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Un one man show époustouflant
«Ennaoura» de Kamel Bouakaz
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 01 - 2012

Ennaoura (Le manège), un one man show de Kamel Bouakez fustigeant la bureaucratie et ses méandres, a été présenté samedi soir au Centre culturel algérien à Paris devant un public en phase avec un comédien à l'humour et au sarcasme à vous couper le souffle.
Durant presque deux heures de temps, l'humoriste pose la question de savoir si le fait d'être victime de la bureaucratie est un crime en soi et si l'on peut en faire les frais et être traduit devant la justice. Le show est en fait un flash-back montrant, au tout début, un prévenu à la barre répondant du grief retenu contre lui. Kadour, fellah de son état, venait de commettre l'irréparable : gifler le directeur d'une entreprise nationale de canalisations en plastique qui refusait de le doter d'une pompe à eau, un moyen indispensable pour perpétuer un métier qu'il a hérité de son père et sans lequel toutes ses cultures seraient compromises. Avant de se retrouver nez-à-nez avec ce responsable, l'infortuné est allé de bureau en bureau pour régler son problème, mais rien n'y fit. Son comble : avoir débarqué dans une entreprise fantôme ou seuls des énergumènes s'affairent à mener campagne en perspective des élections syndicales. Par malchance, il "atterrit" sur une cohorte d'opportunistes. Sa requête ne trouvera pas d'entendeur. Ni responsable, ni directeur, ni employé ne lui tendront l'oreille. Il sera plutôt chassé par les agents de sécurité, avant d'être traduit devant la justice pour avoir pénétré dans une société sans rendez-vous et giflé son directeur. Appelé à répondre de son acte, il raconte comment il a fait les frais de la bureaucratie, de la cupidité de responsables, de l'incivisme des uns et de la volte-face de syndicalistes. Et comme pour justifier son acte, du reste condamnable, Kadour finit par suggérer au président de la cour de mettre un tribunal dans chaque entreprise avant de juger tout justiciable à A la fin du spectacle, Kamel Bouakaz a eu droit à un standing-ovation. "C'est la troisième fois que je me produis au CCA. C'est une immense joie de jouer devant un public connaisseur, qui veut toujours, à travers ses artistes, garder le fil avec le pays en dépit de la géographie", a-t-il confié à l'APS. Avant le one man show, l'assistance nombreuse du CCA a été gratifiée d'un récital poétique signé Yacine Ouabed. Dans un arabe dialectal, le ciseleur des mots a rendu hommage à sa Casbah natale, à son passé révolutionnaire et à la bonhomie de ses habitants. La femme, l'espoir, l'amour et la tendresse maternelle ont été les autres thèmes traités par l'aède qui a eu une pensée toute particulière à son ami Kamel Messaoudi, chanteur de chaâbi, décédé le 10 décembre 1998 dans un accident de la circulation à l'âge de 37 ans.
Maniant le verbe dès son jeune âge, Ouabed est connu pour être le parolier de feu Messaoudi. Le poète n'avait que 24 ans lorsqu'il écrit sa fameuse Ya hasra Alik ya denya, chantée en 1994 par l'auteur de l'inoubliable Echamaa .
Ennaoura (Le manège), un one man show de Kamel Bouakez fustigeant la bureaucratie et ses méandres, a été présenté samedi soir au Centre culturel algérien à Paris devant un public en phase avec un comédien à l'humour et au sarcasme à vous couper le souffle.
Durant presque deux heures de temps, l'humoriste pose la question de savoir si le fait d'être victime de la bureaucratie est un crime en soi et si l'on peut en faire les frais et être traduit devant la justice. Le show est en fait un flash-back montrant, au tout début, un prévenu à la barre répondant du grief retenu contre lui. Kadour, fellah de son état, venait de commettre l'irréparable : gifler le directeur d'une entreprise nationale de canalisations en plastique qui refusait de le doter d'une pompe à eau, un moyen indispensable pour perpétuer un métier qu'il a hérité de son père et sans lequel toutes ses cultures seraient compromises. Avant de se retrouver nez-à-nez avec ce responsable, l'infortuné est allé de bureau en bureau pour régler son problème, mais rien n'y fit. Son comble : avoir débarqué dans une entreprise fantôme ou seuls des énergumènes s'affairent à mener campagne en perspective des élections syndicales. Par malchance, il "atterrit" sur une cohorte d'opportunistes. Sa requête ne trouvera pas d'entendeur. Ni responsable, ni directeur, ni employé ne lui tendront l'oreille. Il sera plutôt chassé par les agents de sécurité, avant d'être traduit devant la justice pour avoir pénétré dans une société sans rendez-vous et giflé son directeur. Appelé à répondre de son acte, il raconte comment il a fait les frais de la bureaucratie, de la cupidité de responsables, de l'incivisme des uns et de la volte-face de syndicalistes. Et comme pour justifier son acte, du reste condamnable, Kadour finit par suggérer au président de la cour de mettre un tribunal dans chaque entreprise avant de juger tout justiciable à A la fin du spectacle, Kamel Bouakaz a eu droit à un standing-ovation. "C'est la troisième fois que je me produis au CCA. C'est une immense joie de jouer devant un public connaisseur, qui veut toujours, à travers ses artistes, garder le fil avec le pays en dépit de la géographie", a-t-il confié à l'APS. Avant le one man show, l'assistance nombreuse du CCA a été gratifiée d'un récital poétique signé Yacine Ouabed. Dans un arabe dialectal, le ciseleur des mots a rendu hommage à sa Casbah natale, à son passé révolutionnaire et à la bonhomie de ses habitants. La femme, l'espoir, l'amour et la tendresse maternelle ont été les autres thèmes traités par l'aède qui a eu une pensée toute particulière à son ami Kamel Messaoudi, chanteur de chaâbi, décédé le 10 décembre 1998 dans un accident de la circulation à l'âge de 37 ans.
Maniant le verbe dès son jeune âge, Ouabed est connu pour être le parolier de feu Messaoudi. Le poète n'avait que 24 ans lorsqu'il écrit sa fameuse Ya hasra Alik ya denya, chantée en 1994 par l'auteur de l'inoubliable Echamaa .


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