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Jadis, deux lunes autour de la Terre ?
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2011

Une équipe internationale d'astronomes émet l'hypothèse que voilà plusieurs milliards d'années, la Terre aurait possédé deux lunes. Avant de comprendre ce qui a pu les mener là, imaginons une seconde notre embarras, si, aujourd'hui encore, deux astres sélènes sillonnaient notre ciel. Chanterions-nous : "Au clair des deux lunes" ? Dirions-nous : "Décrocher les deux lunes" ? Et laquelle des deux satellites John Kennedy aurait-il choisi pour y planter le drapeau américain ? Enfin, ayons une pensée pour les marins qui devraient calculer les marées commandées par deux lunes...
Pour comprendre comment nos astronomes en sont arrivés à cette hypothèse extraordinaire de l'existence de deux lunes, il faut remonter quatre milliards d'années en arrière, dans l'histoire du système solaire. À cette époque, le ménage galactique n'est pas encore fait. Des milliards de débris de toute nature, de toute taille, encombrent l'espace interplanétaire. C'est alors que notre lune se serait formée. Selon une des nombreuses théories expliquant sa genèse, c'est une partie de billard céleste qui l'aurait enfantée : une planète de la taille de Mars aurait percuté la Terre, provoquant l'éjection de milliards de tonnes de roches qui auraient formé l'astre.
Guerre planétaire
Jusqu'à présent, cette théorie séduisante, mais non confirmée, n'envisageait la formation que d'une seule et unique lune. La nouvelle hypothèse développée dans la revue Nature propose la création de deux lunes. Pourquoi pas. Une petite et une grosse (la nôtre). Il se serait aussitôt engagé une guerre planétaire entre la Terre et la Lune pour s'emparer gravitationnellement du petit astre. Selon le Dr Martin Jutzi, de l'université de Bern - l'un des auteurs de l'étude - après quelques millions d'années, la Lune aurait fini par l'emporter. Elle se serait emparée de sa petite sœur, qui l'aurait percutée de plein fouet. Laissons tout cela au conditionnel, c'est plus sage. On a vu tellement de savants dans la lune inventer de belles sornettes.
Toujours d'après Martin Jutzi, cette collision aurait été relativement douce à l'échelle planétaire. Sa vitesse n'aurait été que de 8.640 kilomètres par seconde, soit une valeur nettement inférieure à celle du son dans la roche. C'est important car, alors, la violence du choc n'aurait pas été suffisante pour faire fondre entièrement la Lune. Seule sa physionomie en aurait été profondément bouleversée. Voilà qui expliquerait parfaitement une énigme qui fait enrager les astronomes depuis que la face cachée de l'astre sélène nous a été dévoilée par les sondes lunaires. À savoir que cette dernière est fortement creusée par des cratères et qu'elle est barrée par une chaîne de montagnes de 3.000 mètres, alors que la face visible est plutôt plate. Cette différence topologique serait donc la conséquence du choc et d'une redistribution du magma intérieur.
Tout ceci demande encore à être confirmé. Justement, les prochaines sondes lunaires tel le Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa pourraient, par une meilleure auscultation des entrailles lunaires, fournir des réponses claires à la formation de la Lune. D'autant qu'une autre étude publiée récemment émet l'hypothèse que les roches lunaires ne pourraient pas provenir de la Terre, car leur teneur en eau est bien trop élevée pour cela. Bref, la Lune n'est pas encore prête à livrer tous ses mystères.
Une équipe internationale d'astronomes émet l'hypothèse que voilà plusieurs milliards d'années, la Terre aurait possédé deux lunes. Avant de comprendre ce qui a pu les mener là, imaginons une seconde notre embarras, si, aujourd'hui encore, deux astres sélènes sillonnaient notre ciel. Chanterions-nous : "Au clair des deux lunes" ? Dirions-nous : "Décrocher les deux lunes" ? Et laquelle des deux satellites John Kennedy aurait-il choisi pour y planter le drapeau américain ? Enfin, ayons une pensée pour les marins qui devraient calculer les marées commandées par deux lunes...
Pour comprendre comment nos astronomes en sont arrivés à cette hypothèse extraordinaire de l'existence de deux lunes, il faut remonter quatre milliards d'années en arrière, dans l'histoire du système solaire. À cette époque, le ménage galactique n'est pas encore fait. Des milliards de débris de toute nature, de toute taille, encombrent l'espace interplanétaire. C'est alors que notre lune se serait formée. Selon une des nombreuses théories expliquant sa genèse, c'est une partie de billard céleste qui l'aurait enfantée : une planète de la taille de Mars aurait percuté la Terre, provoquant l'éjection de milliards de tonnes de roches qui auraient formé l'astre.
Guerre planétaire
Jusqu'à présent, cette théorie séduisante, mais non confirmée, n'envisageait la formation que d'une seule et unique lune. La nouvelle hypothèse développée dans la revue Nature propose la création de deux lunes. Pourquoi pas. Une petite et une grosse (la nôtre). Il se serait aussitôt engagé une guerre planétaire entre la Terre et la Lune pour s'emparer gravitationnellement du petit astre. Selon le Dr Martin Jutzi, de l'université de Bern - l'un des auteurs de l'étude - après quelques millions d'années, la Lune aurait fini par l'emporter. Elle se serait emparée de sa petite sœur, qui l'aurait percutée de plein fouet. Laissons tout cela au conditionnel, c'est plus sage. On a vu tellement de savants dans la lune inventer de belles sornettes.
Toujours d'après Martin Jutzi, cette collision aurait été relativement douce à l'échelle planétaire. Sa vitesse n'aurait été que de 8.640 kilomètres par seconde, soit une valeur nettement inférieure à celle du son dans la roche. C'est important car, alors, la violence du choc n'aurait pas été suffisante pour faire fondre entièrement la Lune. Seule sa physionomie en aurait été profondément bouleversée. Voilà qui expliquerait parfaitement une énigme qui fait enrager les astronomes depuis que la face cachée de l'astre sélène nous a été dévoilée par les sondes lunaires. À savoir que cette dernière est fortement creusée par des cratères et qu'elle est barrée par une chaîne de montagnes de 3.000 mètres, alors que la face visible est plutôt plate. Cette différence topologique serait donc la conséquence du choc et d'une redistribution du magma intérieur.
Tout ceci demande encore à être confirmé. Justement, les prochaines sondes lunaires tel le Lunar Reconnaissance Orbiter de la Nasa pourraient, par une meilleure auscultation des entrailles lunaires, fournir des réponses claires à la formation de la Lune. D'autant qu'une autre étude publiée récemment émet l'hypothèse que les roches lunaires ne pourraient pas provenir de la Terre, car leur teneur en eau est bien trop élevée pour cela. Bref, la Lune n'est pas encore prête à livrer tous ses mystères.


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