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Le parti du FLN prépare un coup de force à la Coupole
A l'approche des élections
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2011

L'actuel SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, s'apprêterait à accentuer d'un cran sa pression sur le camp rival qui lui dispute le leadership du parti.
L'actuel SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, s'apprêterait à accentuer d'un cran sa pression sur le camp rival qui lui dispute le leadership du parti.
Selon nos sources, la direction officielle du vieux front a l'intention ferme de frapper les esprits et ce, en organisant le 29 octobre prochain, un meeting populaire au niveau de la Coupole du complexe olympique du 5-Juillet. Des invitations auraient été déjà envoyées à plusieurs personnalités politiques pour y assister. La date choisie n'est pas fortuite, puisqu'elle coïncide avec la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. Le FLN, qui est friand de symbolisme, entend plus que jamais se servir de la mémoire collective, histoire de se distinguer du reste des acteurs politiques. Mais le FLN a été à plusieurs reprises attaqué sur ce point de la légitimité historique qu'il veut incarner. Les attaques sont devenues plus sérieuses car elles n'émanent plus comme par le passé de l'opposition mais de son propre camp ou des cercles qui lui sont proches. «Il y a une formation politique qui utilise le sigle FLN. Le vrai FLN s'est arrêté en 1962», avait dénoncé, il y a quelques jours Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine. D'autre part, 22 députés de différents partis politiques ont proposé d'«intégrer le sigle FLN dans le patrimoine historique».
Abdelaziz Belkhadem ne l'entend pas de cette oreille. Devant l'adversité, il veut montrer qu'il n'est pas isolé et qu'il est toujours maître de ses troupes d'autant plus que Salah Goudjil, le chef de file des redresseurs, vient de lui infliger un véritable camouflet. Ce denier a osé venir même à Alger pour damer le pion à la direction actuelle. Ainsi, ce sont réunis sous sa barbe près de 600 militants dont des ex-ministres. Les services de sécurité sont même venus pour sécuriser les lieux. Pour l'heure, on ne sait pas ce que ce clivage traduit. Toujours est-il que les redresseurs s'efforcent de donner d'eux-mêmes l'image de militants progressistes, soucieux d'instaurer la transparence et la démocratie au sein des instances du parti. Concernant, par exemple, la représentation des femmes dans les assemblées élues, les redresseurs se sont montrés favorables au système des quotas contrairement aux partisans de Belkhadem qui ne veulent pas en entendre parler. On le voit bien, les redresseurs sont dans leur rôle d'objecteurs de conscience. La direction actuelle est accusée, outre de connivence avec les hommes d'affaires, d'avoir recouru à la fraude lors des élections pour le renouvellement des instances de base. Il lui est même reprochée et ce, d'une manière implicite, d'avoir détourné des fonds. Ce bras de fer entre deux factions rivales du vieux front est alimenté par l'approche des législatives de 2012, les appétits des uns et des autres allant en s'aiguisant. Salah Goudjil va même jusqu'à promettre des listes parallèles pour les élections prochaines. Le FLN semble, donc, bien amoindri par ces luttes, qui se sont transposées jusqu'au sein de l'APN où on a vu ses députés divisés quant à la nature des amendements à introduire aux différents projets de lois du gouvernement. Il est bien loin de présenter la sérénité et la cohérence que dégage le RND d'Ahmed Ouyahia. Or, Belkhadem ne cesse de répéter à qui veut l'entendre que sa formation doit demeurer la première force politique du pays. Mais c'est une chose bien difficile à concrétiser tant que le désordre règne à la maison, N'empêche, cette phrase trahit les ambitions de l'homme en ces moments où beaucoup de choses se disent en catimini sur la santé du chef de l'Etat.
Selon nos sources, la direction officielle du vieux front a l'intention ferme de frapper les esprits et ce, en organisant le 29 octobre prochain, un meeting populaire au niveau de la Coupole du complexe olympique du 5-Juillet. Des invitations auraient été déjà envoyées à plusieurs personnalités politiques pour y assister. La date choisie n'est pas fortuite, puisqu'elle coïncide avec la commémoration du 57e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. Le FLN, qui est friand de symbolisme, entend plus que jamais se servir de la mémoire collective, histoire de se distinguer du reste des acteurs politiques. Mais le FLN a été à plusieurs reprises attaqué sur ce point de la légitimité historique qu'il veut incarner. Les attaques sont devenues plus sérieuses car elles n'émanent plus comme par le passé de l'opposition mais de son propre camp ou des cercles qui lui sont proches. «Il y a une formation politique qui utilise le sigle FLN. Le vrai FLN s'est arrêté en 1962», avait dénoncé, il y a quelques jours Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine. D'autre part, 22 députés de différents partis politiques ont proposé d'«intégrer le sigle FLN dans le patrimoine historique».
Abdelaziz Belkhadem ne l'entend pas de cette oreille. Devant l'adversité, il veut montrer qu'il n'est pas isolé et qu'il est toujours maître de ses troupes d'autant plus que Salah Goudjil, le chef de file des redresseurs, vient de lui infliger un véritable camouflet. Ce denier a osé venir même à Alger pour damer le pion à la direction actuelle. Ainsi, ce sont réunis sous sa barbe près de 600 militants dont des ex-ministres. Les services de sécurité sont même venus pour sécuriser les lieux. Pour l'heure, on ne sait pas ce que ce clivage traduit. Toujours est-il que les redresseurs s'efforcent de donner d'eux-mêmes l'image de militants progressistes, soucieux d'instaurer la transparence et la démocratie au sein des instances du parti. Concernant, par exemple, la représentation des femmes dans les assemblées élues, les redresseurs se sont montrés favorables au système des quotas contrairement aux partisans de Belkhadem qui ne veulent pas en entendre parler. On le voit bien, les redresseurs sont dans leur rôle d'objecteurs de conscience. La direction actuelle est accusée, outre de connivence avec les hommes d'affaires, d'avoir recouru à la fraude lors des élections pour le renouvellement des instances de base. Il lui est même reprochée et ce, d'une manière implicite, d'avoir détourné des fonds. Ce bras de fer entre deux factions rivales du vieux front est alimenté par l'approche des législatives de 2012, les appétits des uns et des autres allant en s'aiguisant. Salah Goudjil va même jusqu'à promettre des listes parallèles pour les élections prochaines. Le FLN semble, donc, bien amoindri par ces luttes, qui se sont transposées jusqu'au sein de l'APN où on a vu ses députés divisés quant à la nature des amendements à introduire aux différents projets de lois du gouvernement. Il est bien loin de présenter la sérénité et la cohérence que dégage le RND d'Ahmed Ouyahia. Or, Belkhadem ne cesse de répéter à qui veut l'entendre que sa formation doit demeurer la première force politique du pays. Mais c'est une chose bien difficile à concrétiser tant que le désordre règne à la maison, N'empêche, cette phrase trahit les ambitions de l'homme en ces moments où beaucoup de choses se disent en catimini sur la santé du chef de l'Etat.


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