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Rassemblement à Paris
Pour dénoncer la répression dans les territoires occupés du Sahara occidental
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2011

Un rassemblement a été organisé samedi à Paris, à l'appel de la Plate-forme française de solidarité avec le Sahara occidental pour condamner la répression des populations sahraouies par les forces de police marocaines et exiger de la France et de l'UE d'agir pour l'arrêt des violences et pour le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Un rassemblement a été organisé samedi à Paris, à l'appel de la Plate-forme française de solidarité avec le Sahara occidental pour condamner la répression des populations sahraouies par les forces de police marocaines et exiger de la France et de l'UE d'agir pour l'arrêt des violences et pour le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Brandissant des drapeaux sahraouis et scandant des slogans appelant à l'autodétermination, les participants à ce rassemblement ont exigé la libération des prisonniers politiques sahraouis, l'interdiction de l'exploitation des ressources naturelles sahraouies, l'envoi d'une mission d'enquête internationale et la mise en place d'un mécanisme onusien de surveillance des droits de l'Homme dans les territoires occupés.
«Ce rassemblement est l'occasion pour plusieurs ONG françaises, soutenues par des partis politiques, de lancer un appel urgent pour amener le Maroc à respecter les droits du peuple sahraoui, condamner la répression exercée contre les populations sahraouies dans les territoires occupés à Dakhla, ville soumise depuis le 25 septembre à l'état de siège», a précisé à l'APS le représentant du Front Polisario à Paris, Omar Mansour.
«Au moment où l'Intifadha s'accentue dans les territoires occupés, il est nécessaire que les Nations unies exercent des pressions sur le Maroc pour le respect des droits de l'Homme et pour aboutir à une solution politique préconisée par les organisations internationales et souhaitée par le peuple sahraoui depuis 35 ans de lutte», a ajouté M. Mansour.
«Il est impératif aussi, a-t-il poursuivi, que la France —à un moment où nous la voyons revendiquer un nouveau rôle de soutien aux révolutions populaires dans le monde arabe et dire qu'elle est pour la liberté des peuples— puisse contribuer de manière efficace et constructive et non pas de manière négative, comme elle l'a fait jusque-là avec sa politique de soutien au fait accompli, au règlement du conflit du Sahara occidental»
Mme Aline Pallier, journaliste et présidente de la Plate-forme de solidarité, a indiqué, de son côté, que ce rassemblement intervient pour "réagir à la répression et la violence déployées contre les populations sahraouies ces dernier jours".
Mais au-delà de cette répression qui se poursuit, a-t-elle dit, "nous dénonçons l'occupation des terres sahraouies, la détention de militants des droits de l'Homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental".
«Nous manifestons pour sensibiliser les Français sur ce peuple pacifique en lutte pour libérer ses terres de l'occupation marocaine, et je considère que les Français, ou ils ne veulent pas voir la réalité en face ou ils ont trop d'intérêts économiques, commerciaux et amicaux avec le Maroc pour avoir la capacité de réagir devant tant d'injustice», a ajouté Mme Pallier.
«La presse française, qui fait preuve de complaisance avec la monarchie 'marocaine', est achetée par le Maroc avec des invitations fabuleuses, alors vous imaginez qu'il lui devient dès lors difficile de dire ce qu'il y a lieu de dire», a-t-elle dénoncé, exprimant le vœu que le peuple français "soit conscient de la politique que son gouvernement pratique en son nom".
«Nous sortons dans la rue pour expliquer à l'opinion les raisons du combat du peuple sahraoui, car il a plus que jamais besoin de notre soutien», a-t-elle affirmé.
Mme Claude Mangin, militante des droits de l'Homme et épouse du militant sahraoui Naama Asfari, détenu dans les geôles marocaines, a témoigné que "depuis deux ans, les colons marocains sont utilisés par les autorités marocaines pour réprimer les populations sahraouies qui, maintenant, a-t-elle mis en garde, sont en danger dans les rues face aux colons marocains".
Brandissant des drapeaux sahraouis et scandant des slogans appelant à l'autodétermination, les participants à ce rassemblement ont exigé la libération des prisonniers politiques sahraouis, l'interdiction de l'exploitation des ressources naturelles sahraouies, l'envoi d'une mission d'enquête internationale et la mise en place d'un mécanisme onusien de surveillance des droits de l'Homme dans les territoires occupés.
«Ce rassemblement est l'occasion pour plusieurs ONG françaises, soutenues par des partis politiques, de lancer un appel urgent pour amener le Maroc à respecter les droits du peuple sahraoui, condamner la répression exercée contre les populations sahraouies dans les territoires occupés à Dakhla, ville soumise depuis le 25 septembre à l'état de siège», a précisé à l'APS le représentant du Front Polisario à Paris, Omar Mansour.
«Au moment où l'Intifadha s'accentue dans les territoires occupés, il est nécessaire que les Nations unies exercent des pressions sur le Maroc pour le respect des droits de l'Homme et pour aboutir à une solution politique préconisée par les organisations internationales et souhaitée par le peuple sahraoui depuis 35 ans de lutte», a ajouté M. Mansour.
«Il est impératif aussi, a-t-il poursuivi, que la France —à un moment où nous la voyons revendiquer un nouveau rôle de soutien aux révolutions populaires dans le monde arabe et dire qu'elle est pour la liberté des peuples— puisse contribuer de manière efficace et constructive et non pas de manière négative, comme elle l'a fait jusque-là avec sa politique de soutien au fait accompli, au règlement du conflit du Sahara occidental»
Mme Aline Pallier, journaliste et présidente de la Plate-forme de solidarité, a indiqué, de son côté, que ce rassemblement intervient pour "réagir à la répression et la violence déployées contre les populations sahraouies ces dernier jours".
Mais au-delà de cette répression qui se poursuit, a-t-elle dit, "nous dénonçons l'occupation des terres sahraouies, la détention de militants des droits de l'Homme et le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental".
«Nous manifestons pour sensibiliser les Français sur ce peuple pacifique en lutte pour libérer ses terres de l'occupation marocaine, et je considère que les Français, ou ils ne veulent pas voir la réalité en face ou ils ont trop d'intérêts économiques, commerciaux et amicaux avec le Maroc pour avoir la capacité de réagir devant tant d'injustice», a ajouté Mme Pallier.
«La presse française, qui fait preuve de complaisance avec la monarchie 'marocaine', est achetée par le Maroc avec des invitations fabuleuses, alors vous imaginez qu'il lui devient dès lors difficile de dire ce qu'il y a lieu de dire», a-t-elle dénoncé, exprimant le vœu que le peuple français "soit conscient de la politique que son gouvernement pratique en son nom".
«Nous sortons dans la rue pour expliquer à l'opinion les raisons du combat du peuple sahraoui, car il a plus que jamais besoin de notre soutien», a-t-elle affirmé.
Mme Claude Mangin, militante des droits de l'Homme et épouse du militant sahraoui Naama Asfari, détenu dans les geôles marocaines, a témoigné que "depuis deux ans, les colons marocains sont utilisés par les autorités marocaines pour réprimer les populations sahraouies qui, maintenant, a-t-elle mis en garde, sont en danger dans les rues face aux colons marocains".


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