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Vahid Halilhodzic sauvera-t-il le foot algérien ?
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2011

A 59 ans, Vahid Halilhodzic s'est lancé un sacré défi : redorer le blason de la sélection algérienne. Mais entre des joueurs qui n'en font qu'à leur tête et un manque de talent évident, la tâche s'annonce herculéenne pour le technicien bosnien.
A 59 ans, Vahid Halilhodzic s'est lancé un sacré défi : redorer le blason de la sélection algérienne. Mais entre des joueurs qui n'en font qu'à leur tête et un manque de talent évident, la tâche s'annonce herculéenne pour le technicien bosnien.
Juillet 2011. Dans la chaleur d'Alger, Vahid Halilhodzic est intronisé à la tête de la sélection algérienne. Et le technicien bosnien annonce la couleur d'entrée de jeu.
«Mon objectif, c'est la Coupe du monde 2014»
Mais avant d'aller au Brésil, les Fennecs devront passer par une inévitable phase de reconstruction après le fiasco des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2012. Sur quelles bases? C'est là que le bât blesse. La CAN 2010 l'a montré, l'Algérie joue avec les tripes et compte sur sa capacité de réaction pour s'imposer, comme face à l'Egypte (1-0) à Khartoum ou contre la Côte d'Ivoire de… Vahid Halilhodzic (3-2).
La Coupe du monde 2010 l'a prouvé ; l'Algérie manque d'un grand attaquant. Chez les Verts, pas de Ruud van Nistelrooy, pas de David Trézéguet ou de Pippo Inzaghi, un renard des surfaces capable de mettre le pied sur un ballon qui traîne pour marquer un but aussi moche que décisif. Pire, les cadres habituels, ceux sur lesquels on s'appuie quand les choses ne tournent pas rond, manquent du charisme d'un Samuel Eto'o ou d'un Didier Drogba. Mourad Meghni est régulièrement blessé, Karim Ziani trop individualiste tandis que les défenseurs Madjid Bougherra ou Anthar Yahi jouent trop loin derrière pour avoir une véritable influence dans le jeu.
Bref, l'équipe nationale est redevenue quelconque. Une équipe incapable de défaire la Tanzanie, 127e nation mondiale, en deux matchs (1-1, 0-0), et battue par la modeste Centrafrique (2-0). L'Algérie, malgré la ferveur de ses supporters, n'effraie plus vraiment. Passés à la moulinette par le Maroc (4-0), les Fennecs n'ont remporté qu'une seule rencontre depuis la Coupe du monde sud-africaine, le derby d'Annaba face à ces mêmes Lions de l'Atlas (1-0).
La méthode Halilhodzic
C'est donc assez naturellement que la Fédération algérienne de football s'est tournée vers un technicien étranger après l'échec de l'expérience locale. Exit Rabah Saâdane et Abdelhak Benchikha. Halilhodzic arrive en Algérie nanti d'une sacrée réputation : celle d'un dur aussi intègre qu'intransigeant. Avec l'ancien coach du PSG, les Fennecs ne vont pas rigoler tous les jours mais, au moins, ils éviteront le ridicule. Le Bosnien était d'ailleurs clair dès son intronisation : «Souvent, en Afrique, il y a des problèmes de discipline. Les joueurs choisissent leur match, ce ne sera pas le cas avec moi. Je ne sais pas encore si je vais changer beaucoup de joueurs. Mais il y aura des changements. Il va y avoir une vraie concurrence. Quand j'étais sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Drogba avait de la concurrence. Je l'ai déjà mis sur le banc. Ce sera la même chose pour l'Algérie. Chacun des joueurs aura sa chance.»
Mais la méthode Halilhodzic a ses limites. De Lille au PSG en passant par Rennes, le Bosnien a traîné sa rigueur. Avec un certain succès au début. Moins par la suite. A Paris, dès sa deuxième saison, l'ancien Nantais s'est même mis à dos une partie du vestiaire, qui n'en pouvait plus de son intransigeance.
Même son de cloche dans le Nord ou en Bretagne, où les résultats positifs de la première année se sont vite heurtés au ras-le-bol des joueurs, ces éternels grands enfants qui préfèrent rigoler qu'enchaîner les tours de terrains ou répéter leurs gammes. Chaâbane Merzekane, ancien international, ne se montre d'ailleurs pas tendre envers Halilhodzic: «L'équipe nationale n'a pas besoin d'un gendarme, car Vahid a insisté lors de la conférence de presse sur la discipline. Pour moi, la sélection algérienne a besoin d'un projet de jeu et d'un système cohérent qui puissent permettre à notre sélection de retrouver son efficacité en attaque.
Le problème réside dans l'animation offensive ; on n'arrive pas à le résoudre depuis des années, il y a des carences dans ce domaine. Halilhodzic doit trouver des solutions […] et ne pas trop se focaliser sur la discipline. Franchement, son discours ne m'a pas convaincu. Pour dire maintenant s'il va réussir, je ne sais pas.» En Côte d'Ivoire, c'est la Fédération qui en a soupé de cette méthode style «Europe de l'Est des années 80». Malgré 24 matchs sans défaite, Halilhodzic a sauté à la veille du Mondial, laissant au Suédois Sven Goran Eriksson le soin de cornaquer les Eléphants en Afrique du Sud. A la tête de l'Algérie, le coach Vahid a du pain sur la planche. Et il le sait.
«J'ai noté sur un carnet, sur deux pages entières, les faiblesses défensives et offensives de l'équipe. C'est l'équivalent de quatre ans de travail en équipe nationale et deux ans en club pour tout arranger. Il y a un vrai problème de discipline tactique, les joueurs gardent trop la balle. Contre le Maroc, l'équipe a fait moins de 200 passes, Barcelone en fait 700 à chaque match», expliquait-il à l'issue du premier rassemblement de l'équipe nationale, en août.
Une équipe limitée
Mais il y a pire : le manque d'ambition criant des internationaux algériens. Les Fennecs sont partis s'ensabler dans le Golfe. Karim Ziani (Al Jaish), Mourad Meghni (Umm Salal), Madjid Bougherra (Lekhwiya) et Nadir Belhadj (Al-Sadd SC) évoluent au Qatar, Anthar Yahia (Al-Nassr FC) en Arabie Saoudite. «Je ne peux pas interdire à un joueur de signer dans les pays du Golfe, déplore le technicien bosnien, un brin fataliste. Cela reste un meilleur championnat que le championnat algérien.»
Résultat, cette équipe compacte, sans génies ni stars, affiche vite ses limites. Et cela ne ravit guère les glorieux anciens, à commencer par Mahmoud Guedouz, ancien capitaine de la Khadra, interrogé par Le Buteur: «La sélection m'est parue en réanimation. Ouvrez les yeux ! On a affronté une petite équipe de Tanzanie. Si les choses tournaient comme elles le devraient, on les aurait battus en aller-retour. Alors, de grâce, n'essayez pas de me convaincre que les choses sont devenues meilleures qu'elles l'étaient avec Saâdane ou Benchikha.
Halilhodzic reste Halilhodzic. Un entraîneur qui s'est fait un nom respectable dans le milieu. Seulement, je ne cherche pas à plaire à Halilhodzic pour m'amuser à dire que le niveau est meilleur et que l'équipe nationale reviendra en force sous sa coupe. […] Il faudra qu'il fasse un tri et ne garder qu'une petite minorité des joueurs encore valables. Il est temps de faire le ménage dans cette équipe. Il y a aujourd'hui des "noms" et non des joueurs en sélection. On n'en veut pas. Ceux-ci sont devenus un boulet pour le groupe. Ils freinent l'équipe dans sa progression. Il faudrait qu'il injecte du sang neuf. Rajeunir progressivement est primordial. Car si l'on pense continuer avec les mêmes joueurs, on ne fera que perdre notre temps.»
Nicholas Mc Anally in Slate
Juillet 2011. Dans la chaleur d'Alger, Vahid Halilhodzic est intronisé à la tête de la sélection algérienne. Et le technicien bosnien annonce la couleur d'entrée de jeu.
«Mon objectif, c'est la Coupe du monde 2014»
Mais avant d'aller au Brésil, les Fennecs devront passer par une inévitable phase de reconstruction après le fiasco des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2012. Sur quelles bases? C'est là que le bât blesse. La CAN 2010 l'a montré, l'Algérie joue avec les tripes et compte sur sa capacité de réaction pour s'imposer, comme face à l'Egypte (1-0) à Khartoum ou contre la Côte d'Ivoire de… Vahid Halilhodzic (3-2).
La Coupe du monde 2010 l'a prouvé ; l'Algérie manque d'un grand attaquant. Chez les Verts, pas de Ruud van Nistelrooy, pas de David Trézéguet ou de Pippo Inzaghi, un renard des surfaces capable de mettre le pied sur un ballon qui traîne pour marquer un but aussi moche que décisif. Pire, les cadres habituels, ceux sur lesquels on s'appuie quand les choses ne tournent pas rond, manquent du charisme d'un Samuel Eto'o ou d'un Didier Drogba. Mourad Meghni est régulièrement blessé, Karim Ziani trop individualiste tandis que les défenseurs Madjid Bougherra ou Anthar Yahi jouent trop loin derrière pour avoir une véritable influence dans le jeu.
Bref, l'équipe nationale est redevenue quelconque. Une équipe incapable de défaire la Tanzanie, 127e nation mondiale, en deux matchs (1-1, 0-0), et battue par la modeste Centrafrique (2-0). L'Algérie, malgré la ferveur de ses supporters, n'effraie plus vraiment. Passés à la moulinette par le Maroc (4-0), les Fennecs n'ont remporté qu'une seule rencontre depuis la Coupe du monde sud-africaine, le derby d'Annaba face à ces mêmes Lions de l'Atlas (1-0).
La méthode Halilhodzic
C'est donc assez naturellement que la Fédération algérienne de football s'est tournée vers un technicien étranger après l'échec de l'expérience locale. Exit Rabah Saâdane et Abdelhak Benchikha. Halilhodzic arrive en Algérie nanti d'une sacrée réputation : celle d'un dur aussi intègre qu'intransigeant. Avec l'ancien coach du PSG, les Fennecs ne vont pas rigoler tous les jours mais, au moins, ils éviteront le ridicule. Le Bosnien était d'ailleurs clair dès son intronisation : «Souvent, en Afrique, il y a des problèmes de discipline. Les joueurs choisissent leur match, ce ne sera pas le cas avec moi. Je ne sais pas encore si je vais changer beaucoup de joueurs. Mais il y aura des changements. Il va y avoir une vraie concurrence. Quand j'étais sélectionneur de la Côte d'Ivoire, Drogba avait de la concurrence. Je l'ai déjà mis sur le banc. Ce sera la même chose pour l'Algérie. Chacun des joueurs aura sa chance.»
Mais la méthode Halilhodzic a ses limites. De Lille au PSG en passant par Rennes, le Bosnien a traîné sa rigueur. Avec un certain succès au début. Moins par la suite. A Paris, dès sa deuxième saison, l'ancien Nantais s'est même mis à dos une partie du vestiaire, qui n'en pouvait plus de son intransigeance.
Même son de cloche dans le Nord ou en Bretagne, où les résultats positifs de la première année se sont vite heurtés au ras-le-bol des joueurs, ces éternels grands enfants qui préfèrent rigoler qu'enchaîner les tours de terrains ou répéter leurs gammes. Chaâbane Merzekane, ancien international, ne se montre d'ailleurs pas tendre envers Halilhodzic: «L'équipe nationale n'a pas besoin d'un gendarme, car Vahid a insisté lors de la conférence de presse sur la discipline. Pour moi, la sélection algérienne a besoin d'un projet de jeu et d'un système cohérent qui puissent permettre à notre sélection de retrouver son efficacité en attaque.
Le problème réside dans l'animation offensive ; on n'arrive pas à le résoudre depuis des années, il y a des carences dans ce domaine. Halilhodzic doit trouver des solutions […] et ne pas trop se focaliser sur la discipline. Franchement, son discours ne m'a pas convaincu. Pour dire maintenant s'il va réussir, je ne sais pas.» En Côte d'Ivoire, c'est la Fédération qui en a soupé de cette méthode style «Europe de l'Est des années 80». Malgré 24 matchs sans défaite, Halilhodzic a sauté à la veille du Mondial, laissant au Suédois Sven Goran Eriksson le soin de cornaquer les Eléphants en Afrique du Sud. A la tête de l'Algérie, le coach Vahid a du pain sur la planche. Et il le sait.
«J'ai noté sur un carnet, sur deux pages entières, les faiblesses défensives et offensives de l'équipe. C'est l'équivalent de quatre ans de travail en équipe nationale et deux ans en club pour tout arranger. Il y a un vrai problème de discipline tactique, les joueurs gardent trop la balle. Contre le Maroc, l'équipe a fait moins de 200 passes, Barcelone en fait 700 à chaque match», expliquait-il à l'issue du premier rassemblement de l'équipe nationale, en août.
Une équipe limitée
Mais il y a pire : le manque d'ambition criant des internationaux algériens. Les Fennecs sont partis s'ensabler dans le Golfe. Karim Ziani (Al Jaish), Mourad Meghni (Umm Salal), Madjid Bougherra (Lekhwiya) et Nadir Belhadj (Al-Sadd SC) évoluent au Qatar, Anthar Yahia (Al-Nassr FC) en Arabie Saoudite. «Je ne peux pas interdire à un joueur de signer dans les pays du Golfe, déplore le technicien bosnien, un brin fataliste. Cela reste un meilleur championnat que le championnat algérien.»
Résultat, cette équipe compacte, sans génies ni stars, affiche vite ses limites. Et cela ne ravit guère les glorieux anciens, à commencer par Mahmoud Guedouz, ancien capitaine de la Khadra, interrogé par Le Buteur: «La sélection m'est parue en réanimation. Ouvrez les yeux ! On a affronté une petite équipe de Tanzanie. Si les choses tournaient comme elles le devraient, on les aurait battus en aller-retour. Alors, de grâce, n'essayez pas de me convaincre que les choses sont devenues meilleures qu'elles l'étaient avec Saâdane ou Benchikha.
Halilhodzic reste Halilhodzic. Un entraîneur qui s'est fait un nom respectable dans le milieu. Seulement, je ne cherche pas à plaire à Halilhodzic pour m'amuser à dire que le niveau est meilleur et que l'équipe nationale reviendra en force sous sa coupe. […] Il faudra qu'il fasse un tri et ne garder qu'une petite minorité des joueurs encore valables. Il est temps de faire le ménage dans cette équipe. Il y a aujourd'hui des "noms" et non des joueurs en sélection. On n'en veut pas. Ceux-ci sont devenus un boulet pour le groupe. Ils freinent l'équipe dans sa progression. Il faudrait qu'il injecte du sang neuf. Rajeunir progressivement est primordial. Car si l'on pense continuer avec les mêmes joueurs, on ne fera que perdre notre temps.»
Nicholas Mc Anally in Slate


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