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Quand l'autodidactie génère un nouveau souffle littéraire…
«Le poète comme boxeur» de Kateb Yacine au CCF d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 11 - 2011

En apprenant qu'il y avait une vie littéraire au sein des rédactions nationales, Kateb Yacine décide d'entamer une carrière journalistique. Cela lui permettra de se rapprocher des intellectuels algériens.
En apprenant qu'il y avait une vie littéraire au sein des rédactions nationales, Kateb Yacine décide d'entamer une carrière journalistique. Cela lui permettra de se rapprocher des intellectuels algériens.
Apres être passée par Tizi-Ouzou et Bejaïa, la pièce théâtrale le poète comme boxeur», écrite par Kateb Yacine, mise en scène par Khair-Eddine Lardjam et interprétée par Samir El Hakim et Amazigh Kateb, a été interprétée, jeudi soir au Centre culturel français d'Alger.
A cette occasion, le public algérois n'a pas manqué d'investir en force la salle du Centre culturel d'Alger pour vivre l'instant d'émotion, du militantisme, et surtout du sens du de sacrifice qui drainent une atmosphère nostalgique. L'acteur principal qui nous a fait découvrir la « révolution » poétique de l'auteur est Samir El Hakim. C'est au cours des événements du 8 mai 1945 que Kateb Yacine décide de quitter le lycée pour épouser le milieu littéraire, le fait est que toute sa famille était atteinte du « virus » de la littérature. Par la suite, le comédien nous décrit le commencement de l'histoire de Nedjma qui ne cesse d'être considéré comme le roman fondateur de la littérature algérienne moderne. Ce roman ayant vraiment marqué l'auteur qui essayait de montrer « en français que l'Algérie n'était pas française». Après l'aventure de Nedjma, l'auteur connaîtra un grand succès en vendant ses bouquins par l'intermédiaire d'un vieil homme qu'il lui a fait découvrir également la passion du journalisme. Quand Yacine découvrit qu'il y avait une vie littéraire au sein des rédactions nationales, il décide d'entamer une carrière dans le journalisme. Cela lui permis de mieux se rapprocher des intellectuels algériens.
En 1947, Kateb Yacine débarqua à Paris. Là au cours de ses pérégrinations à travers les rues de la capitale française il rencontra un copain qui avait partagé avec lui la souffrance endurée dans la prison de Sétif. Les deux compagnons se lancèrent, après ces retrouvailles dans le militantisme intellectuel en se liant d'amitié avec plusieurs écrivains français. Cependant, Kateb Yacine se trouva dans l'obligation de retourner en Algérie à cause de l'état de santé critique de son père.
En dernière partie, Samir El Hakim nous dépeint la période de l'après-Indépendance vécue par Katek Yacine, en l'occurrence, l'époque du parti unique ou le poète rebelle avait le couteau sous la gorge, autrement dit, le poète dont la tâche est d'exprimer la souffrance du peuple n'avait pas le droit de manifester son désaccord à la pensée unique. Selon lui : Le poète, même dans un courant progressiste, doit pouvoir manifester ses opinions, mêmes contradictoires. S'il ne peut s'exprimer pleinement et librement, il étouffe.
Apres être passée par Tizi-Ouzou et Bejaïa, la pièce théâtrale le poète comme boxeur», écrite par Kateb Yacine, mise en scène par Khair-Eddine Lardjam et interprétée par Samir El Hakim et Amazigh Kateb, a été interprétée, jeudi soir au Centre culturel français d'Alger.
A cette occasion, le public algérois n'a pas manqué d'investir en force la salle du Centre culturel d'Alger pour vivre l'instant d'émotion, du militantisme, et surtout du sens du de sacrifice qui drainent une atmosphère nostalgique. L'acteur principal qui nous a fait découvrir la « révolution » poétique de l'auteur est Samir El Hakim. C'est au cours des événements du 8 mai 1945 que Kateb Yacine décide de quitter le lycée pour épouser le milieu littéraire, le fait est que toute sa famille était atteinte du « virus » de la littérature. Par la suite, le comédien nous décrit le commencement de l'histoire de Nedjma qui ne cesse d'être considéré comme le roman fondateur de la littérature algérienne moderne. Ce roman ayant vraiment marqué l'auteur qui essayait de montrer « en français que l'Algérie n'était pas française». Après l'aventure de Nedjma, l'auteur connaîtra un grand succès en vendant ses bouquins par l'intermédiaire d'un vieil homme qu'il lui a fait découvrir également la passion du journalisme. Quand Yacine découvrit qu'il y avait une vie littéraire au sein des rédactions nationales, il décide d'entamer une carrière dans le journalisme. Cela lui permis de mieux se rapprocher des intellectuels algériens.
En 1947, Kateb Yacine débarqua à Paris. Là au cours de ses pérégrinations à travers les rues de la capitale française il rencontra un copain qui avait partagé avec lui la souffrance endurée dans la prison de Sétif. Les deux compagnons se lancèrent, après ces retrouvailles dans le militantisme intellectuel en se liant d'amitié avec plusieurs écrivains français. Cependant, Kateb Yacine se trouva dans l'obligation de retourner en Algérie à cause de l'état de santé critique de son père.
En dernière partie, Samir El Hakim nous dépeint la période de l'après-Indépendance vécue par Katek Yacine, en l'occurrence, l'époque du parti unique ou le poète rebelle avait le couteau sous la gorge, autrement dit, le poète dont la tâche est d'exprimer la souffrance du peuple n'avait pas le droit de manifester son désaccord à la pensée unique. Selon lui : Le poète, même dans un courant progressiste, doit pouvoir manifester ses opinions, mêmes contradictoires. S'il ne peut s'exprimer pleinement et librement, il étouffe.


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