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Louisa Hanoune mécontente
Réformes politiques
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 08 - 2011

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, insiste sur la nécessité d'élire une Assemblée constituante qu'elle voudrait voir installée dès la rentrée sociale prochaine.
"Si le Président respecte les engagements qu'il a pris, il ira vers la constitution d'une Assemblée constituante, puis vers la révision de la Constitution", a-t-elle affirmé dans une allocution prononcée à l'université d'été de son parti qui s'est clôturée, hier, à la Mutuelle générale des matériaux de construction de Zéralda. Et de souligner : "L'Assemblée constituante renforce l'unité de la nation, c'est le débat sur la Constitution qui consacre la démocratie."
A ses yeux l'administration algérienne devrait "se libérer de toute influence partisane et devrait se retirer " du jeu électoral. Elle a accusé, du reste, les députés indépendants de travailler au profit des "lobbies occultes". Sur sa lancée, elle s'est montrée intriguée par le silence du président de la République par rapport aux réformes qu'il s'est engagé de lancer. Elle a, ainsi, fait part de son regret de voir que rien n'a été fait depuis le début des consultations politiques. "Ce silence, a-t-elle ajouté, est problématique. Il n'est pas rassurant. Il reflète la perpétuité du statu quo et de l'inertie qui empêche la recomposition politique qui ne peut se dissocier de la recomposition économique et sociale.» Le projet de loi sur les associations ne trouve pas grâce à ses yeux.
Pour elle, c'est l'administration elle-même qui choisit les représentants. «C'est une façon de vider le mouvement associatif de toute sa substance militante", a-t-elle ajouté. La SG du PT s'est dit préoccupée par ces avants-projets qu'elle a qualifiés d'être "plus dangereux que la pollution et le business politique". Cela trahit, selon elle, une volonté de fermeture politique et d'isolement de la société. «C'est une politique dangereuse qui mènera, sans doute, vers l'ingérence étrangère», a-t-elle argué. Elle critiquera également le projet relatif à la loi électorale.
La commission nationale de surveillance des élections n'est pas la bienvenue pour Hanoune, car «celle-ci alimente la corruption et n'existe que dans les pays sous-développés, les dictatures et les pays ayant une démocratie de façade", a-t-elle ajouté. Dans leur intervention, Boudjemaâ Ghechir, président de la lLgue algérienne des droits de l'homme, et Mohand Arezki Ferad, chercheur universitaire, ont tous les deux soutenu l'idée d'élire une Assemblée constituante.
L'Assemblée constituante «n'est pas un reniement du passé mais une halte évaluative de la période de gestion qui a précédé afin d'amorcer un départ sur de nouvelles bases», a soutenu le premier. Pour Mohand Arezki Ferad, «l'Assemblée constituante exprimera la volonté du peuple et sera représentative de tous les courants et forces politiques, économiques et sociales du pays sans exclusion».
La profession de foi d'Abdelmadjid Sidi Saïd
En prenant la parole, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a tenu à défendre le pluralisme syndical. «Le dénominateur commun des différents syndicats qui activent sur la scène nationale, c'est l'intérêt général des travailleurs», a-t-il soutenu. Et d'affirmer : "C'est l'UGTA qui a demandé aux pouvoirs publics d'opter pour le pluralisme syndical en 1990.» Le chef de la centrale syndicale a plaidé, du reste, pour le renforcement du secteur du textile (qui vient d'être mis à mal par l'importation de la friperie). Selon lui, le décollage de ce secteur est tributaire "de la volonté politique". Il est attendu que ce secteur engendrera 400.000 emplois qui s'ajouteront aux 35.000 emplois existants.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, insiste sur la nécessité d'élire une Assemblée constituante qu'elle voudrait voir installée dès la rentrée sociale prochaine.
"Si le Président respecte les engagements qu'il a pris, il ira vers la constitution d'une Assemblée constituante, puis vers la révision de la Constitution", a-t-elle affirmé dans une allocution prononcée à l'université d'été de son parti qui s'est clôturée, hier, à la Mutuelle générale des matériaux de construction de Zéralda. Et de souligner : "L'Assemblée constituante renforce l'unité de la nation, c'est le débat sur la Constitution qui consacre la démocratie."
A ses yeux l'administration algérienne devrait "se libérer de toute influence partisane et devrait se retirer " du jeu électoral. Elle a accusé, du reste, les députés indépendants de travailler au profit des "lobbies occultes". Sur sa lancée, elle s'est montrée intriguée par le silence du président de la République par rapport aux réformes qu'il s'est engagé de lancer. Elle a, ainsi, fait part de son regret de voir que rien n'a été fait depuis le début des consultations politiques. "Ce silence, a-t-elle ajouté, est problématique. Il n'est pas rassurant. Il reflète la perpétuité du statu quo et de l'inertie qui empêche la recomposition politique qui ne peut se dissocier de la recomposition économique et sociale.» Le projet de loi sur les associations ne trouve pas grâce à ses yeux.
Pour elle, c'est l'administration elle-même qui choisit les représentants. «C'est une façon de vider le mouvement associatif de toute sa substance militante", a-t-elle ajouté. La SG du PT s'est dit préoccupée par ces avants-projets qu'elle a qualifiés d'être "plus dangereux que la pollution et le business politique". Cela trahit, selon elle, une volonté de fermeture politique et d'isolement de la société. «C'est une politique dangereuse qui mènera, sans doute, vers l'ingérence étrangère», a-t-elle argué. Elle critiquera également le projet relatif à la loi électorale.
La commission nationale de surveillance des élections n'est pas la bienvenue pour Hanoune, car «celle-ci alimente la corruption et n'existe que dans les pays sous-développés, les dictatures et les pays ayant une démocratie de façade", a-t-elle ajouté. Dans leur intervention, Boudjemaâ Ghechir, président de la lLgue algérienne des droits de l'homme, et Mohand Arezki Ferad, chercheur universitaire, ont tous les deux soutenu l'idée d'élire une Assemblée constituante.
L'Assemblée constituante «n'est pas un reniement du passé mais une halte évaluative de la période de gestion qui a précédé afin d'amorcer un départ sur de nouvelles bases», a soutenu le premier. Pour Mohand Arezki Ferad, «l'Assemblée constituante exprimera la volonté du peuple et sera représentative de tous les courants et forces politiques, économiques et sociales du pays sans exclusion».
La profession de foi d'Abdelmadjid Sidi Saïd
En prenant la parole, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a tenu à défendre le pluralisme syndical. «Le dénominateur commun des différents syndicats qui activent sur la scène nationale, c'est l'intérêt général des travailleurs», a-t-il soutenu. Et d'affirmer : "C'est l'UGTA qui a demandé aux pouvoirs publics d'opter pour le pluralisme syndical en 1990.» Le chef de la centrale syndicale a plaidé, du reste, pour le renforcement du secteur du textile (qui vient d'être mis à mal par l'importation de la friperie). Selon lui, le décollage de ce secteur est tributaire "de la volonté politique". Il est attendu que ce secteur engendrera 400.000 emplois qui s'ajouteront aux 35.000 emplois existants.


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