La mort de Mouammar Kadhafi pourrait constituer un crime de guerre, a déclaré jeudi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI). L'ancien dirigeant libyen est mort le 20 octobre peu après sa capture par les insurgés près de Syrte. "Je pense que la manière dont M. Kadhafi a été tué donne naissance à des soupçons de (...) crimes de guerre", a dit Luis Moreno-Ocampo à des journalistes. "Je pense que c'est un problème très important", a-t-il poursuivi. "Nous avons entrepris de porter cette préoccupation auprès des autorités nationales et ces dernières élaborent un plan destiné à mettre au point une stratégie globale pour enquêter sur tous ces crimes." Luis Moreno-Ocampo a ajouté qu'il enquêtait sur des soupçons de crimes de guerre de la part des insurgés ayant renversé Mouammar Kadhafi et de la part de l'Otan, qui leur a fourni son appui. Sous la pression de ses alliés occidentaux, le Conseil national de transition (CNT) libyen s'est engagé à enquêter sur les conditions de la mort de Mouammar Kadhafi et de son fils Mouatassim.Des images prises par des téléphones portables montrent les deux hommes vivants après leur capture par les insurgés. Mouammar Kadhafi est cependant frappé et bousculé. Selon la version du CNT, il est mort ensuite dans un échange de coups de feu entre ses partisans et les insurgés. Aïcha Kadhafi veut une enquête de la CPI sur la mort de son père Aïcha, fille de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, réfugiée depuis août en Algérie, veut que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye mène une enquête sur les circonstances entourant la mort de son père et celle de son frère Moutassim. Nick Kaufman, son avocat, a précisé mercredi 14 décembre avoir écrit au procureur de la CPI pour lui demander si une telle enquête avait été ouverte à ce sujet. Dans sa lettre, l'avocat affirme que l'ancien 'guide' libyen et son fils Moutassim «ont été assassinés de la manière la plus horrible, leurs corps jetés ensuite en pâture [à la foule] et profanés, en contradiction totale avec la loi islamique». «Les images de ces scènes de sauvagerie ont été diffusées à travers le monde, causant à ma cliente une profonde souffrance morale», ajoute l'avocat. La mort de Mouammar Kadhafi pourrait constituer un crime de guerre, a déclaré jeudi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI). L'ancien dirigeant libyen est mort le 20 octobre peu après sa capture par les insurgés près de Syrte. "Je pense que la manière dont M. Kadhafi a été tué donne naissance à des soupçons de (...) crimes de guerre", a dit Luis Moreno-Ocampo à des journalistes. "Je pense que c'est un problème très important", a-t-il poursuivi. "Nous avons entrepris de porter cette préoccupation auprès des autorités nationales et ces dernières élaborent un plan destiné à mettre au point une stratégie globale pour enquêter sur tous ces crimes." Luis Moreno-Ocampo a ajouté qu'il enquêtait sur des soupçons de crimes de guerre de la part des insurgés ayant renversé Mouammar Kadhafi et de la part de l'Otan, qui leur a fourni son appui. Sous la pression de ses alliés occidentaux, le Conseil national de transition (CNT) libyen s'est engagé à enquêter sur les conditions de la mort de Mouammar Kadhafi et de son fils Mouatassim.Des images prises par des téléphones portables montrent les deux hommes vivants après leur capture par les insurgés. Mouammar Kadhafi est cependant frappé et bousculé. Selon la version du CNT, il est mort ensuite dans un échange de coups de feu entre ses partisans et les insurgés. Aïcha Kadhafi veut une enquête de la CPI sur la mort de son père Aïcha, fille de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, réfugiée depuis août en Algérie, veut que la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye mène une enquête sur les circonstances entourant la mort de son père et celle de son frère Moutassim. Nick Kaufman, son avocat, a précisé mercredi 14 décembre avoir écrit au procureur de la CPI pour lui demander si une telle enquête avait été ouverte à ce sujet. Dans sa lettre, l'avocat affirme que l'ancien 'guide' libyen et son fils Moutassim «ont été assassinés de la manière la plus horrible, leurs corps jetés ensuite en pâture [à la foule] et profanés, en contradiction totale avec la loi islamique». «Les images de ces scènes de sauvagerie ont été diffusées à travers le monde, causant à ma cliente une profonde souffrance morale», ajoute l'avocat.