tonnes prévues initialement. L'embargo devait servir à assurer l'approvisionnement des marchés intérieurs. «Il faut empêcher l'inflation des prix intérieurs et également sauver le cheptel russe» qui risquerait d'être abattu en cas de manque de nourriture en raison de prix intérieurs trop élevés sur les céréales, avait expliqué Vladimir Poutine lors de l'annonce de la mesure.
Or l'inflation des prix du blé a bien eu lieu à l'échelle internationale car la Russie est le troisième exportateur mondial de cette céréale. En août 2010, la tonne dépassait les 230 euros sur les marchés parisiens tandis que le boisseau (environ 25 kg) cotait à plus de 7,80 dollars, du jamais vu depuis la crise alimentaire d'août 2008.
Depuis, la tension sur les marchés du blé ne s'est pas apaisée. La hausse des cours s'est même accélérée puisqu'en mai, la tonne vaut environ 260 euros sur les marchés parisiens et le boisseau vaut 8,1975 dollars sur les marchés américains. En un an, les cours se sont envolés de 96,76% à Paris et 77,77% à Chicago.
Le contexte météorologique reste, en effet, très compliqué. Les Etats-Unis, premier exportateur mondial, font face à un printemps très humide dans le centre et le nord du pays qui retardent les semis. Les conditions très sèches en Europe, notamment en France, pourraient se traduire par une production plus faible que prévu tandis qu'en Chine, une sécheresse historique affecte le centre du pays. Le retour de la Russie sur le marché devrait donc soulager les investisseurs.
Après de longues hésitations, le gouvernement russe décide de s'en tenir à la date qui avait été fixée fin décembre 2010. Cette décision devrait contribuer à apaiser les cours du blé, qui dépassent les 265 euros la tonne à Paris. La levée de l'embargo russe sur les exportations de céréales était très attendue par les marchés. «Nous allons lever l'embargo le premier juillet», a donc annoncé, ce samedi, le Premier ministre, Vladimir Poutine. Ce dernier devait initialement expirer fin décembre 2010 mais avait été prolongé sur fond de craintes d'une nouvelle mauvaise récolte. En début d'année, la ministre russe de l'Agriculture, Elena Skrynnik, et le premier vice-Premier ministre russe, Viktor Zoubkov, avaient même semé le doute dans l'esprit des investisseurs en suggérant que l'embargo pourrait être prolongé jusqu'à fin septembre-début octobre. «Notre principale tâche est d'effectuer de façon efficace et à temps les semis de printemps sur 50 millions d'hectares, dont ceux de céréales sur au moins 30 millions d'hectares, ce qui nous permettra d'obtenir une récolte de 85 millions de tonnes de céréales», avait expliqué Elena Skrynnik. L'annonce de la levée de l'embargo sous-entend donc que ces objectifs seront atteints.
Cet embargo avait été décrété par le gouvernement russe en raison d'une sécheresse et d'une canicule sans précédent durant l'été 2010, qui avait provoqué une chute des récoltes russes à environ 60 millions de tonnes contre 95 millions de tonnes prévues initialement. L'embargo devait servir à assurer l'approvisionnement des marchés intérieurs. «Il faut empêcher l'inflation des prix intérieurs et également sauver le cheptel russe» qui risquerait d'être abattu en cas de manque de nourriture en raison de prix intérieurs trop élevés sur les céréales, avait expliqué Vladimir Poutine lors de l'annonce de la mesure.
Or l'inflation des prix du blé a bien eu lieu à l'échelle internationale car la Russie est le troisième exportateur mondial de cette céréale. En août 2010, la tonne dépassait les 230 euros sur les marchés parisiens tandis que le boisseau (environ 25 kg) cotait à plus de 7,80 dollars, du jamais vu depuis la crise alimentaire d'août 2008.
Depuis, la tension sur les marchés du blé ne s'est pas apaisée. La hausse des cours s'est même accélérée puisqu'en mai, la tonne vaut environ 260 euros sur les marchés parisiens et le boisseau vaut 8,1975 dollars sur les marchés américains. En un an, les cours se sont envolés de 96,76% à Paris et 77,77% à Chicago.
Le contexte météorologique reste, en effet, très compliqué. Les Etats-Unis, premier exportateur mondial, font face à un printemps très humide dans le centre et le nord du pays qui retardent les semis. Les conditions très sèches en Europe, notamment en France, pourraient se traduire par une production plus faible que prévu tandis qu'en Chine, une sécheresse historique affecte le centre du pays. Le retour de la Russie sur le marché devrait donc soulager les investisseurs.


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