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Statu quo à la laiterie de Drâa Ben-Khedda
Après 51 jours de grève
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 11 - 2011

Hier, la laiterie de Drâa Ben- Khedda en était à sa 51e journée de grève et c'est toujours le statu quo. Les choses n'ont en effet pas évolué d'un iota. Les deux parties en litige campent, chacune en ce qui la concerne, sur ses positions. Aucune ne veut concéder quoi que ce soit dans le but de débloquer la situation. Il faut reconnaitre que la revendication principale des travailleurs de l'ex-Onalait, à savoir la renationnalisation de l'usine, est extrême et met sérieusement dans l'embarras le propriétaire de l'entreprise qui ne peut de ce fait, de son côté faire de concessions. Hier et devant cette situation de blocage total, le travailleurs, via leur collectif, sont sortis de leur réserve pour la énième fois : « Nous collectif des travaileurs de la laiterie de Drâa Ben-Khedda, venons d'entamer notre cinquantième journée de grève. Les faits qui nous ont menés à enclencher le mouvement de grève sont connus de tous, des faits qu'aucun Algérien soucieux de la préservation des biens publics ne pourrait accepter». Selon le collectif des travailleurs, «il s'agit d'atteintes graves à une entreprise économique qui était avant sa privatisation, le fleuron économique de la wilaya de Tizi-Ouzou». Les grévistes déplorent ce qu'ils qualifient de non respect du cahier des charges, le non respect des normes de fabrication et d'autres «anomalies» dans le fonctionnement de l'usine. Un constat qui contraste radicalement avec le bilan officiel que vient de rendre public le conseil d'administration de l'ex-Onalait qui est plutôt luisant. «Nous réitérons notre appel envers les plus hautes autorités du pays afin d'user de leurs prérogatives et mettre fin au sabotage économique dont est victime l'usine», soulignent les travailleurs qui demandent une comission d'enquête qui «constatera sur place les énormes iréagularités que nous avons citées et remettre l'entreprise entre les mains de l'Etat». Et d'ajouter : «Ni les décisions de licenciements, ni les mises en demeure, ni encore les provocations comme les insultes ne pourraient ébranler notre détermination à arracher nos légitimes revendications. Nous prenons à témoin l'opinion publique nationale et interpellons l'Etat afin de mettre fin au mutisme injustifié de tous les responsables à différents niveaux de responsabilité, qui tout en reconnaissant la légitimité de nos revendications, n'ont pas exprimé une volonté de mettre fin à un conflit qui risque d'évoluer vers le pire», concluent les employés de l'ex-Onalait qui semblent prêcher dans le désert.
Hier, la laiterie de Drâa Ben- Khedda en était à sa 51e journée de grève et c'est toujours le statu quo. Les choses n'ont en effet pas évolué d'un iota. Les deux parties en litige campent, chacune en ce qui la concerne, sur ses positions. Aucune ne veut concéder quoi que ce soit dans le but de débloquer la situation. Il faut reconnaitre que la revendication principale des travailleurs de l'ex-Onalait, à savoir la renationnalisation de l'usine, est extrême et met sérieusement dans l'embarras le propriétaire de l'entreprise qui ne peut de ce fait, de son côté faire de concessions. Hier et devant cette situation de blocage total, le travailleurs, via leur collectif, sont sortis de leur réserve pour la énième fois : « Nous collectif des travaileurs de la laiterie de Drâa Ben-Khedda, venons d'entamer notre cinquantième journée de grève. Les faits qui nous ont menés à enclencher le mouvement de grève sont connus de tous, des faits qu'aucun Algérien soucieux de la préservation des biens publics ne pourrait accepter». Selon le collectif des travailleurs, «il s'agit d'atteintes graves à une entreprise économique qui était avant sa privatisation, le fleuron économique de la wilaya de Tizi-Ouzou». Les grévistes déplorent ce qu'ils qualifient de non respect du cahier des charges, le non respect des normes de fabrication et d'autres «anomalies» dans le fonctionnement de l'usine. Un constat qui contraste radicalement avec le bilan officiel que vient de rendre public le conseil d'administration de l'ex-Onalait qui est plutôt luisant. «Nous réitérons notre appel envers les plus hautes autorités du pays afin d'user de leurs prérogatives et mettre fin au sabotage économique dont est victime l'usine», soulignent les travailleurs qui demandent une comission d'enquête qui «constatera sur place les énormes iréagularités que nous avons citées et remettre l'entreprise entre les mains de l'Etat». Et d'ajouter : «Ni les décisions de licenciements, ni les mises en demeure, ni encore les provocations comme les insultes ne pourraient ébranler notre détermination à arracher nos légitimes revendications. Nous prenons à témoin l'opinion publique nationale et interpellons l'Etat afin de mettre fin au mutisme injustifié de tous les responsables à différents niveaux de responsabilité, qui tout en reconnaissant la légitimité de nos revendications, n'ont pas exprimé une volonté de mettre fin à un conflit qui risque d'évoluer vers le pire», concluent les employés de l'ex-Onalait qui semblent prêcher dans le désert.

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