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Les prix des produits agricoles de base resteront élevés
Perspectives agricoles 2011-2020 de l'OCDE et de la FAO
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 06 - 2011

Le niveau plus élevé des prix alimentaires et la volatilité des marchés des produits de base sont des phénomènes durables, selon un nouveau rapport établi par l'OCDE et la FAO. D'après les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2011-2020, de bonnes récoltes dans les mois qui viennent devraient faire diminuer les prix des produits de base par rapport aux niveaux extrêmes atteints plus tôt dans l'année. Cependant, le rapport indique qu'au cours de la prochaine décennie, les prix réels des céréales pourraient dépasser en moyenne de 20% les niveaux de la période 2001-2010 et ceux de la viande de près de 30%. Ces projections sont bien en-deçà des prix record atteints en 2007-2008 et de nouveau cette année. La hausse des prix des produits de base se répercute sur toute la chaîne alimentaire, d'où une poussée des prix à la consommation dans la plupart des pays. Ces facteurs augmentent les préoccupations liées à la stabilité économique et à la sécurité alimentaire dans certains pays en développement, les consommateurs pauvres étant plus particulièrement exposés à la malnutrition, expliquent les auteurs du rapport. «Si des prix plus élevés sont généralement une bonne nouvelle pour les agriculteurs, les conséquences peuvent être catastrophiques pour les pauvres qui, dans les pays en développement, consacrent une part importante de leur revenu à l'alimentation», a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría. «C'est pourquoi nous appelons les pouvoirs publics à améliorer l'information et la transparence sur les marchés aussi bien physiques que financiers, à encourager des investissements générateurs de gains de productivité dans les pays en développement, à supprimer les mesures qui faussent la production et les échanges et à aider les personnes vulnérables à mieux gérer les risques et l'incertitude.»
Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a indiqué que «dans le contexte actuel du marché, la volatilité des prix pourrait demeurer une caractéristique des marchés agricoles. Des politiques cohérentes s'imposent, donc, afin de réduire la volatilité et d'en limiter les retombées négatives. La principale solution au problème sera d'accroître l'investissement dans l'agriculture et de favoriser le développement rural dans les pays en développement, où vivent actuellement 98% des personnes qui souffrent de la faim et où la population devrait s'accroître de 47% au cours des prochaines décennies».
M. Diouf a ajouté que l'action devrait se concentrer sur les petits exploitants dans les pays à faible revenu connaissant des déficits alimentaires. Selon les perspectives, qui couvrent pour la première fois la pêche et l'aquaculture, la production agricole mondiale devrait connaître au cours de la prochaine décennie une croissance plus lente que pendant la décennie écoulée, s'établissant à 1,7% par an au lieu de 2,6%. En dépit de ce ralentissement, les projections tablent, néanmoins, sur une croissance de la production par habitant d'encore 0,7% par an. La consommation alimentaire par habitant progressera très rapidement en Europe orientale, en Asie et en Amérique latine, régions où les revenus augmentent et où la croissance démographique ralentit. D'après les auteurs du rapport, ce sont les demandes de viande, de produits laitiers, d'huiles végétales et de sucre qui devraient connaître les plus fortes hausses. Dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture, la production mondiale devrait, selon les projections, augmenter de 1,3% par an jusqu'en 2020.
Là aussi, la croissance sera plus lente qu'au cours de la précédente décennie, sous l'effet d'une réduction ou d'une stagnation des captures de poissons sauvages et d'un ralentissement du taux de croissance de l'aquaculture, qui a connu une rapide expansion au cours de la période 2001-2010. L'aquaculture devrait, d'ici 2015, devenir la principale source de poissons destinés à la consommation humaine, devant la pêche proprement dite, et d'ici 2020, représenter environ 45% de la production totale, usage à des fins non alimentaires compris.
Le niveau plus élevé des prix alimentaires et la volatilité des marchés des produits de base sont des phénomènes durables, selon un nouveau rapport établi par l'OCDE et la FAO. D'après les Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2011-2020, de bonnes récoltes dans les mois qui viennent devraient faire diminuer les prix des produits de base par rapport aux niveaux extrêmes atteints plus tôt dans l'année. Cependant, le rapport indique qu'au cours de la prochaine décennie, les prix réels des céréales pourraient dépasser en moyenne de 20% les niveaux de la période 2001-2010 et ceux de la viande de près de 30%. Ces projections sont bien en-deçà des prix record atteints en 2007-2008 et de nouveau cette année. La hausse des prix des produits de base se répercute sur toute la chaîne alimentaire, d'où une poussée des prix à la consommation dans la plupart des pays. Ces facteurs augmentent les préoccupations liées à la stabilité économique et à la sécurité alimentaire dans certains pays en développement, les consommateurs pauvres étant plus particulièrement exposés à la malnutrition, expliquent les auteurs du rapport. «Si des prix plus élevés sont généralement une bonne nouvelle pour les agriculteurs, les conséquences peuvent être catastrophiques pour les pauvres qui, dans les pays en développement, consacrent une part importante de leur revenu à l'alimentation», a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría. «C'est pourquoi nous appelons les pouvoirs publics à améliorer l'information et la transparence sur les marchés aussi bien physiques que financiers, à encourager des investissements générateurs de gains de productivité dans les pays en développement, à supprimer les mesures qui faussent la production et les échanges et à aider les personnes vulnérables à mieux gérer les risques et l'incertitude.»
Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a indiqué que «dans le contexte actuel du marché, la volatilité des prix pourrait demeurer une caractéristique des marchés agricoles. Des politiques cohérentes s'imposent, donc, afin de réduire la volatilité et d'en limiter les retombées négatives. La principale solution au problème sera d'accroître l'investissement dans l'agriculture et de favoriser le développement rural dans les pays en développement, où vivent actuellement 98% des personnes qui souffrent de la faim et où la population devrait s'accroître de 47% au cours des prochaines décennies».
M. Diouf a ajouté que l'action devrait se concentrer sur les petits exploitants dans les pays à faible revenu connaissant des déficits alimentaires. Selon les perspectives, qui couvrent pour la première fois la pêche et l'aquaculture, la production agricole mondiale devrait connaître au cours de la prochaine décennie une croissance plus lente que pendant la décennie écoulée, s'établissant à 1,7% par an au lieu de 2,6%. En dépit de ce ralentissement, les projections tablent, néanmoins, sur une croissance de la production par habitant d'encore 0,7% par an. La consommation alimentaire par habitant progressera très rapidement en Europe orientale, en Asie et en Amérique latine, régions où les revenus augmentent et où la croissance démographique ralentit. D'après les auteurs du rapport, ce sont les demandes de viande, de produits laitiers, d'huiles végétales et de sucre qui devraient connaître les plus fortes hausses. Dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture, la production mondiale devrait, selon les projections, augmenter de 1,3% par an jusqu'en 2020.
Là aussi, la croissance sera plus lente qu'au cours de la précédente décennie, sous l'effet d'une réduction ou d'une stagnation des captures de poissons sauvages et d'un ralentissement du taux de croissance de l'aquaculture, qui a connu une rapide expansion au cours de la période 2001-2010. L'aquaculture devrait, d'ici 2015, devenir la principale source de poissons destinés à la consommation humaine, devant la pêche proprement dite, et d'ici 2020, représenter environ 45% de la production totale, usage à des fins non alimentaires compris.


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