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Le dilemme de Belkhadem
Gêné par certaines réformes et affaibli par la fronde
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 10 - 2011

l'actuel SG du vieux parti se serait vivement opposé, dans les coulisses, à la nouvelle loi sur la compatibilité des mandats qui oblige, entre autres dispositions, les postulants aux échéances électorales de démissionner de leurs postes au sein du gouvernement.
l'actuel SG du vieux parti se serait vivement opposé, dans les coulisses, à la nouvelle loi sur la compatibilité des mandats qui oblige, entre autres dispositions, les postulants aux échéances électorales de démissionner de leurs postes au sein du gouvernement.
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) se serait confiné dans une situation inextricable. Fragilisé par la fronde davantage accentuée par le mouvement du redressement et de l'authenticité, Abdelaziz Belkhadem aurait essuyé la colère du président de la République, selon des indiscrétions. Et pour cause, l'actuel SG du vieux parti se serait vivement opposé, dans les coulisses, à la nouvelle loi sur la compatibilité des mandats qui oblige, entre autres dispositions, les postulants aux échéances électorales de démissionner de leurs postes au sein du gouvernement. Et lorsqu'on sait que le FLN compte une douzaine de ministres, on comprend toute l'inquiétude de Belkhadem. L'attitude de ce dernier lui vaudrait l'animosité de plusieurs hauts cadres du parti, dont le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui aurait gelé ses activités au sein du bureau politique. Ziari aurait, en effet, précise notre source, reproché ouvertement aux ministres du FLN et à leur tête Belkhadem, de ne pas s'être opposés à certaines des dispositions du projet de loi organique relatif au régime électoral et particulièrement ceux concernant la compatibilité des mandats et aussi les quotas pour les femmes. «Faire un tel reproche serait vraiment méconnaître Belkhadem qui ne pourrait sans doute pas se permettre en ces temps-ci de se mettre en porte-à-faux avec les directives du Président et encore moins ouvertement», nous confie notre interlocuteur. En effet, la grande question qui se pose actuellement est de savoir si les députés FLN, qui sont majoritaire au sein des deux chambres réunies du Parlement, oseront franchir le pas de faire barrière à des dispositions chères au chef de l'Etat.
Si l'insistance d'Abdelaziz Belkhadem, lors des travaux de l'université d'été sur le soutien aux réformes du Président, en guise de mea culpa, il n'en demeure pas moins que cela renseigne sur ses fortes appréhensions quant à l'avenir du parti et de sa personne à sa tête. Des craintes qui trouvent toute leur explication dans l'installation en trombes de la commission chargée des élections que Belkhadem lui-même va présider. Donc, les efforts de Belkhadem se concentrent actuellement dans des tentatives de récupérer le maximum de militants et cadres de son parti à sa cause. Ce qui n'est pas du toute aisé, d'autant que rares, sinon inexistants, les députés qui s'opposeraient aux réformes édictées par le chef de l'Etat. Pis encore, Belkhadem se ferait de nouveaux ennemis qui l'esseuleront davantage, même au sein de son propre parti déjà livré à une dissidence farouche. Cette dernière, qui se prépare à tenir sa conférence nationale, va désavouer encore plus l'actuel SG du FLN. Le ralliement massif des militants de base à la cause des dissidents et l'installation de plusieurs structures parallèles au niveau de plusieurs wilayas ne sont pas de nature à conforter les ambitions de Belkhadem. Cela présente étrangement les ingrédients d'une reconfiguration qui ressemble sur plusieurs points au scénario de 2004, lorsque Benflis, alors SG du FLN, a été éjecté par les redresseurs d'alors, malheureux candidat à la présidentielle qu'il était. Se dirige-t-on vers un remake de 2004 ? Abdelaziz Belkhadem, en potentiel candidat le plus en vue pour la présidentielle de 2014, serait peut-être le bénéficiaire de l'actuelle crise qui prévaut au vieux parti, en dépit des contraintes de l'heure. L'incompatibilité des mandats se joue-t-elle à un autre niveau, plus élevé, pour Belkhadem ? Ceci reste tout de même plausible, mais d'ici la présidentielle de 2014, il y a les élections législatives de 2012, et les enjeux sont énormes pour le FLN. Le risque de perdre la majorité dans les assemblées élues pèse lourdement sur l'avenir du parti, talonné de très près par son partenaire à l'alliance présidentielle, le Rassemblement national démocratique (RND) en l'occurrence. C'est dire que Belkhadem se trouve face à un dilemme crucial.
Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) se serait confiné dans une situation inextricable. Fragilisé par la fronde davantage accentuée par le mouvement du redressement et de l'authenticité, Abdelaziz Belkhadem aurait essuyé la colère du président de la République, selon des indiscrétions. Et pour cause, l'actuel SG du vieux parti se serait vivement opposé, dans les coulisses, à la nouvelle loi sur la compatibilité des mandats qui oblige, entre autres dispositions, les postulants aux échéances électorales de démissionner de leurs postes au sein du gouvernement. Et lorsqu'on sait que le FLN compte une douzaine de ministres, on comprend toute l'inquiétude de Belkhadem. L'attitude de ce dernier lui vaudrait l'animosité de plusieurs hauts cadres du parti, dont le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui aurait gelé ses activités au sein du bureau politique. Ziari aurait, en effet, précise notre source, reproché ouvertement aux ministres du FLN et à leur tête Belkhadem, de ne pas s'être opposés à certaines des dispositions du projet de loi organique relatif au régime électoral et particulièrement ceux concernant la compatibilité des mandats et aussi les quotas pour les femmes. «Faire un tel reproche serait vraiment méconnaître Belkhadem qui ne pourrait sans doute pas se permettre en ces temps-ci de se mettre en porte-à-faux avec les directives du Président et encore moins ouvertement», nous confie notre interlocuteur. En effet, la grande question qui se pose actuellement est de savoir si les députés FLN, qui sont majoritaire au sein des deux chambres réunies du Parlement, oseront franchir le pas de faire barrière à des dispositions chères au chef de l'Etat.
Si l'insistance d'Abdelaziz Belkhadem, lors des travaux de l'université d'été sur le soutien aux réformes du Président, en guise de mea culpa, il n'en demeure pas moins que cela renseigne sur ses fortes appréhensions quant à l'avenir du parti et de sa personne à sa tête. Des craintes qui trouvent toute leur explication dans l'installation en trombes de la commission chargée des élections que Belkhadem lui-même va présider. Donc, les efforts de Belkhadem se concentrent actuellement dans des tentatives de récupérer le maximum de militants et cadres de son parti à sa cause. Ce qui n'est pas du toute aisé, d'autant que rares, sinon inexistants, les députés qui s'opposeraient aux réformes édictées par le chef de l'Etat. Pis encore, Belkhadem se ferait de nouveaux ennemis qui l'esseuleront davantage, même au sein de son propre parti déjà livré à une dissidence farouche. Cette dernière, qui se prépare à tenir sa conférence nationale, va désavouer encore plus l'actuel SG du FLN. Le ralliement massif des militants de base à la cause des dissidents et l'installation de plusieurs structures parallèles au niveau de plusieurs wilayas ne sont pas de nature à conforter les ambitions de Belkhadem. Cela présente étrangement les ingrédients d'une reconfiguration qui ressemble sur plusieurs points au scénario de 2004, lorsque Benflis, alors SG du FLN, a été éjecté par les redresseurs d'alors, malheureux candidat à la présidentielle qu'il était. Se dirige-t-on vers un remake de 2004 ? Abdelaziz Belkhadem, en potentiel candidat le plus en vue pour la présidentielle de 2014, serait peut-être le bénéficiaire de l'actuelle crise qui prévaut au vieux parti, en dépit des contraintes de l'heure. L'incompatibilité des mandats se joue-t-elle à un autre niveau, plus élevé, pour Belkhadem ? Ceci reste tout de même plausible, mais d'ici la présidentielle de 2014, il y a les élections législatives de 2012, et les enjeux sont énormes pour le FLN. Le risque de perdre la majorité dans les assemblées élues pèse lourdement sur l'avenir du parti, talonné de très près par son partenaire à l'alliance présidentielle, le Rassemblement national démocratique (RND) en l'occurrence. C'est dire que Belkhadem se trouve face à un dilemme crucial.


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