Ligue arabe: la communauté internationale doit assumer sa responsabilité face à la situation "catastrophique" à Ghaza    Environnement: le projet de loi sur la gestion des déchets consacre le principe de responsabilité élargie du producteur    Accidents de la circulation: 29 morts et 1477 blessés en une semaine    Timimoun: 10 milliards DA consacrés à la réalisation de projets énergétiques à l'horizon 2030    Foot/EN féminine: séance de sensibilisation aux commotions cérébrales    Syrie: Guterres appelle à la cessation immédiate des hostilités    Théâtre: "Ech'Chebka" met en garde contre le fléau de l'immigration clandestine    Au nom du peuple !    Coordination entre le Conseil de paix et de sécurité africain et le groupe A3+    En Palestine occupée l'appel à la prière interdit    La Chine proteste contre la vente d'armes américaines à Taïwan    Réalisation d'un centre de stockage de céréales    Adoption des bilans, la commission de candidatures installée    Liverpool intraitable face à Manchester City grâce à un Mohamed Salah magistral    Chez le MCA, il y avait de la déception et des regrets    Face aux rivalités géostratégiques, l'Afrique sera ce que les Africains voudront quelle soit    Arkab discute avec DHAMAN les moyens de renforcer la coopération    Saisie de drogue dure et arrestation de deux repris de justice    Le manque de précipitations donne des soucis aux agriculteurs    Les autorités de la wilaya de Batna à la rescousse de la famille d'un ex-gendarme    Une bombe de la Seconde Guerre mondiale a été désamorcée à Kiel    L'empire du Mali au temps de la souveraine Kassa    L'irrésistible tentation de la «carotte-hameçon» fixée au bout de la langue perche de la francophonie (X)    AAPI: le Président de la République donne des instructions fermes pour renforcer le portefeuille foncier    Solidarité nationale: installation du nouveau Conseil national de la Famille et de la Femme    Boughali salue le rôle de la Justice algérienne dans la protection des libertés et fustige les tentatives d'ingérence dans les affaires intérieures du pays    Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique: nécessité d'un soutien continu au groupe A3+ pour réaliser les aspirations du continent    Assurance des exportations: CAGEX signe plusieurs protocoles de coopération avec des institutions de différents pays    Jeux militaires africains: le Général d'Armée préside une cérémonie de distinction des membres de la délégation sportive militaire    Le président de l'APN participe aux travaux du Parlement latino-américain au Panama    Conférence à Alger sur les hauts faits de la Révolution de libération    Salon international de l'artisanat en Italie: Mme Meddahi visite les stands des artisans algériens    Foot/Coupe d'Algérie 2024/2025: le tirage au sort des 1/32èmes de finale le 12 décembre à 17h30    Foot/Ligue 1 Mobilis (13e journée): USM Alger -USM Khenchela reporté à une date ultérieure    Le CSJ organise une réception en l'honneur des étudiants mauritaniens    «Les institutions des secteurs de la Communication et de la Culture, piliers du rayonnement intellectuel, civilisationnel et culturel»    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pourquoi le raclement des ongles sur un tableau est-il insupportable...
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2011

Certains sons sont insupportables. Le bruit des ongles qui crissent sur un tableau fait partie de cette catégorie, mais pourquoi? Les scientifiques ont cherché pendant longtemps à déterminer les raisons de cette sensation affreuse, explique Wired, et une nouvelle étude révèle que cela vient à la fois de la psychologie et de la forme de notre conduit auditif.
Une étude plus ancienne qui a été rapidement invalidée suggérait que le son des ongles sur un tableau était semblable à celui d'un cri d'alerte d'un primate.
En 1986, une autre étude sur la fréquence de certains sons révèle que contrairement à ce qu'on imaginait, ce sont plutôt les bruits de moyenne fréquence (et non ceux de haute fréquence) qui provoquent cette sensation désagréable. Pour cette découverte, le chercheur Randolph Blake a gagné le prix Ig Nobel en 2006, rapporte Wired.. Les dernières recherches menées par les musicologues Michael Oehler de l'université de médias et communication de Cologne et Christoph Reuter de l'université de Vienne, se fondent sur l'analyse de différents bruits susceptibles de générer cette réaction, comme le bruit de la craie sur une ardoise, d'une fourchette sur une assiette, et des ongles sur un tableau.
L'expérience repose sur les réactions de deux groupes de participants: ceux à qui on dit d'où provient le bruit strident, et les autres à qui on dit que le son fait partie d'un morceau de musique. Les deux groupes devaient ensuite dire lequel était le plus insupportable, explique Wired. Les deux chercheurs montrent ainsi que ces bruits stridents ont un effet sur notre corps puisque la conductivité de notre peau change, et confirment les résultats de Randolph Blake: les fréquences de ces sons sont comprises entre 2.000 et 4.000 Hz, et donc proches des fréquences de la parole humaine.
L'effet sur la peau est lié selon l'étude à la forme des conduits auditifs humains qui amplifie en réalité les fréquences comprises entre 2.000 et 4.000 Hz. Quand un ongle gratte un tableau, le son est alors amplifié à l'intérieur de l'oreille ce qui le rend pénible à entendre.
Les deux musicologues identifient aussi une composante psychologique importante : si les gens savent que le bruit entendu est bien celui d'ongles sur un tableau, ils le trouvent plus intolérable que si on leur fait croire que c'est un son de musique, alors même que l'effet sur la peau est le même.
Selon la revue Science, les deux chercheurs envisagent maintenant de mieux comprendre les paramètres de ces bruits désagréables, «comme le gémissement d'un aspirateur, ou le grincement des équipements de construction», afin que des ingénieurs réussissent à masquer ou à modifier leurs fréquences…
Certains sons sont insupportables. Le bruit des ongles qui crissent sur un tableau fait partie de cette catégorie, mais pourquoi? Les scientifiques ont cherché pendant longtemps à déterminer les raisons de cette sensation affreuse, explique Wired, et une nouvelle étude révèle que cela vient à la fois de la psychologie et de la forme de notre conduit auditif.
Une étude plus ancienne qui a été rapidement invalidée suggérait que le son des ongles sur un tableau était semblable à celui d'un cri d'alerte d'un primate.
En 1986, une autre étude sur la fréquence de certains sons révèle que contrairement à ce qu'on imaginait, ce sont plutôt les bruits de moyenne fréquence (et non ceux de haute fréquence) qui provoquent cette sensation désagréable. Pour cette découverte, le chercheur Randolph Blake a gagné le prix Ig Nobel en 2006, rapporte Wired.. Les dernières recherches menées par les musicologues Michael Oehler de l'université de médias et communication de Cologne et Christoph Reuter de l'université de Vienne, se fondent sur l'analyse de différents bruits susceptibles de générer cette réaction, comme le bruit de la craie sur une ardoise, d'une fourchette sur une assiette, et des ongles sur un tableau.
L'expérience repose sur les réactions de deux groupes de participants: ceux à qui on dit d'où provient le bruit strident, et les autres à qui on dit que le son fait partie d'un morceau de musique. Les deux groupes devaient ensuite dire lequel était le plus insupportable, explique Wired. Les deux chercheurs montrent ainsi que ces bruits stridents ont un effet sur notre corps puisque la conductivité de notre peau change, et confirment les résultats de Randolph Blake: les fréquences de ces sons sont comprises entre 2.000 et 4.000 Hz, et donc proches des fréquences de la parole humaine.
L'effet sur la peau est lié selon l'étude à la forme des conduits auditifs humains qui amplifie en réalité les fréquences comprises entre 2.000 et 4.000 Hz. Quand un ongle gratte un tableau, le son est alors amplifié à l'intérieur de l'oreille ce qui le rend pénible à entendre.
Les deux musicologues identifient aussi une composante psychologique importante : si les gens savent que le bruit entendu est bien celui d'ongles sur un tableau, ils le trouvent plus intolérable que si on leur fait croire que c'est un son de musique, alors même que l'effet sur la peau est le même.
Selon la revue Science, les deux chercheurs envisagent maintenant de mieux comprendre les paramètres de ces bruits désagréables, «comme le gémissement d'un aspirateur, ou le grincement des équipements de construction», afin que des ingénieurs réussissent à masquer ou à modifier leurs fréquences…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.