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La nécessaire protection sociale
Maintien de la paix interne
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 10 - 2011

La protection sociale est indispensable pour la sauvegarde de la paix sociale, et sa promotion interpelle l'ensemble des forces publiques, a estimé, hier à Alger, le directeur du Laboratoire d'études et d'analyse des politiques publiques en Algérie, M. Mohamed Reda Mezoui.
Intervenant à l'ouverture du colloque international sur le thème "L'Etat et la protection sociale", M. Mezoui a mis en évidence le rôle important de la protection sociale, relevant que dans de nombreux pays du monde, et plus particulièrement les pays du Maghreb, les politiques de protection sociale étaient actuellement "en pleine mutation".
M. Mezoui a noté, à cet effet, que l'observation des changements que connaît l'Algérie depuis la mise en oeuvre des reformes relatives à l'action publique de l'Etat, particulièrement la protection sociale, avait permis de constater "un décalage entre la volonté de trouver les solutions à différents dysfonctionnements et les méthodes utilisées pour les traiter".
«Nous avons hérité de l'Etat-providence. Avec l'évolution du marché, d'autres manières d'assurer la protection sociale sont apparues à l'image de la capitalisation et de l'assurance", a fait savoir ce responsable, ajoutant que le laboratoire qu'il dirige disposait d'un large panel de propositions pouvant être exploitées par les décideurs dans la perspective de l'amélioration des prestations liées à la protection sociale.
Le représentant de la fondation Hans Seidel Stiftung (une institution allemande qui accompagne l'effort de recherche et de réflexion scientifique au Maghreb), M. Jamil Hayder, a indiqué, pour sa part, que le thème de la protection sociale était "d'une grande actualité dans la mesure où il préoccupe à la fois les sociologues, les économistes, les juristes, les financiers et, surtout, les hommes politiques des pays développés ou en développement".
M. Hayder a encore observé que les dispositions de la protection sociale, actuellement en vigueur, n'étaient "plus adaptées aux réalités du marché du travail d'aujourd'hui, de la globalisation économique et financière et de la structure démographique des populations". Estimant que dans de nombreux pays, les citoyens restent "insatisfaits" de l'offre globale des services sociaux, il a relevé que les pouvoirs publics recherchaient des méthodes qui "permettraient d'accroître l'efficience des prestations en introduisant des notions de choix de concurrence dans la protection sociale". L'intervenant a estimé qu'il était intéressant, dans ce colloque, de savoir "si tel ou tel système de prestation est viable dans le contexte actuel, c'est-à-dire s'il dispose de ressources suffisantes pour son maintien".
M. Hayder a mis l'accent, dans cette direction, sur le fait que le système en question "doit répondre à un besoin que la société continue de percevoir comme un risque devant être couvert par la sécurité sociale".
Dans son exposé sur "la vision renouvelée de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur la protection sociale", M. Jean-Michael Servais, président d'honneur de la Société internationale de droit du travail et de sécurité sociale (Belgique), a indiqué que le droit du travail et de la sécurité sociale était "un droit de la solidarité sociale".
Il a rappelé, dans ce sens, que l'OIT insistait sur la nécessite d'étendre la couverture sociale à toutes les couches des travailleurs de la société mais que cette couverture "ne devait pas influer sur la productivité et la durabilité économique et financière du système de protection sociale".
La protection sociale est indispensable pour la sauvegarde de la paix sociale, et sa promotion interpelle l'ensemble des forces publiques, a estimé, hier à Alger, le directeur du Laboratoire d'études et d'analyse des politiques publiques en Algérie, M. Mohamed Reda Mezoui.
Intervenant à l'ouverture du colloque international sur le thème "L'Etat et la protection sociale", M. Mezoui a mis en évidence le rôle important de la protection sociale, relevant que dans de nombreux pays du monde, et plus particulièrement les pays du Maghreb, les politiques de protection sociale étaient actuellement "en pleine mutation".
M. Mezoui a noté, à cet effet, que l'observation des changements que connaît l'Algérie depuis la mise en oeuvre des reformes relatives à l'action publique de l'Etat, particulièrement la protection sociale, avait permis de constater "un décalage entre la volonté de trouver les solutions à différents dysfonctionnements et les méthodes utilisées pour les traiter".
«Nous avons hérité de l'Etat-providence. Avec l'évolution du marché, d'autres manières d'assurer la protection sociale sont apparues à l'image de la capitalisation et de l'assurance", a fait savoir ce responsable, ajoutant que le laboratoire qu'il dirige disposait d'un large panel de propositions pouvant être exploitées par les décideurs dans la perspective de l'amélioration des prestations liées à la protection sociale.
Le représentant de la fondation Hans Seidel Stiftung (une institution allemande qui accompagne l'effort de recherche et de réflexion scientifique au Maghreb), M. Jamil Hayder, a indiqué, pour sa part, que le thème de la protection sociale était "d'une grande actualité dans la mesure où il préoccupe à la fois les sociologues, les économistes, les juristes, les financiers et, surtout, les hommes politiques des pays développés ou en développement".
M. Hayder a encore observé que les dispositions de la protection sociale, actuellement en vigueur, n'étaient "plus adaptées aux réalités du marché du travail d'aujourd'hui, de la globalisation économique et financière et de la structure démographique des populations". Estimant que dans de nombreux pays, les citoyens restent "insatisfaits" de l'offre globale des services sociaux, il a relevé que les pouvoirs publics recherchaient des méthodes qui "permettraient d'accroître l'efficience des prestations en introduisant des notions de choix de concurrence dans la protection sociale". L'intervenant a estimé qu'il était intéressant, dans ce colloque, de savoir "si tel ou tel système de prestation est viable dans le contexte actuel, c'est-à-dire s'il dispose de ressources suffisantes pour son maintien".
M. Hayder a mis l'accent, dans cette direction, sur le fait que le système en question "doit répondre à un besoin que la société continue de percevoir comme un risque devant être couvert par la sécurité sociale".
Dans son exposé sur "la vision renouvelée de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur la protection sociale", M. Jean-Michael Servais, président d'honneur de la Société internationale de droit du travail et de sécurité sociale (Belgique), a indiqué que le droit du travail et de la sécurité sociale était "un droit de la solidarité sociale".
Il a rappelé, dans ce sens, que l'OIT insistait sur la nécessite d'étendre la couverture sociale à toutes les couches des travailleurs de la société mais que cette couverture "ne devait pas influer sur la productivité et la durabilité économique et financière du système de protection sociale".


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