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Délires morbides
Tentative de meurtre
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2011

L'affaire qui va suivre, et qui a été traitée par la cour d'Alger ces derniers jours, montre, si besoin est, que même chez soi, on peut être poignardé en plein sommeil. Et par qui ? Par son propre frère ! Incroyable.
L'affaire qui va suivre, et qui a été traitée par la cour d'Alger ces derniers jours, montre, si besoin est, que même chez soi, on peut être poignardé en plein sommeil. Et par qui ? Par son propre frère ! Incroyable.
Aziz dormait profondément lorsqu'il ressentit une très grande douleur au niveau de l'épaule. Il ouvrit les yeux et il se demanda si ce qu'il voyait était la réalité où les bribes d'un cauchemar tellement fort qu'il avait empiété sur la réalité. Il avait vu Hamid, son frère aîné, en train de tenter de le tuer avec un couteau de cuisine. Dans un grand effort désespéré, il le repoussa mais celui-ci eut le temps de lui donner deux autres coups. L'un l'avait touché à la main et l'autre à la poitrine, non loin du cœur. Aziz hurla de toutes ses forces, ce qui effraya un peu son frère qui donna alors l'impression de s'arracher à une espèce d'emprise diabolique. Il profita alors de ce petit moment de flottement et alla se refugier dans la salle de bains qu'il verrouilla de l'intérieur. Sa mère et sa jeune sœur se réveillèrent, virent Hamid avec un couteau ainsi que des flaques de sang par terre et elles se mirent à crier. Les voisins accoururent. Il était presque 4h du matin en cette journée du 22 juillet 2011. Les voisins demandèrent à Aziz de sortir de la salle de bains et sa mère et sa sœur dès qu'elles l'eurent vu, hurlèrent de plus belle. Il avait tout le corps en sang.
- Mon frère a voulu me tuer ! Il a voulu me tuer ! se mit à pleurer Aziz. Et où est-il maintenant ?
Un voisin lui répondit :
- Je l'ai croisé dans les escaliers…il avait un couteau à la main. Jai même eu très peur. J'ai cru qu'il allait s'en prendre à moi. Mais il ne m'a même pas regardé. En fait…il avait un regard étrange… ses yeux étaient ouverts mais il avait l'air aveugle. Comme s'il était possédé par un démon.
Pendant que deux voisins avaient emmené Aziz de toute urgence à l'hôpital le plus près où il subit deux interventions, Hamid se rendit au poste de police de Gué de Constantine où il tint des propos incroyables :
- J'ai tué mon frère ! il fallait que je le tue parce que c'est un mécréant. J'ai entendu une voix qui me demandait de le tuer. C'est Dieu qui me parlait et qui me demandait de le tuer pour qu'il ne fasse plus de mal à personne ! D'ailleurs, pendant que la voix me parlait, il y eu un séisme…
- Effectivement, il y a eu une petite secousse tout à l'heure, répondit un des agents de police… Et d'après toi, cette secousse c'était Dieu qui entrait en contact avec toi pour te demander de tuer ton frère ?
- Oui, bien sûr ! Même le président de la République a voulu me contacter. Je ne sais pas ce qu'il me voulait. J'attends qu'il me rappelle ; je n'ai pas son numéro de téléphone…
Le jeune homme de 28 ans fut arrêté et des policiers se rendirent à l'adresse qu'il leur avait indiquée.
A la suite de leur enquête, les policiers apprirent que Hamid avait toujours eu des problèmes d'ordre psychologique qu'il avait tenté de vaincre en consommant de la drogue. Il avait même passé quelques semaines à l'hôpital Frantz-Fanon de Blida où il avait suivi une cure pour se débarrasser de sa dépendance vis-à-vis de la drogue. Mais cela n'avait rien donné. Il avait vite fait de rechuter. Sur le plan professionnel, Hamid avait toujours été instable. Il ne pouvait pas garder un emploi plus de quelques jours parce qu'il était à chaque fois convaincu que ses collègues de travail complotaient contre lui. On lui conseilla de se consacrer à la lecture du Coran…et c'est là où il s'était mis à entendre des voix et à se prendre pour un Elu et un Illuminé. Son frère cadet, il le haïssait parce qu'il était exactement son contraire. Aziz n'avait jamais touché à la drogue, avait suivi des études et travaillait sans avoir de problème avec qui que ce soit.
Un expert avait examiné Hamid et avait conclu qu'il n'était pas «si fou que cela».
Sur cette base, la peine de 20 ans de prison fut requise par la cour d'Alger à son encontre pour tentative de meurtre contre son propre frère.
Aziz dormait profondément lorsqu'il ressentit une très grande douleur au niveau de l'épaule. Il ouvrit les yeux et il se demanda si ce qu'il voyait était la réalité où les bribes d'un cauchemar tellement fort qu'il avait empiété sur la réalité. Il avait vu Hamid, son frère aîné, en train de tenter de le tuer avec un couteau de cuisine. Dans un grand effort désespéré, il le repoussa mais celui-ci eut le temps de lui donner deux autres coups. L'un l'avait touché à la main et l'autre à la poitrine, non loin du cœur. Aziz hurla de toutes ses forces, ce qui effraya un peu son frère qui donna alors l'impression de s'arracher à une espèce d'emprise diabolique. Il profita alors de ce petit moment de flottement et alla se refugier dans la salle de bains qu'il verrouilla de l'intérieur. Sa mère et sa jeune sœur se réveillèrent, virent Hamid avec un couteau ainsi que des flaques de sang par terre et elles se mirent à crier. Les voisins accoururent. Il était presque 4h du matin en cette journée du 22 juillet 2011. Les voisins demandèrent à Aziz de sortir de la salle de bains et sa mère et sa sœur dès qu'elles l'eurent vu, hurlèrent de plus belle. Il avait tout le corps en sang.
- Mon frère a voulu me tuer ! Il a voulu me tuer ! se mit à pleurer Aziz. Et où est-il maintenant ?
Un voisin lui répondit :
- Je l'ai croisé dans les escaliers…il avait un couteau à la main. Jai même eu très peur. J'ai cru qu'il allait s'en prendre à moi. Mais il ne m'a même pas regardé. En fait…il avait un regard étrange… ses yeux étaient ouverts mais il avait l'air aveugle. Comme s'il était possédé par un démon.
Pendant que deux voisins avaient emmené Aziz de toute urgence à l'hôpital le plus près où il subit deux interventions, Hamid se rendit au poste de police de Gué de Constantine où il tint des propos incroyables :
- J'ai tué mon frère ! il fallait que je le tue parce que c'est un mécréant. J'ai entendu une voix qui me demandait de le tuer. C'est Dieu qui me parlait et qui me demandait de le tuer pour qu'il ne fasse plus de mal à personne ! D'ailleurs, pendant que la voix me parlait, il y eu un séisme…
- Effectivement, il y a eu une petite secousse tout à l'heure, répondit un des agents de police… Et d'après toi, cette secousse c'était Dieu qui entrait en contact avec toi pour te demander de tuer ton frère ?
- Oui, bien sûr ! Même le président de la République a voulu me contacter. Je ne sais pas ce qu'il me voulait. J'attends qu'il me rappelle ; je n'ai pas son numéro de téléphone…
Le jeune homme de 28 ans fut arrêté et des policiers se rendirent à l'adresse qu'il leur avait indiquée.
A la suite de leur enquête, les policiers apprirent que Hamid avait toujours eu des problèmes d'ordre psychologique qu'il avait tenté de vaincre en consommant de la drogue. Il avait même passé quelques semaines à l'hôpital Frantz-Fanon de Blida où il avait suivi une cure pour se débarrasser de sa dépendance vis-à-vis de la drogue. Mais cela n'avait rien donné. Il avait vite fait de rechuter. Sur le plan professionnel, Hamid avait toujours été instable. Il ne pouvait pas garder un emploi plus de quelques jours parce qu'il était à chaque fois convaincu que ses collègues de travail complotaient contre lui. On lui conseilla de se consacrer à la lecture du Coran…et c'est là où il s'était mis à entendre des voix et à se prendre pour un Elu et un Illuminé. Son frère cadet, il le haïssait parce qu'il était exactement son contraire. Aziz n'avait jamais touché à la drogue, avait suivi des études et travaillait sans avoir de problème avec qui que ce soit.
Un expert avait examiné Hamid et avait conclu qu'il n'était pas «si fou que cela».
Sur cette base, la peine de 20 ans de prison fut requise par la cour d'Alger à son encontre pour tentative de meurtre contre son propre frère.


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