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«Nous collectons du lait cru chez 900 éleveurs»
Jérôme Velin, directeur des ressources et développement à Danone, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 06 - 2011

Ayant des ambitions importantes pour développer la filière lait en Algérie, tout en contribuant à l'essor du marché local, Danone Algérie utilise les grands moyens pour la collecte du lait cru auprès de 900 éleveurs éparpillés à travers le territoire national. Mais le partenariat et la formation sont également le crédo de cette entreprise afin d'assurer la pérennité de la filière. Dans une perspective de participer activement et efficacement au développement et à la promotion d'une production laitière algérienne de qualité supérieure, Danone Algérie propose, de façon exclusive, un programme d'aide et d'assistance aux producteurs. Ainsi, le lait est payé à 30 DA le litre comme prix de base plus une prime à la protéine de 0,4 à 0,8 DA pour tout poids (gramme) supérieur à 31 grammes par litre avec une prime de saisonnalité de 0,5 DA (entre août et décembre) pour les VIP et les producteurs clé. Et puis, il y a aussi une forme d'aide à la production de lait de vache. Il s'agit d'une prime qui est octroyée à la qualité bactériologique allant jusqu'à entre 1,5 et 2 DA par litre pour un lait à moins de 100.000 germes par litre, selon Jérôme Velin, directeur des ressources et développement à l'entreprise Danone Djurdjura Algérie, que nous avons rencontré en marge du forum économique algéro-français qui a eu lieu du 29 au 31 mai dernier. Il a également souligné une autre forme de soutien à la production d'aliments de vache laitière. C'est un accord signé avec plusieurs fournisseurs d'aliments qui bénéficient ainsi d'une subvention à hauteur de 10%. Jérôme Velin s'est également étalé sur d'autres sujets comme, notamment, la collecte de lait et le développement de la filière lait en Algérie, la coopération avec le ministère de l'Agriculture et l'administration dont il souhaite plus de souplesse et de pragmatisme…
Ayant des ambitions importantes pour développer la filière lait en Algérie, tout en contribuant à l'essor du marché local, Danone Algérie utilise les grands moyens pour la collecte du lait cru auprès de 900 éleveurs éparpillés à travers le territoire national. Mais le partenariat et la formation sont également le crédo de cette entreprise afin d'assurer la pérennité de la filière. Dans une perspective de participer activement et efficacement au développement et à la promotion d'une production laitière algérienne de qualité supérieure, Danone Algérie propose, de façon exclusive, un programme d'aide et d'assistance aux producteurs. Ainsi, le lait est payé à 30 DA le litre comme prix de base plus une prime à la protéine de 0,4 à 0,8 DA pour tout poids (gramme) supérieur à 31 grammes par litre avec une prime de saisonnalité de 0,5 DA (entre août et décembre) pour les VIP et les producteurs clé. Et puis, il y a aussi une forme d'aide à la production de lait de vache. Il s'agit d'une prime qui est octroyée à la qualité bactériologique allant jusqu'à entre 1,5 et 2 DA par litre pour un lait à moins de 100.000 germes par litre, selon Jérôme Velin, directeur des ressources et développement à l'entreprise Danone Djurdjura Algérie, que nous avons rencontré en marge du forum économique algéro-français qui a eu lieu du 29 au 31 mai dernier. Il a également souligné une autre forme de soutien à la production d'aliments de vache laitière. C'est un accord signé avec plusieurs fournisseurs d'aliments qui bénéficient ainsi d'une subvention à hauteur de 10%. Jérôme Velin s'est également étalé sur d'autres sujets comme, notamment, la collecte de lait et le développement de la filière lait en Algérie, la coopération avec le ministère de l'Agriculture et l'administration dont il souhaite plus de souplesse et de pragmatisme…
Midi Libre : Quels sont les objectifs que poursuit Danone Djurdjura ?
Jerôme Velin : Notre métier est de fabriquer de meilleurs produits laitiers. Dans ce cadre-là, nous considérons qu'avoir une collecte de lait dans de bonnes conditions est un élément clé pour avoir des produits dérivés de bonne qualité. Aujourd'hui, seulement 35% de collecte de notre lait permet de subvenir à nos besoins. Le reste provient des importations de lait en poudre. Nous produisons 100.000 tonnes de produits laitiers par an. Nous avons besoin de développer davantage notre collecte de lait en qualité mais aussi en quantité.
Quels sont les projets de Danone Algérie en cours de réalisation ?
Aujourd'hui, nous sommes en train de développer la filière de collecte de lait d'une façon pérenne et d'avancer de plus en vite, soit plus de 20% par an. Mais pour l'instant, on est toujours à 35% de collecte de nos besoins. Dans les autres pays dans lesquels on opère, la collecte représente 90%. Donc, nous avons hâte d'avancer dans la collecte de lait en Algérie. Nous avons, dans ce sens, un programme de partenariat qui nous permet d'accompagner nos producteurs de lait, aussi bien dans le cadre de la collecte que dans celui des investissements puisqu'on finance des génisses et des équipements. Nous négocions aussi pour eux des produits d'alimentation animale ou d'hygiène qui permettent de développer les élevages et la filière de lait en Algérie.
Quels sont vos projets pour les années à venir ?
Nous sommes en Algérie pour un travail de longue haleine. Le développement de la filière lait se fait dans la durée. Nous développons un programme d'accompagnement et de formation des éleveurs depuis plusieurs années. Notre souhait est d'accélérer ce programme. Nous cherchons toujours des moyens qui permettent d'améliorer la collecte de lait et les conditions d'élevage. Danone Djurdjura Algérie fait partie de la Fondation Innovation. Nous sommes aussi dans un cadre de partenariat avec nos éleveurs algériens. Nous avons organisé dans le cadre du forum une rencontre sur ce partenariat innovant.
Quelles sont les grandes lignes de ce partenariat innovant ?
Au départ, il y a un contrat de collecte, c'est-à-dire qu'on collecte du lait des éleveurs dans le cadre d'une relation d'une relation commerciale. L'innovation réside dans le fait que le partenariat n'est pas seulement commercial mais un vrai partenariat. Ce dont les éleveurs ont besoin c'est de la formation et de l'assistance. Pour leur développement, ils ont besoin d'avoir une activité qui est pérenne et rentable. C'est dans ce cadre-là donc qu'on cherche à renforcer notre partenariat de façon à développer notre aide financière. Il y a un contrat de financement de génisses et d'équipements. On négocie aussi les prix d'aliments de bétail ainsi que des produits d'hygiène de façon à ce qu'on gère une exploitation rentable et pérenne dans le but d'atteindre les normes internationales. Nous avons des échanges permanents avec nos partenaires de sorte à pouvoir se développer pour les aider. Il s'agit aussi d'étendre les activités laitières en faisant agir notre réseau international. Notre expérience a tendance à se développer et c'est là que réside l'innovation.
Combien y a-t-il d'éleveurs ?
Au jour d'aujourd'hui, nous avons recensé 900 éleveurs chez qui nous collectons notre lait de vache. Ils sont répartis sur l'ensemble du territoire national et le plus grand nombre d'entre eux sont situés proche de notre usine. Il s'agit de faire en sorte de répondre à nos besoins. Néanmoins, nous avons reparti nos différents éleveurs selon le volume de la production et de la qualité du lait produit. Nous avons environ 20 partenaires privilégiés qui consistent 20% de notre collecte. Il y aussi 60 éleveurs que nous qualifions de partenaires clés qui arrivent à collecter 40% de notre collecte. Une autre collecte est garantie par 800 éleveurs. Nous ne pouvons pas négliger ces 800 éleveurs que nous allions accompagner, et vous imaginerez le degré de dialogue et de la relation fine que nous pouvons avoir avec nos partenaires privilégiés. Notre but est de développer la relation avec les 900 éleveurs. Faut-il rappeler que le ministère de l'Agriculture affiche une volonté manifeste de développer la filière lait. Il y a, dans ce sens, un certain nombre d'actions menées. Je pense qu'il faut donner un cadre commercial de façon que les éleveurs qui veulent se développer, puissent faire la collecte sereinement en termes, notamment, de financement rapide. Il s'agit de trouver un cadre administratif plus favorable dans le sens surtout de l'accès à terre qui bloque actuellement. Et il faut développer la filière fourragère.
Donc, c'est l'exploitation, et le gouvernement est en train de faire ce travail.
A. A.
Midi Libre : Quels sont les objectifs que poursuit Danone Djurdjura ?
Jerôme Velin : Notre métier est de fabriquer de meilleurs produits laitiers. Dans ce cadre-là, nous considérons qu'avoir une collecte de lait dans de bonnes conditions est un élément clé pour avoir des produits dérivés de bonne qualité. Aujourd'hui, seulement 35% de collecte de notre lait permet de subvenir à nos besoins. Le reste provient des importations de lait en poudre. Nous produisons 100.000 tonnes de produits laitiers par an. Nous avons besoin de développer davantage notre collecte de lait en qualité mais aussi en quantité.
Quels sont les projets de Danone Algérie en cours de réalisation ?
Aujourd'hui, nous sommes en train de développer la filière de collecte de lait d'une façon pérenne et d'avancer de plus en vite, soit plus de 20% par an. Mais pour l'instant, on est toujours à 35% de collecte de nos besoins. Dans les autres pays dans lesquels on opère, la collecte représente 90%. Donc, nous avons hâte d'avancer dans la collecte de lait en Algérie. Nous avons, dans ce sens, un programme de partenariat qui nous permet d'accompagner nos producteurs de lait, aussi bien dans le cadre de la collecte que dans celui des investissements puisqu'on finance des génisses et des équipements. Nous négocions aussi pour eux des produits d'alimentation animale ou d'hygiène qui permettent de développer les élevages et la filière de lait en Algérie.
Quels sont vos projets pour les années à venir ?
Nous sommes en Algérie pour un travail de longue haleine. Le développement de la filière lait se fait dans la durée. Nous développons un programme d'accompagnement et de formation des éleveurs depuis plusieurs années. Notre souhait est d'accélérer ce programme. Nous cherchons toujours des moyens qui permettent d'améliorer la collecte de lait et les conditions d'élevage. Danone Djurdjura Algérie fait partie de la Fondation Innovation. Nous sommes aussi dans un cadre de partenariat avec nos éleveurs algériens. Nous avons organisé dans le cadre du forum une rencontre sur ce partenariat innovant.
Quelles sont les grandes lignes de ce partenariat innovant ?
Au départ, il y a un contrat de collecte, c'est-à-dire qu'on collecte du lait des éleveurs dans le cadre d'une relation d'une relation commerciale. L'innovation réside dans le fait que le partenariat n'est pas seulement commercial mais un vrai partenariat. Ce dont les éleveurs ont besoin c'est de la formation et de l'assistance. Pour leur développement, ils ont besoin d'avoir une activité qui est pérenne et rentable. C'est dans ce cadre-là donc qu'on cherche à renforcer notre partenariat de façon à développer notre aide financière. Il y a un contrat de financement de génisses et d'équipements. On négocie aussi les prix d'aliments de bétail ainsi que des produits d'hygiène de façon à ce qu'on gère une exploitation rentable et pérenne dans le but d'atteindre les normes internationales. Nous avons des échanges permanents avec nos partenaires de sorte à pouvoir se développer pour les aider. Il s'agit aussi d'étendre les activités laitières en faisant agir notre réseau international. Notre expérience a tendance à se développer et c'est là que réside l'innovation.
Combien y a-t-il d'éleveurs ?
Au jour d'aujourd'hui, nous avons recensé 900 éleveurs chez qui nous collectons notre lait de vache. Ils sont répartis sur l'ensemble du territoire national et le plus grand nombre d'entre eux sont situés proche de notre usine. Il s'agit de faire en sorte de répondre à nos besoins. Néanmoins, nous avons reparti nos différents éleveurs selon le volume de la production et de la qualité du lait produit. Nous avons environ 20 partenaires privilégiés qui consistent 20% de notre collecte. Il y aussi 60 éleveurs que nous qualifions de partenaires clés qui arrivent à collecter 40% de notre collecte. Une autre collecte est garantie par 800 éleveurs. Nous ne pouvons pas négliger ces 800 éleveurs que nous allions accompagner, et vous imaginerez le degré de dialogue et de la relation fine que nous pouvons avoir avec nos partenaires privilégiés. Notre but est de développer la relation avec les 900 éleveurs. Faut-il rappeler que le ministère de l'Agriculture affiche une volonté manifeste de développer la filière lait. Il y a, dans ce sens, un certain nombre d'actions menées. Je pense qu'il faut donner un cadre commercial de façon que les éleveurs qui veulent se développer, puissent faire la collecte sereinement en termes, notamment, de financement rapide. Il s'agit de trouver un cadre administratif plus favorable dans le sens surtout de l'accès à terre qui bloque actuellement. Et il faut développer la filière fourragère.
Donc, c'est l'exploitation, et le gouvernement est en train de faire ce travail.
A. A.


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