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Pour la création d'une académie du cinéma en Algérie
5e édition du Festival du film arabe (FOFA)
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 12 - 2011

Les participants à une rencontre sur "La formation cinématographique et ses échanges au monde arabe" ont appelé dimanche à Oran à la création d'une académie du cinéma en Algérie. Des jeunes amateurs du septième art, qui ont assisté à cette rencontre animée par des spécialistes participant au festival d'Oran du film arabe, ont été unanimes à dire que la création d'une telle académie pour la formation dans divers domaines et spécialités du cinéma "est devenue une nécessité pour développer ce domaine culturel en Algérie".
Ils ont considéré qu'une académie "contribue au développement des compétences humaines et du savoir-faire technique et favorise le professionnel en la matière."
Le représentant de l'entreprise des films de Doha (Qatar), Noureddine Chadi, a évoqué la question du financement, soulignant l'importance de renforcer la coopération et l'échange entre les pays arabes, non seulement en matière de financement de la production cinématographique, mais aussi dans le domaine de la formation.
De nombreux jeunes intéressés par le cinéma, dont des amateurs et des débutants qui aspirent produire des £uvres cinématographique à l'avenir, ont bénéficié d'informations et de données utiles lors de cette rencontre encadrée par des animateurs que sont Karim Traidia d'Algérie et Fayek Ahmed d'Egypte.
Ils ont également pris connaissance des techniques du scénario et des moyens d'exploiter les idées et les histoires reproduits en films, ainsi que des méthodes de prise de vues et de mise en scène.
Dans le cadre de ce festival, le cinéaste tunisien Ridha Behi, réalisateur du long métrage "Dimma Brando", un film en compétition à la cinquième édition du Festival du film arabe (FOFA), a estimé, dimanche à Oran, qu'un artiste "ne doit pas s'autocensurer".
Son film de 82 minutes raconte l'histoire d'un jeune tunisien, Anis Raache, sosie du célèbre acteur américain Marlon Brando, qui fait tout pour s'envoler à Hollywood pour le rencontrer.
Fidel à son style "provocateur", Ridha Behi a choisi de prendre le risque de choquer en introduisant des scènes osées dans son film. Un choix qu'il "assume pleinement", a-t-il indiqué lors du débat qu'il a animé suite à la projection cet après-midi de son film à la Salle "Saada".
"Un cinéaste doit avant tout penser à son style et à son image. S'il se demande à l'avance ce que doivent penser les autres, il ne fera jamais rien et s'autocensurera", a-t-il estimé.
Ridha Behi a remporté le prix du meilleur producteur pour "Dimma Brando" lors de la dernière édition du festival d'Abu Dhabi, en raison de sa ténacité face aux difficultés qu'il a affrontées pour produire ce film, 7 années durant.
Le scénario initial incluait Marlon Brando, connu pour son implication dans le combat des droits civiques des afro-américains et des amérindiens et dont le décès en 2004 a apporté des changements considérables au scénario. C'est ce qui, d'ailleurs, a poussé le réalisateur à inclure des séquences documentaires sur l'acteur américain, tentant de présenter le grand humaniste qu'il était et d'expliquer sa propre relation de longues années avec lui. Une narration cinématographique hybride, mêlant la fiction dramatique au documentaire élégamment commenté.
Les participants à une rencontre sur "La formation cinématographique et ses échanges au monde arabe" ont appelé dimanche à Oran à la création d'une académie du cinéma en Algérie. Des jeunes amateurs du septième art, qui ont assisté à cette rencontre animée par des spécialistes participant au festival d'Oran du film arabe, ont été unanimes à dire que la création d'une telle académie pour la formation dans divers domaines et spécialités du cinéma "est devenue une nécessité pour développer ce domaine culturel en Algérie".
Ils ont considéré qu'une académie "contribue au développement des compétences humaines et du savoir-faire technique et favorise le professionnel en la matière."
Le représentant de l'entreprise des films de Doha (Qatar), Noureddine Chadi, a évoqué la question du financement, soulignant l'importance de renforcer la coopération et l'échange entre les pays arabes, non seulement en matière de financement de la production cinématographique, mais aussi dans le domaine de la formation.
De nombreux jeunes intéressés par le cinéma, dont des amateurs et des débutants qui aspirent produire des £uvres cinématographique à l'avenir, ont bénéficié d'informations et de données utiles lors de cette rencontre encadrée par des animateurs que sont Karim Traidia d'Algérie et Fayek Ahmed d'Egypte.
Ils ont également pris connaissance des techniques du scénario et des moyens d'exploiter les idées et les histoires reproduits en films, ainsi que des méthodes de prise de vues et de mise en scène.
Dans le cadre de ce festival, le cinéaste tunisien Ridha Behi, réalisateur du long métrage "Dimma Brando", un film en compétition à la cinquième édition du Festival du film arabe (FOFA), a estimé, dimanche à Oran, qu'un artiste "ne doit pas s'autocensurer".
Son film de 82 minutes raconte l'histoire d'un jeune tunisien, Anis Raache, sosie du célèbre acteur américain Marlon Brando, qui fait tout pour s'envoler à Hollywood pour le rencontrer.
Fidel à son style "provocateur", Ridha Behi a choisi de prendre le risque de choquer en introduisant des scènes osées dans son film. Un choix qu'il "assume pleinement", a-t-il indiqué lors du débat qu'il a animé suite à la projection cet après-midi de son film à la Salle "Saada".
"Un cinéaste doit avant tout penser à son style et à son image. S'il se demande à l'avance ce que doivent penser les autres, il ne fera jamais rien et s'autocensurera", a-t-il estimé.
Ridha Behi a remporté le prix du meilleur producteur pour "Dimma Brando" lors de la dernière édition du festival d'Abu Dhabi, en raison de sa ténacité face aux difficultés qu'il a affrontées pour produire ce film, 7 années durant.
Le scénario initial incluait Marlon Brando, connu pour son implication dans le combat des droits civiques des afro-américains et des amérindiens et dont le décès en 2004 a apporté des changements considérables au scénario. C'est ce qui, d'ailleurs, a poussé le réalisateur à inclure des séquences documentaires sur l'acteur américain, tentant de présenter le grand humaniste qu'il était et d'expliquer sa propre relation de longues années avec lui. Une narration cinématographique hybride, mêlant la fiction dramatique au documentaire élégamment commenté.


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