Comme exigé par les travailleurs, une première commission a fait le déplacement sur le terrain, à la laiterie de Drâa Ben Khedda, afin de tirer au clair ce qui s'y passe exactement. C'est du moins ce qui est annoncé par le collectif des travailleurs eux-mêmes dans un communiqué distribué et également affiché dans les quatre coins de la ville de Drâa Ben Khedda où la crise à l'ex-Onalait constitue le sujet de prédilection des citoyens depuis plusieurs semaines, a-t-on constaté. Mais il ne s'agit pas d'une commission d'enquête à proprement parler. Comme exigé par les travailleurs, une première commission a fait le déplacement sur le terrain, à la laiterie de Drâa Ben Khedda, afin de tirer au clair ce qui s'y passe exactement. C'est du moins ce qui est annoncé par le collectif des travailleurs eux-mêmes dans un communiqué distribué et également affiché dans les quatre coins de la ville de Drâa Ben Khedda où la crise à l'ex-Onalait constitue le sujet de prédilection des citoyens depuis plusieurs semaines, a-t-on constaté. Mais il ne s'agit pas d'une commission d'enquête à proprement parler. Dans le communiqué en question, il est souligné : « Le collectif des travailleurs se félicite de la venue d'une commission mixte de Giplait et du ministère de l'Industrie qui a constaté et vérifié la véracité des faits reprochés au repreneur de l'entreprise qui n'a pas respecté le cahier des charges et qui a multiplié les infractions commerciales et les pratiques frauduleuses ». Le collectif des travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda, en grève illimitée depuis le 9 octobre 2011, poursuit en s'insurgeant contre « l'utilisation de la force publique pour régler un problème social qui dure depuis trois mois ». Les employés disent qu'ils ont été surpris par l'intervention des forces antiémeutes le matin du 26 décembre 2011. Les concernés ajoutent qu'ils restent attachés à une commission d'enquête ainsi qu'à la reprise de l'entreprise de 400 travailleurs par l'Etat. Par ailleurs, le collectif des travailleurs souligne que le wali de Tizi-Ouzou aurait promis de ne pas utiliser la force publique contre les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda et « s'interrogent sur les raisons de cette subite et inattendue utilisation des forces de police venus déloger les grévistes ». Les travailleurs s'interrogent : « Qui a peur de la manifestation de la vérité ? Qui veut provoquer l'irréparable ? ». Les contestataires dénoncent ce qu'ils qualifient de répression et remercient les citoyens de Drâa Ben Khedda qui ont prêté main forte aux travailleurs en lutte pour leurs revendications légitimes. « Tout en se félicitant du retrait des forces de l'ordre, nous appelons notre président de la république, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, pour intervenir et mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré », enchaînent les employés. Ces derniers concluent en précisant que la solution légitime et légale qui mettra fin au calvaire des travailleurs et de leurs familles, c'est l'application de l'article 76 de la loi de finances 2009 qui donne le droit à l'Etat de reprendre les actifs de toute entreprise privatisée et dont les engagements n'ont pas été respectés. Rappelons que les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda ont décidé d'observer une grève illimitée depuis le 9 octobre 2011 et ce, pour demander à l'Etat de reprendre leur usine et ce, suite à ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion de la part du repreneur. Ce dernier, quant à lui, s'en défend en avançant que le bilan, validé par son conseil d'administration, est plus que satisfaisant. Un bras de fer oppose les deux parties depuis le 9 octobre 2011 et il ne cesse de se corser. L'initiative de Mahfoud Bellabas, président de l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou pour débloquer la situation en lançant un dialogue serein est vite tombée à l'eau. Les travailleurs ont accusé le P/APW de parti pris en faveur du patron de la laiterie. Dans le communiqué en question, il est souligné : « Le collectif des travailleurs se félicite de la venue d'une commission mixte de Giplait et du ministère de l'Industrie qui a constaté et vérifié la véracité des faits reprochés au repreneur de l'entreprise qui n'a pas respecté le cahier des charges et qui a multiplié les infractions commerciales et les pratiques frauduleuses ». Le collectif des travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda, en grève illimitée depuis le 9 octobre 2011, poursuit en s'insurgeant contre « l'utilisation de la force publique pour régler un problème social qui dure depuis trois mois ». Les employés disent qu'ils ont été surpris par l'intervention des forces antiémeutes le matin du 26 décembre 2011. Les concernés ajoutent qu'ils restent attachés à une commission d'enquête ainsi qu'à la reprise de l'entreprise de 400 travailleurs par l'Etat. Par ailleurs, le collectif des travailleurs souligne que le wali de Tizi-Ouzou aurait promis de ne pas utiliser la force publique contre les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda et « s'interrogent sur les raisons de cette subite et inattendue utilisation des forces de police venus déloger les grévistes ». Les travailleurs s'interrogent : « Qui a peur de la manifestation de la vérité ? Qui veut provoquer l'irréparable ? ». Les contestataires dénoncent ce qu'ils qualifient de répression et remercient les citoyens de Drâa Ben Khedda qui ont prêté main forte aux travailleurs en lutte pour leurs revendications légitimes. « Tout en se félicitant du retrait des forces de l'ordre, nous appelons notre président de la république, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, pour intervenir et mettre fin à un conflit qui n'a que trop duré », enchaînent les employés. Ces derniers concluent en précisant que la solution légitime et légale qui mettra fin au calvaire des travailleurs et de leurs familles, c'est l'application de l'article 76 de la loi de finances 2009 qui donne le droit à l'Etat de reprendre les actifs de toute entreprise privatisée et dont les engagements n'ont pas été respectés. Rappelons que les travailleurs de la laiterie de Drâa Ben Khedda ont décidé d'observer une grève illimitée depuis le 9 octobre 2011 et ce, pour demander à l'Etat de reprendre leur usine et ce, suite à ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion de la part du repreneur. Ce dernier, quant à lui, s'en défend en avançant que le bilan, validé par son conseil d'administration, est plus que satisfaisant. Un bras de fer oppose les deux parties depuis le 9 octobre 2011 et il ne cesse de se corser. L'initiative de Mahfoud Bellabas, président de l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou pour débloquer la situation en lançant un dialogue serein est vite tombée à l'eau. Les travailleurs ont accusé le P/APW de parti pris en faveur du patron de la laiterie.
