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«La société civile doit prendre part à la bonne gouvernance»
Malek Serrai, Consultant et économiste au Midi Libre :
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 08 - 2011

Pour le consultant et économiste de renommée international, Malek Serrai, la démocratie peut se concrétiser en Algérie avec, notamment, l'implication et l'action permanente de la société civile qui a son mot à dire dans la vie politique et économique du pays.
Pour le consultant et économiste de renommée international, Malek Serrai, la démocratie peut se concrétiser en Algérie avec, notamment, l'implication et l'action permanente de la société civile qui a son mot à dire dans la vie politique et économique du pays.
Pour participer pleinement à la construction de la démocratie, la société civile doit, selon lui, participer activement et efficacement au processus de prise de décisions, comme c'est le cas dans la démocratie la plus évoluée du monde, à savoir le modèle des Etats-Unis d'Amérique où la société civile est représentée au Sénat américain.
Il estime que la prise de conscience quotidienne peut, en principe, libéraliser les initiatives et mettre en branle les compétences nationales pour contribuer à instaurer un développement durable.
L'important, consiste à forger une véritable démocratie qui résistera aux changements et aux conjonctures politiques et économiques.
Néanmoins, le rôle moteur à jouer par la société civile est primordial pour asseoir un équilibre entre le pouvoir politique et son soubassement, la société civile, et tout ce qu'elle véhicule comme valeurs sociales et aspirations populaires au développement.
Dans l'optique de la consolidation du processus démocratique, garant de la stabilité sociale et du développement durable, Serrai recommande le développement local, qui passe nécessairement par le code des communes et des wilayas, qui prend en considération les préoccupations des citoyens des villes et des campagnes.
L'amélioration des conditions de vie des masses rurales est également tributaire de leurs activités inhérentes à l'exercice de la démocratie et qui est matérialisé par leur participation concrète à la gestion des affaires publiques.
Pour ce consultant, au fait des problèmes économiques et sociaux du pays, la démocratie va de pair avec le développement économique et la promotion sociale des travailleurs, en particulier, et des citoyens, en général, en préconisant une amélioration du niveau de vie et de la préservation du pouvoir d'achat.
Midi Libre : La société civile en Algérie pourrait-elle avoir un contre pouvoir ?
Malek Serrai : Dans la situation actuelle et dans sa dispersion elle peut être en mesure d'être l'apanage de solutions de ce genre aujourd'hui. Il y a nécessité absolue de coordination autour d'un forum, par exemple, applicable à moyen et long termes, à savoir jouer un rôle important et positif dans la vie socioéconomique du pays.
Les débats commencent à se dérouler dans la sérénité par les spécialistes et je pense que nous aurons réussi dans cette démarche, mais à moyen et long et termes, et non à court terme, parce qu'il est indispensable d'avoir un cahier de charges.
En quoi consiste justement ce cahier de charges ?
Il s'agit d'un document réalisé par le Cnes et cela me rafraîchit un travail académique que j'ai fait moi-même. Soit après 20 années, nous sommes toujours sur la même longueur d'ondes. De manière irréversible, nous n'avons pas droit à l'erreur afin de consolider notre démocratie, constructive, déterminée et bâtie avec clairvoyance dans la tranche de la société civile. C'est-à-dire, il est important de se s'unir dans l'élan de l'édification de la démocratie les pour enrichir le débat à l'échelle nationale.
La société civile doit prendre sa part dans la bonne gouvernance.
Sur quels piliers doit s'articuler la démocratie ? Doit-elle se baser sur les principes de l'initiative populaire et des référendums ?
La démocratie ne peut se construire que sur la société civile organisée, ainsi pour chaque décision soit prise en considération par le gouvernement en place, c'est par le populaire.
Concernant le code des communes et celui des wilayas, on ne peut pas, par exemple, revoir la politique d'aménagement du territoire (c'est ce que nous sommes en train de faire) sans aller vers la consultation populaire.
En effet, la consultation populaire c'est l'avenir du pays et l'assurance d'une continuité.
Sur le plan économique, l'Algérie se porte-t-elle bien actuellement sachant qu'elle peut avoir des opportunités d'exportations hors hydrocarbures ?
L'Algérie se porte très bien sur le plan financier et ses structures de base sont à presque 97 % réalisées. Il faut, par conséquent, arranger et améliorer les services. Si nous arrivons à aider les entreprises de production, nous pouvons parler d'un début d'exportation pour les entreprises algériennes, qu'elles soient publiques ou privées, notamment par une mise à niveau, la formation des cadres et le recyclage des managers de qualité.
Que faut-il faire pour assurer le développement durable en Algérie ?
Le développement humain signifie que n'importe quel programme de développement politique et économique et les efforts consistent à améliorer les conditions de vie et le niveau de voie des citoyens, améliorer ses conditions de transports et de ses soins et l'intégralité des services.
Il faut, en outre, améliorer l'hygiène des villes et des campagnes et un développement harmonieux, mais également la protection de l'environnement.
Il faut moins de déchets, de parasites et de bruit. Il s'agit d'un système inventé par les Nations unies mais qui relève de la vie de tous les jours.
Il y a une amélioration actuellement, des conditions de vie des citoyens algériens, notamment dans le système des transports, nous sommes presque arrivés au niveau européen, il faut, donc continuer…
Donner la chance aux jeunes Algériens de 35- 45 ans dans les entreprises et la gestion des dossiers bien qu'il existe une bureaucratie lourde aggravée par une corruption.
Il est possible d'améliorer les conditions de vie des Algériens en général.
La société civile doit s'unir et améliorer ses compétences dans tous les points de vue et elle doit se réunir souvent pour que les réformes politiques et économiques se fassent dans la sérénité, ainsi qu'une amélioration économique et sociale du pays, mais de manière graduelle.
C'est cela la démocratie.
Pour participer pleinement à la construction de la démocratie, la société civile doit, selon lui, participer activement et efficacement au processus de prise de décisions, comme c'est le cas dans la démocratie la plus évoluée du monde, à savoir le modèle des Etats-Unis d'Amérique où la société civile est représentée au Sénat américain.
Il estime que la prise de conscience quotidienne peut, en principe, libéraliser les initiatives et mettre en branle les compétences nationales pour contribuer à instaurer un développement durable.
L'important, consiste à forger une véritable démocratie qui résistera aux changements et aux conjonctures politiques et économiques.
Néanmoins, le rôle moteur à jouer par la société civile est primordial pour asseoir un équilibre entre le pouvoir politique et son soubassement, la société civile, et tout ce qu'elle véhicule comme valeurs sociales et aspirations populaires au développement.
Dans l'optique de la consolidation du processus démocratique, garant de la stabilité sociale et du développement durable, Serrai recommande le développement local, qui passe nécessairement par le code des communes et des wilayas, qui prend en considération les préoccupations des citoyens des villes et des campagnes.
L'amélioration des conditions de vie des masses rurales est également tributaire de leurs activités inhérentes à l'exercice de la démocratie et qui est matérialisé par leur participation concrète à la gestion des affaires publiques.
Pour ce consultant, au fait des problèmes économiques et sociaux du pays, la démocratie va de pair avec le développement économique et la promotion sociale des travailleurs, en particulier, et des citoyens, en général, en préconisant une amélioration du niveau de vie et de la préservation du pouvoir d'achat.
Midi Libre : La société civile en Algérie pourrait-elle avoir un contre pouvoir ?
Malek Serrai : Dans la situation actuelle et dans sa dispersion elle peut être en mesure d'être l'apanage de solutions de ce genre aujourd'hui. Il y a nécessité absolue de coordination autour d'un forum, par exemple, applicable à moyen et long termes, à savoir jouer un rôle important et positif dans la vie socioéconomique du pays.
Les débats commencent à se dérouler dans la sérénité par les spécialistes et je pense que nous aurons réussi dans cette démarche, mais à moyen et long et termes, et non à court terme, parce qu'il est indispensable d'avoir un cahier de charges.
En quoi consiste justement ce cahier de charges ?
Il s'agit d'un document réalisé par le Cnes et cela me rafraîchit un travail académique que j'ai fait moi-même. Soit après 20 années, nous sommes toujours sur la même longueur d'ondes. De manière irréversible, nous n'avons pas droit à l'erreur afin de consolider notre démocratie, constructive, déterminée et bâtie avec clairvoyance dans la tranche de la société civile. C'est-à-dire, il est important de se s'unir dans l'élan de l'édification de la démocratie les pour enrichir le débat à l'échelle nationale.
La société civile doit prendre sa part dans la bonne gouvernance.
Sur quels piliers doit s'articuler la démocratie ? Doit-elle se baser sur les principes de l'initiative populaire et des référendums ?
La démocratie ne peut se construire que sur la société civile organisée, ainsi pour chaque décision soit prise en considération par le gouvernement en place, c'est par le populaire.
Concernant le code des communes et celui des wilayas, on ne peut pas, par exemple, revoir la politique d'aménagement du territoire (c'est ce que nous sommes en train de faire) sans aller vers la consultation populaire.
En effet, la consultation populaire c'est l'avenir du pays et l'assurance d'une continuité.
Sur le plan économique, l'Algérie se porte-t-elle bien actuellement sachant qu'elle peut avoir des opportunités d'exportations hors hydrocarbures ?
L'Algérie se porte très bien sur le plan financier et ses structures de base sont à presque 97 % réalisées. Il faut, par conséquent, arranger et améliorer les services. Si nous arrivons à aider les entreprises de production, nous pouvons parler d'un début d'exportation pour les entreprises algériennes, qu'elles soient publiques ou privées, notamment par une mise à niveau, la formation des cadres et le recyclage des managers de qualité.
Que faut-il faire pour assurer le développement durable en Algérie ?
Le développement humain signifie que n'importe quel programme de développement politique et économique et les efforts consistent à améliorer les conditions de vie et le niveau de voie des citoyens, améliorer ses conditions de transports et de ses soins et l'intégralité des services.
Il faut, en outre, améliorer l'hygiène des villes et des campagnes et un développement harmonieux, mais également la protection de l'environnement.
Il faut moins de déchets, de parasites et de bruit. Il s'agit d'un système inventé par les Nations unies mais qui relève de la vie de tous les jours.
Il y a une amélioration actuellement, des conditions de vie des citoyens algériens, notamment dans le système des transports, nous sommes presque arrivés au niveau européen, il faut, donc continuer…
Donner la chance aux jeunes Algériens de 35- 45 ans dans les entreprises et la gestion des dossiers bien qu'il existe une bureaucratie lourde aggravée par une corruption.
Il est possible d'améliorer les conditions de vie des Algériens en général.
La société civile doit s'unir et améliorer ses compétences dans tous les points de vue et elle doit se réunir souvent pour que les réformes politiques et économiques se fassent dans la sérénité, ainsi qu'une amélioration économique et sociale du pays, mais de manière graduelle.
C'est cela la démocratie.


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