La grève, déclenchée il y a près de trois mois, se poursuit toujours à l'ex-Onalait de Draâ Ben- Khedda. Toutes les initiatives pour trouver une solution ont échoué. La grève, déclenchée il y a près de trois mois, se poursuit toujours à l'ex-Onalait de Draâ Ben- Khedda. Toutes les initiatives pour trouver une solution ont échoué. Les travailleurs rejettent la proposition formulée par l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou dans le sens d'enclencher un processus de dialogue entre les parties en conflit. Et pour cause, arguent, les employés de l'ex-Onalait « le parti pris du président de l'APW de Tizi-Ouzou ». « Cette initiative aurait été, pour nous, une occasion d'exposer aux responsables locaux nos préoccupations ainsi que les faits qui nous ont poussés à enclencher le mouvement de grève et écouter leur point de vue et propositions mais l'intervention du président de l'APW sur les ondes de la radio locale de Tizi-Ouzou le 8 décembre 2011 a démontré qu'il y a un parti pris flagrant avant même la tenue de cette réunion », soulignent les travailleurs. Ces derniers ajoutent : « En effet le président de l'assemblée populaire de wilaya a déclaré que le repreneur a respecté le cahier des charges prenant ainsi une position claire aux côtés du patron avant même de nous avoir écouté. Cela signifie pour lui que nos revendications seraient tout simplement illégitimes et que notre grève serait infondée ». Le collectif des travailleurs enchaîne : « Pour cette raison, nous annonçons avec regret pour les différents organismes, institutions et personnes prévues à cette réunion que nous ne pouvons assister à une rencontre où il y a un parti pris flagrant d'avance ». Les concernés appellent, en outre, les élus à l'assemblée populaire de wilaya des différents partis politiques à constituer une commission d'enquête de l'APW afin de constater de visu « comment une entreprise qui faisait la fierté de notre wilaya est dilapidée ». « Nous réitérons aussi notre appel aux plus hautes autorités du pays que nous exhortons à envoyer une commission d'enquête IGF de constater les énormes irrégularités commises par le repreneur de la laiterie ». Rappelons que Mahfoud Bellabas, président de l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou a lancé un appel pour l'organisation d'une rencontre entre les travailleurs, le patron de l'ex-Onalait ainsi que l'Union générale des travailleurs algériens, la Chambre de commerce, la Direction de l'agriculture, des représentants de la wilaya, l'UGCC… L'objectif de cette réunion devait être de trouver une issue positive au conflit. D'ailleurs, depuis le début du conflit et de la grève, les travailleurs attendaient à ce que les pouvoirs publics et les institutions élues se penchent sur leur situation et celle de l'entreprise afin de trouver une solution conforme aux intérêts des travailleurs de l'entreprise et de la wilaya. Mais à peine une telle initiative a-t-elle vu le jour qu'elle a été avortée puisque de l'avis des employés, les choses sont mal parties pour un règlement équitable. La grève à l'ex-Onalait de Drâa Ben- Khedda est en cours depuis presque trois mois. L'usine est fermée. Chaque matin, les employés se retrouvent devant le siège de l'entreprise et empêche tout accès à son enceinte. Les travailleurs dénoncent ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion de la part du patron qui a repris l'entreprise depuis sa privatisation en 2004. De son côté, le propriétaire de l'entreprise ainsi que son conseil d'administration dressent par contre un bilan reluisant de la situation qui y prévaut. Les travailleurs demandent entre autres la renationalisation de l'ex-Onalait. Les travailleurs rejettent la proposition formulée par l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou dans le sens d'enclencher un processus de dialogue entre les parties en conflit. Et pour cause, arguent, les employés de l'ex-Onalait « le parti pris du président de l'APW de Tizi-Ouzou ». « Cette initiative aurait été, pour nous, une occasion d'exposer aux responsables locaux nos préoccupations ainsi que les faits qui nous ont poussés à enclencher le mouvement de grève et écouter leur point de vue et propositions mais l'intervention du président de l'APW sur les ondes de la radio locale de Tizi-Ouzou le 8 décembre 2011 a démontré qu'il y a un parti pris flagrant avant même la tenue de cette réunion », soulignent les travailleurs. Ces derniers ajoutent : « En effet le président de l'assemblée populaire de wilaya a déclaré que le repreneur a respecté le cahier des charges prenant ainsi une position claire aux côtés du patron avant même de nous avoir écouté. Cela signifie pour lui que nos revendications seraient tout simplement illégitimes et que notre grève serait infondée ». Le collectif des travailleurs enchaîne : « Pour cette raison, nous annonçons avec regret pour les différents organismes, institutions et personnes prévues à cette réunion que nous ne pouvons assister à une rencontre où il y a un parti pris flagrant d'avance ». Les concernés appellent, en outre, les élus à l'assemblée populaire de wilaya des différents partis politiques à constituer une commission d'enquête de l'APW afin de constater de visu « comment une entreprise qui faisait la fierté de notre wilaya est dilapidée ». « Nous réitérons aussi notre appel aux plus hautes autorités du pays que nous exhortons à envoyer une commission d'enquête IGF de constater les énormes irrégularités commises par le repreneur de la laiterie ». Rappelons que Mahfoud Bellabas, président de l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou a lancé un appel pour l'organisation d'une rencontre entre les travailleurs, le patron de l'ex-Onalait ainsi que l'Union générale des travailleurs algériens, la Chambre de commerce, la Direction de l'agriculture, des représentants de la wilaya, l'UGCC… L'objectif de cette réunion devait être de trouver une issue positive au conflit. D'ailleurs, depuis le début du conflit et de la grève, les travailleurs attendaient à ce que les pouvoirs publics et les institutions élues se penchent sur leur situation et celle de l'entreprise afin de trouver une solution conforme aux intérêts des travailleurs de l'entreprise et de la wilaya. Mais à peine une telle initiative a-t-elle vu le jour qu'elle a été avortée puisque de l'avis des employés, les choses sont mal parties pour un règlement équitable. La grève à l'ex-Onalait de Drâa Ben- Khedda est en cours depuis presque trois mois. L'usine est fermée. Chaque matin, les employés se retrouvent devant le siège de l'entreprise et empêche tout accès à son enceinte. Les travailleurs dénoncent ce qu'ils qualifient de mauvaise gestion de la part du patron qui a repris l'entreprise depuis sa privatisation en 2004. De son côté, le propriétaire de l'entreprise ainsi que son conseil d'administration dressent par contre un bilan reluisant de la situation qui y prévaut. Les travailleurs demandent entre autres la renationalisation de l'ex-Onalait.
